Saint Jérôme ( Prado)
Marinus Claeszon van Reymerswaele (c.1490-1567)
La signature apparaît sur le livre, lequel représente, un détail du le Jugement Dernier de Van
Der Weyden
Il n´y a que le Lion qui accompagne ce saint qui est absent ! ainsi il
présente avec les mêmes symboles que Marie Madeleine
Les doigts de la main semblent palmés.
Bizarreries sur les saints Jérôme
A propos du tableau de Marinus Claeszon van Reymerswaele, Dominique Poitelon me fit
remarqué l´existence d´une troisième main:
« Dans le Saint Jérôme je vois quelque
chose qui ressemble à une troisième main, dans le bord retroussé des pages du
livre posé en haut, non loin de l'étrange visage du Saint. Cette
"main" est vue de profil, si je puis dire, et montre surtout un
index recourbé et crispé comme les doigts des mains du saint. La couleur, en
outre, en est semblable.
Je me perds en conjectures sur la signification de cette forme, qui est par
ailleurs trop visiblement dessinée pour être fortuite.
Il faut dire que toutes les formes sont curieusement choisies, dans ce
tableau. Ainsi le crâne est bizarrement présenté "ouvert" ou
"à l'envers »
Ce crâne "ouvert" ou "à
l'envers", associé au livre ouvert, une Bible puisque Jérôme en fut l´un
de ses traducteurs, rapporte à la Bible dite d´Anvers.
En effet, ce papier ressemble à une main comparée avec celles de ce saint
Jérôme. Mais il peut aussi s´agire d´un M celui de monastère...ou de Maison,
qui est le terme juif utilisé pour designer le Temple.
Ceci rappelle le chapeau du roi Mage, dessinant un grand M, sur le Weyden dit de
Sainte Colombe, Clef de l´Aiguille Creuse, si l´on en croit les écrits de Leblanc.
Dominique Poitelon, me fit découvrir un certain artiste : LUBIN BAUGIN, qui peignit deux st Jérôme. Le premier accompagne
le titre du chapitre, il est intéressant par la beauté de la composition.
Remarquez ses mains joliment dessinées. Celle de notre droite forme un angle.
Angle qui revient sur certaines tableaux.
Quant au second, la main de ce Jérôme lisant la Bible apparaît déforme et
rappelle celle dessinée par ce papier-main. Cette main repose sur la Bible.
Si on n´avait pas vu cette première
œuvre on serait tenté de penser que cet artiste « coince » au
moment de rapporter sur la toile les doigts de ses personnages.
Il faut souligner que c´est par le dessin des mains que l´on distingue la
maîtrise d´un artiste. Donc Lubin veut attirer l´attention sur elle.
Faut-il s´en étonner ? Regardons de plus près qui étaient les
hiéronymites pour comprendre ses « bizarreries » artistiques sur la
personne du saint qui leur donna le nom.
L´ordre de saint
Jérôme : Les hiéronymites
De toutes les ordres religieuses de l´époque Philippe II choisit celle des hiéronymites pour habiter son monastère-palais et surtout pour
s´occuper d´enrichire et d´étudier sa bibliothèque. Son père avait déjà fait
le même choix en se retirant à Yuste.
Ce Docteur de l’Église que fut saint
Jérôme est volontiers convoquée lorsqu’il est question de défendre une
identité chrétienne. Il apparaît selon les cas comme la figure par excellence
de l’humaniste philologue, du pénitent au désert, du moine austère et
observant ou encore comme Père de la Vulgate si souvent remise en question
dès la fin du XV º s.
Saint Jérôme c´est le retour aux sources hébraïques !
Les terres des monastères de cet ordre furent un asile pour les juifs convertis,
qui y habitaient, restant fidèles à leur religion. Certains entrèrent dans
l´ordre tout en jouissant de liberté
de culte, malgré l´Inquisition (
selon l´historien Baer, le Juif )
Bible Royale de Philippe II et quelques personnages
C´est une école d´étude biblique et hébraïque que fonda Benito Arias Montano
à l´Escorial. En 1567 Montano fut envoyait à Anvers par le roi pour rédiger une nouvelle traduction de la Vulgate en quatre langues : latin,
grecque, hébreux et araméen : la
Bible Polyglotte d´Anvers, dite Bible Sacrée ou Bible Royale .
Les innovations incluses dans ce livre par rapport à la Políglota
Complutense ( de 1517) de l´université de Alcala de Henares où il fut
étudiant, lui attirèrent la colère de l´Inquisition et Arias ne put voir
édité sa Bible qu´en 1572, malgré la protection royale. Cette labeur
éditorial fut confiée par le roi
exclusivement à Christophe Plantin,
afin que le texte ne soit pas modifié comme il arrivait trop souvent à
l´époque.
Christophe Plantin et son lemme Labore et
Constantia
Avec 22 gravures de Petrus a Merica (o Van der Heyden), Pieter Huys, Joannes
Wierix et Philippe Galle c´est la première bible catholique qui inclut des
cartes.
Plantin fit 1200 exemplaires en papier et 13 en parchemins pour le roi.
A Anvers sous l´influence de Plantin, Arias Montano serait entré dans la
secte Familia Charitatis. Qui se base sur l´identification personnel
avec l´Être Divin.
( Voir Dürer et Bosch )
On lit
trop souvent qu´Arias Montano fut chargé de traduire la Bible en
castillan, mais cette « fausse » piste renvoie vers des personnages
fort intéressants.
En effet Antonio del Corro, Casiodoro de Reina et Cipriano de Valera sont
aussi des hiéronymites, du monastère de Saint
Isidore del Campo à Séville qui hébergeait les théologiens protestants que
balaya l´Inquisition, ces trois fuirent et se convertirent au calvinisme.
Le premier étudia à la fameuse Académie du professeur Théodore Bèze jusqu´à 1559 qui, comme tout chercheur de l´énigme
de Rennes-Le-Château sait, localisa DEUX valeureux codex datant du VIº s.
bilingues , textes en grecque et
latin relatant les évangiles synoptiques et
les Actes. Théodore de Bèze l´obtient du monastère de saint Irénée de
Lyon et le présenta à l´Université de Cambridge en 1581 : ce manuscrit
se nomme Codex Bezae ou Cantabrigensis et sa première édition
eut lieu en 1598.
Le deuxième est le Codex Claromontanus, que Bèze avait trouvé à
Clermont, aujourd'hui dans la
Bibliothèque nationale de Paris.
Ce codex servit comme base à la fabrication des fameux parchemins de cette
Enigme.
Théodore Bèze
Casiodoro de Reina fut lui le traducteur
en langue castillane de la Bible éditée à Basilea en 1569 elle s´appela la
Bible de l´OURS, mais sur son livre on lit OSSA c´est à dire OURSE. Cet
animal, appuyé sur le tronc d´arbre, comme le symbole de la nouvelle ville de
Madrid, vole le miel aux abeilles ; un maillet pend perpendiculaire au
tronc de l´arbre qui serait un arbousier,
aux fruits rouges, qui en grande quantité enivrent.
Bible Sacra d´Arias Montano, imprimée par
Plantin
Allégorie des Arts et Escalier de Jacob.
Bible de l´Ours de Casiodoro de Reina
Cet arbre rappelle la Méridienne qui à l´époque se trouvait sur l´île de
Hierro aux canaris. Mais le seul arbousier de l´Escorial se trouve au siège
du Roi dans la foret de la Herreria ( Forge).
Ce maillet ne ferait-il pas référence à un méridien plus secret, vu que c´est
une époque de grandes navigations, les cartes sont aussi précieuses que
l´or ! Par exemple le méridien secret des Jésuite passe par la
cathédrale de Salamanca !
De Valera ne fit que recopier la Bible de l´OURS mais sans le Deutéronome .
Cette Bible de l´Ours figurait sur la liste des livres interdits par
l´Inquisition, dont un exemplaire allait toujours à l´Escorial !
Arias Montano ne se contenta pas de traduire les Saintes Ecritures, il y
avait des dictionnaires avec des grammaires incluses, mais aussi sa vison
personnelle de certains passages de l´Ancien Testament . Il expliqua
l´histoire de la Péninsule Ibérique à travers les Juifs, ce qui fit sauter le
grand inquisiteur Torquemada, juif
convers lui-même !
Miguel de Luna, médecin arabe convers,
traducteur personnel de Philippe II et auteur d´un livre basé sur un
manuscrit trouvé, paraît-il à la bibliothèque royale :
La verdadera historia del rey Rodrigo, en la cual se trata de la causa
principal de la pérdida de España, y la conquista que della hizo Miramamolín
Almançor Rey que fue del Africa, y de las Arabias, y vida del Rey Iacob
Almançor. Compuesta por el
sabio Alcayde Abulcacim Tarif Abentarique, de nación Arabe, y natural de la
Arabia Petrea .
Lequel narre la
conquête arabe de la Péninsule, dans une vision pas très orthodoxe.
Bien sur cette version fit sauter le
jésuite morisque Ignacio de las Casas ! Mais plut au moine
bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, Guy Alexis Lobineau, dit Dom
Lobineau, né en 1666 à Rennes. Cet historien breton traduisit Miguel de
Luna.
Les
A.A.
J´ai trouvé ceci à la page :
« La polémique autour de la Biblia Regia d'Arias Montano débute au
XVI[e] siècle. Une nouvelle controverse intervient au XVII[e] siècle. Les
protagonistes sont Andres de Leon, Pedro de Valencia et Juan Moreno Ramirez.
A partir de documents (Mss 502 et 503 de la Bibliothèque Nationale de
Madrid), les AA. analysent les arguments philologiques utilisés par les
adversaires favorables et opposés à une nouvelle version de la paraphrase
chaldéenne de la Biblia Regia à la lumière des corrections d'Andres de Leon.
Les AA. confirment la compétence philologique d'Arias Montano et de ses amis
face à leurs adversaires » Auteurs FERNANDEZ
TEJERO E. et FERNANDEZ
MARCOS N.
Qui sont ces AA. ?
D´autres Temples de Salomon ?
Tout à l´Escorial fut minutieusement
calculé, dessiné et construit. Le roi qui dès sa naissance fut prédestiné à la
construction de ce Temple, étudia la bible et tous les livres qui parlaient
de ce monument historique de Jérusalem
et des proportions qu´il devait avoir. L´usage du nombre d´Or (1. 618
et 0.618 ) fait que ce monument exerce une attraction si grande aux yeux du
voyageur. Le roi trouva son âme sœur, l´architecte Tolède, originaire de
Naples ( les 2 Siciles), qui mènera les travaux.
C´est en cette Sicile espagnole que ….
Bizarrement on trouve à Catane, un
monastère bénédictin, celui de Saint Nicolas l´Arène ( A-reine ?) ou La
Rene, construit en 1558 c´est à dire un ans avant que Philippe se décida à commencer le sien, dont les plans rappellent étrangement ceux de l´Escorial !
Avec la même inclinaison par rapport à la Méridienne de 16+1º regardant
Jérusalem. Ce monastère surplombe le château d´URSINO, ce qui ramène à la
Grande Ourse-voir plus bas-Construit par Frédérique II.
Valérien de Franchis, l´architecte
commença quatre ans avant mais
les œuvres continuèrent simultanément, puisque pour l´Escorial, avec ses
grands moyens royaux, tardera 21 ans pour
finaliser le Monastère-Palais.
C´est vrai que Valérien travaillait sous les ordres de François I duc de
Toscane, et de sa femme Jeanne d¨Autriche Habsbourg, fille de Maximilien II,
c´est à dire de ceux qui donnèrent le Christ de Cellini à Philippe. De ces
ducs toscans naîtra Marie de Médicis, la belle-mère de Philippe II qui
l´appelait l´Assassin !
Monastère de Saint Nicolas de L´Arène de
Catane- Monastère Escorial- Temple de Jérusalem
Mafra au Portugal copie de l´Escorial espagnol
Et puis il y a aussi le monastère
royale de Mafra, dont Jean V du Portugal avait promis la construction à sa
femme Marie Anne d´Autriche, si
celle-ci lui donnait une descendance. Elle, la fille de l´ empereur Léopold I
d´Autriche, et de Eléonore Madeleine,
lui donna 7 enfants dont trois régnèrent.
La construction commença un 17 /11/ 1717, merveilleux chiffres pour un
chercheur de Rennes-Le-Château ! Johann Friederich Ludwig en fut
l´architecte. Le roi voulait émuler Philippe II, pour
cela il le fit plus grand, capable d´héberger 300 moines avec une
bibliothèque de 40 000 livres …bizarres et non rares , dit-on ! et un
somptueux palais baroque. La
basilique est une copie de Saint Pierre à Rome.
Château d´Ursino et Monastère de saint
Nicolas de l´Arène
Gnomons ou Méridiennes de ces monastères et
bien d´autres églises.
J´aimerai signaler quelques Gnomons dans ces
monastères : à Saint Nicolas
l´Arène ou La RENE, où il est appelé Méridien et deux à l´Escorial devant
deux fenêtres, près de la chambre royale, présentés comme horloge solaire.
Construites par le jésuite Jean Wendling en 1755 dans la salle de la Court
Royale, aujourd´hui appelé salon de la Méridienne et dans la salle suivante,
la chambre du Roi Philippe II, qui fut le seul à y dormir ( les autres
souverains occupèrent les autres ailes du palais- encore dites ailes des
Autriche, aile des Bourbons ; non visitables). Ces deux lignes servaient
à mettre les pendules à l´heure. Or, ici, il n´y a pas, contrairement aux
autres palais plus « modernes », d´horloges. Les Bourbons en
étaient de grands collectionneurs et arrivèrent sur le trône espagnol vers
1707, mais n´habitèrent pas à l´Escorial, trop austère pour eux. Les
courtisans et le roi devaient, je suppose regarder ces lignes pour savoir le
temps passé à attendre une audience et la longueur de l´entretient.
Pour d´autres ce fut J.B.Tolède qui traça ces deux horloges
solaires pour Philippe II. Il n´en a pas dans la Basilique bien que….la
dualité existante dans ce lieu laisse supposer une coupure en ligne droite…
la chambre du monarque donne sur le côté gauche de l´autel.
Méridiennes de l´Escorial
Salon de la Méridienne à l´Escorial et Ligne de Saint Nicolas de la Rene ou
l´Arene
Bien sûr ce n´est pas les seuls méridiens, par exemple il en existe un
magnifique à Rome dans l´Eglise de Santa Maria Degli Angeli e Dei
Martiri, qui termine sur un beau Capricorne ! on dit que cette ligne fut
« dessinée » par Miguel Ange ! Mais elle le fut en réalité par
Francesco Bianchini ( 1662-1729 ) ou refaite, si on changea le
parquet et si on tient en compte le changement du calendrier Julien à
Gregorien qui décalèrent les dates.
Bianchini arrivé très tôt à Rome, jouit de la faveur d'Alexandre VIII et de
ses successeurs, qui lui confièrent plusieurs missions scientifiques
importantes.
Il fut bibliothécaire d'Alexandre VIII, secrétaire d'une commission chargée
de la réforme du calendrier, travaillant sur la méthode pour calculer la date
astronomiquement correcte pour Pâques en année donnée, dressa un gnomon sur
une grande échelle dans l'église Sainte-Marie-des-Anges, comme nous avons vu,
mais il tira aussi une ligne méridienne à travers l'Italie, perfectionna
quelques instruments d'astronomie, et découvrit les tâches de Vénus.
En 1712 il fut mandé par Clemens XI en mission à Paris avec une carte de
recommandation pour Jean Dominique CASSINI.
La ligne méridienne sur les marbres du sol
de la Sainte-Marie de la Fiore à Florence.
Le
grand cercle indique le point solsticial de 1510 et les dimensions de l'image
du Soleil à l´époque de son premier créateur, soit Paolo dal Pozzo Toscanelli.
Sur la droite de
l´image la ligne tracée par Léonard Ximenes après la restauration de 1750.
Il faut souligner que le passage du calendrier julien au
grégorien eut lieu à partir de 1582.
Leur existence sèmerait -elle un doute sur le Gnomon du saint Sulpice à
Paris, comme étant une autre méridienne ?
J´ai déjà parlé des méridiens secrets, comme celui de Jésuites à Salamanca.
Et la Bible de l´OURS avec ce symbole de Madrid, comme l´ancien nom de cette ville, ne renvoie-il
pas à une Méridienne ?
N´est-il pas logique que le Temple de Salomon soit uni à Dieu qui est le
Point-fixe, et qu´alors comme Axe du Monde il coupe celui-ci en deux, tout ne
tournait-il pas autour de lui ? comme tout tournait autour de Philippe
II et son palais-monastère dans un royaume où le soleil ne se couchait point.
Rome dans l´Eglise de Santa Maria Degli
Angeli e Dei Martiri ( au bas à gauche aussi)
A
droite Méridienne de la Basilique de San
Petronio de Bologne dessinée par CASSINI
La méridienne du Duomo di Acireale qui devait être similaire à celle du Duomo
de Messine
Car
la grande méridienne de Messine fut aussi construite par Antonio Maria Jaci
A droite celle du Duomo de Millan de 1786
Le gnomon, ou méridienne, de la salle des malades de l’Hôtel-Dieu de Tonnerre
dans l’Yonne. Il traverse la salle dans le sens de la largeur, en légère
diagonale.
Fondé par Marguerite de Bourgogne
(1250-1308), comtesse de Tonnerre de 1262 à 1308.
Elle est la seconde épouse de Charles Ier
(1226-1285), roi de Sicile, puis de Naples, roi de Jérusalem, comte
d'Anjou, du Maine et comte de Provence.
En 1293, Marguerite fonde à Tonnerre l’Hospice Notre-Dame des Fontenilles,
cet hôpital deviendra l'Hôtel-Dieu de Tonnerre.
Les méridiennes ne son pas rares, surtout à
partir d´une certaine époque, dans les temples. L´église n´a-t-elle pas
toujours donné l´heure locale ?
Ainsi à Florence nous en avons au moins deux, à l´église Santa Maria Novella
et à santa Maria del Fiore. A la cathédrale de Palerme. Au Vatican sur la
Tour du Vent, etc.
Pourtant en Espagne, trois sont nommées et celles-ci se trouvent dans trois
palais : l´Escorial, côté palais ; El Retiro ( disparu de nos
jours, il ne reste plus que les jardins en plein cœur de Madrid ) et
Aranjuez.
Et puis il y a le Méridien des îles de Salomon ! Si
secret que quiconque le trouvera ,
trouvera le Trésor de ce roi !
Ces îles dites de Salomon furent découvertes par
l´espagnol Álvaro de Mendaña en 1567 donc sous le règne de Philippe II.
La Bible nous dit que Salomon après avoir fait édifié son Temple, fit
construire une grande flotte qu´il envoya à l´île OPHIR, de là lui arrivèrent
240 talents d´or pour financer la décoration de son fameux Temple.( I Rois 9:28 : « Ils
allèrent à Ophir, et ils y prirent de l'or, quatre cent vingt talents, qu'ils
apportèrent au roi Salomon »). La légende de l´époque explique que la
quantité d´or étant si fabuleuse que cette île devait se trouver aux confins
de la Terre c´est à dire sur le Méridien 180º ! Donc celui qui trouvera
cette Ligne trouverai la richesse. Tout comme Salomon ordonna couper l´enfant
en deux, il fit avec le
« globe » terrestre !
Philippe II obtint l´Or nécessaire à la construction de son palais et de sa
capitale nouvelle d´Amérique…aux confins du globe !
Les Salomon sont des îles particulières, en effet quand sur l´île de Hierro
il est 12 :01 donc midi d´un jeudi, par exemple, dans les îles Salomon,
à droite il serait 00 :01 du même jour tandis qu´à gauche ce serait déjà
vendredi à 24 :01 heure .
Ce qui n´est pas nouveau pour nous hommes de XXIºs. mais ceci sera la base du roman de Jules Vernes, son
Tour du Monde en 80 jours
Philippe II se prenait pour le nouveau Salomon comme nous avons vu. Il fit
étudié sa généalogie qui remontait à ce roi biblique. Le résulta se trouve à
la bibliothèque de l´Escorial.
Toutes ces
constructions renvoient aux Autriche Habsbourg…et à Jérusalem, leur inaccessible royaume. Suivons la piste à
cette couronne de Sion
Blason de Godefroy de Bouillon du XVI° s
Maison Kammerzel à Strasbourg . ( Al Sufi )
Suite : Le Trône de Sion. Devises de
Famille et Ordres Militaires
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