Des trinités de …Giampietrino aux Salvator Mundi de Léonard
Deux Trinités attribuées à Giampietrino attendant à être
comparer avec celle du Maître, hélas détruite, mal attribuée ou disparue dans
une quelconque collection privée.
Comme le furent ces deux Salvator Mundi suivants :
Celui dit de Vinci, celui à droite vit le jour, il n´y a pas longtemps,
sortant tous deux d´une collection privée, celle du marquis de Ganay
( les deux images sont cliquables)
Cette table fut restaurée en 2011. En France Léonard aurait
peint cette œuvre pour Louis XII entre 1506 et 1513, puis on perdit sa trace.
On la retrouvera pourtant chez Charles I d´Angleterre en 1649.
Vers1650 Wenceslaus Hollar en fit une
gravure, puis cette œuvre passa au duc de Buckingham et de Normandie en 1763.
Elle réapparut en 1900,
endommagée par les tentatives de
restauration précédentes sans attribution reconnue,
quand elle fut achetée
par un collectionneur britannique,
Sir Frederick Cook,
qui la vendit au baron de Lairenty et passa plus tard au marquis de Ganay à
Paris.
Celui-ci possédait déjà l´autre, celle de l´auréole attribuée
vaguement à plusieurs élèves de Vinci, dit disciples.
Les descendants de Cook la vendirent aux enchères en 1958 pour 45 £.
La peinture fut redécouverte
après l´ acquisition par le groupe
américain de marchands d'art de
Robert Simon en 2005, et authentifiée comme étant un Léonard.
Rares sont jusqu'à présent les nouvelles sur les circonstances de l'acquisition de la
table, qui aurait été
comptabilisée en vente aux enchères en 2005.
Après l'achat de l'œuvre elle fut
apportée aux conservateurs du Metropolitan Museum pour une évaluation, puis à ceux du Musée des Beaux-Arts de Boston,
qui,
cependant, ne se sont pas prononcés.
En 2010, elle fut finalement portée à
la National Gallery où
le réalisateur Nicholas Penny invita quatre chercheurs pour l´ évaluer:
Carmen C. Bambach, conservateur du département graphique du Metropolitan Museum,
Pietro Marani et Maria Teresa Fiorio,
universitaires auteurs milanais de plusieurs
essais sur Léonard et de la
Renaissance, et Martin Kemp, professeur émérite d'histoire de l'art à l'Université d'Oxford.
Les opinions furent toutes positives,
il a donc été décidé de procéder à la
restauration puis exposition lors d´un monographique sur Léonard
qui eut lieu dans le musée de Londres, la National
Gallery du 9 novembre 2011 à janvier 2012.
Les nouvelles découvertes ont été publiées dans la revue Artnews,
suivient par le Wall Street Journal,
qui avait également aventuré une
évaluation de 200 millions de dollar.
Barbe et moustache, étaient originalement absents
sur ce tableau, ( voir plus bas )
ils furent
probablement ajoutés après la Contre-Réforme, pour amener l'image du Christ à la physionomie «officielle».
La restauration
a révélé une qualité picturale bien au-dessus des spectatives espérées,
par sa richesse de couleurs tout à fait comparable, selon Pietro Marani,
à la Dernière Cène, particulièrement riche en bleus et rouges de
la draperie.
D´ailleurs là aussi le visage du Christ est aussi flou, la
peur à le dessiner de Vinci dit-on.
Une comparaison avec
les pigments de la Vierge aux Rochers de la National Gallery a donné
des résultats positifs quant à la compatibilité.
Enfin la flexographie scientifique et analyses confirment l'analogie avec les dessins
préparatoires.
Parmi les meilleurs
morceaux de virtuosité prouvée
dans le monde, qui simule le cristal de roche,
ce qui démontre une
étude approfondie de la réfraction optique à travers la vitre, en harmonie avec les intérêts scientifiques
de Léonard.
L´état de l´œuvre était mauvais sur la partie haut du tableau,
le visage ayant était retouché à plusieurs reprises durant ce temps.
Sur la main qui bénit on retrouva le sfumato signature de Vinci.
A cause des mauvaises conditions de conservation et aux pseudo
–restaurations, le cou, pour un artiste connaisseur de l´anatomie humaine
laisse rêveurs nos spécialistes.
Personnellement j´ai toujours vu sur la Joconde cet état de choses. Nous
verrons plus tard l´importance de ceci.
Les deux bandes seraient les attributs impériales.
Le marquis de Ganay affirme que le tableau qu´il possédait depuis 1911 est
l´original ( celui du haut à gauche).
Il le vendit à Sotheby's en 1999, attribuée au Cercle de Léonard pour 332,500
$.
Histoire d´une Fausse Signature sur un Salvator Mundi ou
un Salaï qui cache un Vinci
Cette œuvre d´art fut achetée en janvier 2007 par Bernardo
Caprotti aux enchères de Sotheby à New York, attribuée à Salaï, c´est à dire
à Gian Giacomo Caprotti da Oreno,
au prix de 440.000 $, le double de son estimation.
Bernardo la donna à la Pinacothèque Ambrosienne de
Milan, le 11 avril 2013. Passée aux Rayons X et Infrarouges etc.
il s´avéra,
une fois restaurée que la table cacherait une vraie oeuvre de Vinci.
( Lire
) Une autre histoire de fausse signature, cette fois attribuée à ce diable,
Salaï.
D´autres fausses signatures déjà rencontrées sur ce site : celle du Chevalier à la Main sur la Poitrine
du Greco,
puis celle de la Belle Ferronière
de Vinci
Remarquons que sur l´image obtenue aux RX le Christ est imberbe.
Les Salvator Mundi, copies d´après Léonard de Vinci
Deux
Salvator Mundi de Giampietrino,
Remarquons sur le second que malgré la maîtrise des pinceaux et des
proportions de ce disciple de Vinci, ses yeux bifurquent sur les côtés.
Ceci aura son importance pour ce que va suivre plus bas.
Remarquons que le Saint Jean Baptiste au sourire jocondien a
un œil strabique.
Celui de Cesare da Sesto et un anonyme attribué à un élève de
Léonard, d´Oggiono ?
A
Marco d´Oggiono on doit les deux premières peintures, l´autre reste anonyme
pour l´instant
Jadis attribué à Léonard aujourd´hui à un de ses disciples qui
reste encore à définir.
Voyez que le geste des dernières images est pratiquement le même.
Cet adolescent rappelle un autre tableau : 'El Salvador
adolescente' du Museo Lázaro Galdiano à Madrid,
attribué d´abord à Vinci ou à Giovanni Antonio Boltraffio ( des
études sont en cours à cause d´une empreinte de doigt )
Celui-ci ne bénit pas de sphère, et semble avoir inspiré Le Corrège, qui le
fait lire.
Au centre le Salvator Mundi , bien féminin de Sassoferrato.
Revenons au geste de nos deux tableaux de la collection Canay
La copie
qu´en fit Marco d´Oggino
Photo d´avant la restauration du tableau « retrouvé » ( 1912 )
avant restauration qui découvrit sous les capes de vernis le sfumato,
signature de Vinci.
Il Salvator Mundi de San Domenico Maggiore, Naples, anonyme pour l´instant,
mais après la dernière découvert il attire fortement l´attention.
Puis le jeunot de Boltraffio suivi de celui de Luini où le fond n´est plus
uniforme, ni la sphère en cristal ou en globe terrestre, mais en plomb.
Enfin celui de Daniel Crespi…
Les dessins préparatoires de Vinci selon quelques experts
Croquis préparatif attribué à Léonard de Vinci pour la tête de
son Salvator Mundi
Dessin de Vinci pour l´étude des plis de son Salvator Mundi
Comparatif avec son schéma de la Donna Vanna
On le compare donc avec une figure féminine ou plus exactement androgyne
comme sa Joconde.
On sait que Léonard aime jouer sur l´ambiguïté sexuelle, ce qui laisse penser
que pour lui, les âmes jumelles sont en nous, la Quintessence du Cinquecento.
Voyez sinon : Les Androgynes
de Vinci ou l´Eternel Sacré
N´oublions pas
qu´Hermaphrodite était le fils d´Hermès et d´Aphrodite.
L´exquise du haut est clairement féminine ce qui rappelle le
chapitre : La Clef de la
Cène
C´est à se demander si
pour ce génie de la Renaissance, Dieu n´était pas Femme ou avait une part
d´elle, comme être entier accompli.
C´est là la lecture secrète de sa Cène de Milan à travers les prénoms des
apôtres.
Retrouvera-t-on des effets miroirs
parlants sur ces Salvator Mundi ?
Les Effets Miroirs
Et bien pour le savoir
examinons ces deux tableaux de la collection Ganay
Nous savons que jusqu´à l´époque de Vinci le Salvator Mundi devait être
représenté traditionnellement par un visage vu de face et symétrique en tous
points.
Cette symétrie traditionnelle nous l´avons étudié avec les autoportraits d´Albert Dürer, qui eut le culot de se peindre en
Sauveur.
Ce qui est assez simple pour un dessinateur, il suffit de superposer le
calque à l´envers.
Mais voilà personne n´est symétrique 100%, personne n´est parfait, sauf Dieu.
Léonard fut un très bon observateur à la fois très moqueur ou fiel à ses
idées.
Superposer le calque à l´envers… Faisons de même avec nos ordinateurs
actuels.
D´abord avec Dürer qui connut bien Léonard.
Hans
Memling, Jésus Bénissant 1478 au centre l´original à gauche le côté droit est
doublé en miroir, à droite le gauche. Ainsi pour toutes les images qui
suivent.
Voyez comme chez
Memling la symétrie est respectée comme l´exige le canon tradition. Sauf
quelque jeu d´ombre, il n´y a pas de différence.
Par contre pour Albert Dürer, il
pourrait s´agire de deux personnes bien différentes…
Si vous avez visité un
musée de science, il y a une machine qui double notre partie droite du visage
puis la gauche.
Obtenant une face de bonté et l´autre de méchanceté, plus ou moins prononcée,
délattant nos polarités, tout le monde possède le Bien et le Mal,
à nous et notre libre arbitre de développer l´un ou l´autre. C´est bien là
l´enseignement du passage du Fruit Défendu de la Genèse.
Faisons de même avec les Vinci est leurs
copies.
D´abord celui qui appartenait encore à la collection Ganay dont les traits
semblent plus symétriques, et les yeux, à cause du dépilage de sourcils bien
féminins.
Cette symétrie n´est
qu´apparente
La première image montre des traits joyeux, sourire aux lèvres, yeux en
amande, nez fin et système pileux peu actif.
Sur la suivant la barbe a poussé, le sourire disparu, le nez est ample et les
yeux horizontales regardent devant, mais déviés sur les côtés externes,
comme ceux de la première image. Le strabisme était symbole de
communication divine, comme nous l´appris Raphaël.
Sur l´originale les yeux semblent regarder sur notre gauche, mais ce n´est
que tromperie.
Passons à l´autre tableau, au sfumato léonardien dont les yeux restent
inquiétants malgré la restauration.
A droite il louche, à gauche il regarde droit devant lui. ( lire Louche ou Cuillère d´Y-voir )
Les sourcils semblent plus féminins, malgré la mâchoire carrée, le nez petit
et le duvet sur la lèvre supérieure, pourrait être celui d´un imberbe ou
celui d´une femme.
L´autre est bien plus masculin, le menton plus large et long et ressemble
bien plus à un homme.
Mais ce n´est pas tout… Le décolleté me
rappelant celui de la Joconde, jouons aux miroirs avec l´ensemble du tableau…
La poitrine, obtenue en
doublant la partie droite du tableau est plus volumineuse à la façon Joconde.
Les épaules s´élargissent si on fait l´inverse, alors que le torse est devenu
plat.
Faisons de même avec l´autre attribution léonardesque.
Le cou est plus
féminin, son creux est visible, le buste est plat ou les seins tombants.
Ici, le ROUGE domine, couleur de valeur 2, couleur du dualisme,
de l´activité, la couleur de la robe virginale mais aussi des prostituées (
Lire Prostitution Sacrée
).
Remarquons que la décoration du croisement est horizontale, symbole de
passivité, adjectif attribuée au rôle de la femme.
Dans l´autre cas ces pierres sont verticales, masculines donc. Le Bleu de
valeur 6 domine, celui de la passivité pourtant
la pomme d´Adam est pressente ici. Le Salvator Mundi récupère les couleurs de
Jésus sur la Cène de Vinci à Milan.
( on verra l´importance
de ces contradiction plus tard )
Passivité et activité ; Femme, Homme ; Bas et Haut, se symbolisent
par la croix, présente ici sur ce globe.
Faut-il s´en étonner, non ! Rappelons-nous de l´étude du
paysage déséquilibré de notre Dame du Louvre
« La gauche symbolise l´homme, le Yang
tandis que la droite serait la femme ou Yin. »
Nous n´avons fait que
croiser l´image de notre gauche avec la droite et vice et versa, comme
indique la décoration de l´habit,
avec ses bretelles qui ne passent pas aux épaules mais sur les bras limitant
ainsi le mouvement, rebroussant la tunique vers le haut.
Retrouve-t-on ceci sur
les autres copies ?
Sur le Salvator de Giampietrino le
strabisme est déjà sur l´original, invitant peut-être ainsi à ce jeu de
miroir.
Ce qui se trouve sur les images obtenues par PC, où en ayant une photo de
l´œuvre et en plaçant un verre au milieu du visage.
Un beau Christ Sauveur est un personnage assez inquiétant ou plus âgé et
sévère. Le dieu de l´A.T. ?
Sur le premier la ceinture est svelte et des seins aplatis par les bandes se
dessinent timidement.
Sur le Luini c´est plutôt le contraire,
la dernière image ressemble d´avantage à un visage ovale plus souriant, mais
barbé.
Le Salvator avec
empreinte « de Vinci » de Naples :
Il est vrai que l´image que j´ai de lui est moins bonne, pas trop de
changement avec la première phase de l´effet miroir,
mais la seconde est un visage plus nettement féminin avec moustache, comme
nos Saintes
Travesties !
Passons au Caprotti qui
cache un Léonard
Léonard
de Vinci s´inspira -t-il du Saint Suaire, aujourd´hui à Turin pour ce Salvator
Mundi?
Voyez cette
intéressante vidéo de Mr Emmanuel Cornu:
https://www.facebook.com/video/embed?video_id=10213436227232862
( Remarquez qu´à un certain moment on voit une
image qui rappelle la Joconde )
On sait qu´après 1471 Le Linceul fut
fréquemment déplacé, à Verceil, Turin, Ivrée, Suse, Chambéry, Avigliano,
Rivoli , Pignerol….
donc Léonard put le voir, peut-être quelque part. Qui sait ?
Voyons l´effet miroir sur le Linceul....
Etude des Couleurs par la Gematrie des deux Salvator
Mundi de la Collection Garnay
Le premier du Haut
celui dont la symétrie est moins marquée :
On a le Rouge, le Bleu et le Blanc => 2 + 6 + 9 = 17, l´Etoile du Tarot ou
15 + 2 => le Diable et la Papesse !
( voir Dirck
Crabeth :Allégorie du Christ Sauveur de l’Humanité de 1550 )
Le Rouge étant la couleur dominante ici, symbole de dualité, du féminin.
Mais aussi 17 => 1 + 7 = 8, La Justice, le Soleil du Haut qui se reflète
au Bas.
*
Le Salvator attribué à Vinci par le sfumato :
Le Bleu est roi ici, puis le blanc et enfin le « jaune doré »
=> 6 + 9 + 4 = 15 + 4 , le Diable et l´Empereur…très terrestre n´est-ce
pas ?
Mais aussi 15 + 4 = 19 , le Soleil, symbole de divinité.
19 = 1 + 9 = 10, soit le Bateleur et l´Hermite qui donnent la RouX de
Fortune.
Mais si on regarde l´image en HD on se rend compte que Vinci dessina avec du
Marron et non du Jaune
Alors on a 1 + 6 + 9 =>, le Bateleur, l´Amoureux et l´Hermite ou 15 + 1
=> le Diable et le Bateleur, mais le total est 16, la Maison de Dieu…
Au cours du temps, le graphisme de cette carte a beaucoup évolué.
Pour Jacques Viéville (vers 1650), le seizième arcane majeur du tarot de
Marseille représente un arbre sous lequel un berger et son troupeau
s'abritent du soleil.
Sur l'édition originale du tarot de
Viéville, le « berger », les bras écartés la tête levée vers le
ciel, semble recevoir une « pluie »,
ou manne céleste, détail qui est resté dans le tarot de Marseille, mais avec
des teintes plus catastrophiques de nos jours.
Dieu est bien nommé le Bon Berger !
Mais la Tour de cette Maison rappelle Magdala, car
Magdala vient de l´hébreu Migdala qui signifie tour.
Elle représente l'humilité par l'ego anéanti par l'épreuve : Destruction
violente des masques et autres montages fallacieux.
Salvatrice, le défi d'humilité peut être douloureux.
Lire le Symbolisme de
Marie de Magdala
Dans
les pays musulmans ce sont des TOURS qui protègent les Lieux dits Terribles
où le ciel et la terre s´unissent.
Ciel et Terre, le Masculin et le Féminin unis qui donnent ensemble la
Quintessence.
Dans la liturgie catholique on nomme Marie, Tour de David, Tour d'Ivoire
( d´y voir ), symbole de l'entretien perpétuel entre la divinité et
l'humanité.
Mais 16 ainsi obtenu peut devenir un 7, le Chariot, la carte des difficultés vaincues.
Où on retrouve les deux couleurs dominantes sur ces Salvator : le Rouge
et le Bleu, comme les chevaux de cet arcane. Ceux-ci sont parfaitement
opposés.
L'un rouge, symbole d'activité, est
pourtant placide sur cette carte, tandis que l'autre, bien que bleu-passif
semble fournir un gros effort.
À moins que son attitude n'exprime de
la hargne.
Le chariot porte un écusson où figurent les lettres S et M, initiales des
couples « Soufre et Mercure » et Spiritua et Materia…ou
Salvator Mundi…
Le personnage porte des épaulières de Janus .. de là peut-être les yeux
loucheurs ou strabiques.
Dieu n´a ni début, ni fin ( alpha-omega) il est le gardien des portes (
jugement dernier )
Le Chariot représente un roi guerrier, qui triomphe sur son char, un
conquérant qui voyage.
Après avoir réalisé l'amour inconditionnel, ( carte VI, l´Amoureux ) s'être
réalisé dans sa vie matérielle et spirituelle, l'homme a réussi son parcours,
le voile est levé.
Le chariot, numéro 7 du Tarot, est
aussi identifiable à la Grande Ourse, ( voir aussi ) qui se compose de 7 étoiles, avec Alcor
et nous montre le NORD.
Le symbolisme de cette constellation est
très riche que l´on parle de la Grande Ourse, du septentrion, des
hyperborées,
du char tirée par 7 cygnes d´Apollon, Dieu du Nord. Ce Nord qui est Le Point
Fixe, le Dieu de Pythagore ( cf. Le Pendule de Foucault d´U. Eco ).
Au Moyen Age et à la
Renaissance, la tradition géo-mystique de Guillaume
Postel situe le paradis
au pôle Nord.
S'élever vers le Nord
signifiait sortir définitivement de la caverne cosmique;
alors que descendre vers le Sud annonçait le retour au monde manifesté ou la
descente aux enfers, ici-bas.
Nord : Le monde crée, sorti du chaos par la volonté de Dieu, est orienté
Nord-Sud et Est-Ouest. On retrouve ici les dimensions du Temple.
La course du Soleil ne passe pas par
le Nord, elle a comme axe l´Est-Ouest ; la Naissance et la Mort
Ainsi au XVIIe siècle,
le pôle Nord était souvent apprécié comme un gouffre d'eau ( où tombe l´eau )
et comme un LIEU DE RENAISSANCE ET DE MORT.
C´est bien cette
gardienne des sources qui fut présente tant au moment de la mort comme de la
résurrection de Jésus.
*
Remarquons que la
majorité des Salvator Mundi sont en tunique rouge, sur chemise blanche et
cape bleue et que celle-ci, chez ses disciples, est fourrée de Jaune.
2 + 9 + 6 + 4 = > Papesse, Hermite, Amoureuse,
« souterraine »… Marie Madeleine ?
ou 11 + 10 = 21 => la Force et
RouX => le moteur du MONDE
Croisement sur le plexus solaire : Luini
On le retrouve chez
Luini : Jésus parmi les Docteurs
Ici le Christ, le Berger, le Sauveur fait le signe de l´Androgyne sacré tout
en montrant trois doigts de sa main gauche au niveau du cœur.
Ses couleurs : Blanc, Bleu et Rouge, ajoutons-y le Marron => 9 + 6 +
2 + 1 = 18 soit La LUNE
Arcane traditionnellement rattachée à l'archétype maternel/féminin.
Ses qualités physiques qui font que
sans produire de lumière, elle reflète celle du soleil, contribuent à forger
un symbolisme dual :
d'un côté le Soleil, source de lumière, actif, le Père / de l'autre la Lune,
reflet de lumière, réceptif, la Mère.
Le 8 est bien le chiffre qui symbolise la Lumière du Haut se reflétant au
Bas, mais aussi signe de l´Infini.
Le Sauveur du Monde serait-il pour certains une
femme ?
Quoi qu´il en
soit, il semble bien que Léonard détenait un savoir, une croyance, qu´il
transmit à ses élèves.
Eut-il accès, à travers ses mécènes, à quelques livres interdits par
Rome ?
Comme Diego Velázquez qui avait la
bibliothèque royale à ses pieds ! et l´on sait combien les rois sont
friands de livres interdits.
Pourquoi pas de Vinci ? Surtout si on se place à Florence et à Milan à
son époque. ( lire : DE L´ACADEMIE d´ATHENES à celle de FLORENCE )
J´ai démontré, je
pense, que ses œuvres se basaient sur des écrits apocryphes, comme ses trois
ici-bas :
Des Livres Sacrément Interdits
Livre Sacré Du
Grand Esprit Invisible
….Le panthéon, ainsi décrit, voit ensuite apparaître une série d'êtres
transcendantaux dont les principaux sont :
la VIERGE MALE BARBELO, L'ENFANT
TROIS-FOIS-MALE, la Vierge mâle Youel (un double de Barbelo) et
Esephech l'enfant de l'enfant ( UN DOUBLE DE L'ENFANT )
Ces émanations divines fonctionnent comme une double unité, c'est-à-dire
comme des principes mâles-femelles
comme il peut en être de Jésus
et de Sophia , la « Sagesse ». La Sophia chutée
devient par cette union la « Sophia-divine ».
Pour la plupart
des gnostiques, le Saint-Esprit s'identifie à une femme immatérielle, sœur et
épouse de Christos ;
l'âme est comme une
jeune fille emprisonnée dans le corps de l'homme, les souffrances de Sophia incitent
Jésus à la soulager et,
à travers elle, à délivrer l'humanité tout entière.
N´est-ce pas que cette Sophia va comme un gant à la Marie Madeleine de
la Cène?
Livre
de La Sagesse de Jésus Le Christ
Spontanément, la
lumière de ce commencement se révéla en un premier Homme immortel androgyne, afin que,
par cet immortel, les hommes pussent
atteindre le salut et s’éveiller de l’oubli grâce à l’interprète envoyé
qui est auprès de vous jusqu’à ce que prenne fin la pauvreté des brigands.
Sa compagne est
la Sagesse, la grande, destinée par le Père auto généré, depuis le
commencement en lui, à former une union.
Les brigands sont aussi nommés archontes et correspondent avec les anges
déchus et le dieu de l´A.T.
…..
Le fils de
l’Homme se mit d’accord avec la Sagesse, sa compagne, et se fit connaître
comme une grande lumière androgyne.
Son aspect masculin, d’une part, est appelé “le Sauveur”, “le Géniteur universel”.
Par ailleurs, son aspect féminin c’est “la Sagesse”, “la Génitrice
universelle” ; certains l’appellent “la Confiance”.
Livre Secret de Jean
Elle qui est la
première Pensée, l’image de cet Esprit, elle fut la matrice de tout car elle
existe avant eux tous.
Elle est la Mère-Père, l’Homme primordial, l’Esprit Saint, le triple mâle, la
triple puissance, le triple nom androgyne,
l’Éon éternel parmi les éons invisibles et la première à être sortie.
……..
D´autre par il est dit que « de la lumière pure qui entoure
l’invisible Esprit » regardez la sphère de cristal pur
avec ses trois points
Pour en savoir plus sur ces livres et cet enseignement reflété sur les œuvres
de Vinci, lire :
Léonard de
Vinci, le Gnostique, son Œuvre à Travers les Apocryphes
Salvador Dali
retrouvez-y les mêmes couleurs que sur les Salvator Mundi
Le même symbolisme, mais masqué sous la supposée folie de l´artiste..
… le sauvant ainsi de la censure dictatoriale.
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