Remarquons son ceinturons ou on peut
lire « I Jésus » Maria.
Notons son alliance de mariage…simple hasard ?
Tant son geste des bras qui dénote sa douleur, comme saint Jean serons très
repris dans la peinture.
Polyptyque du
Jugement Dernier ou "la gloire des pôvres" de Beaune
Voir en HD
Sans jamais avoir été peintre officiel de la cour de Philippe le Bon, il
commence après 1441 à répondre à de nombreuses commandes de l'entourage du
duc.
En effet, 1441 marque la disparition du peintre officiel du duc, Jan van
Eyck.
Celui-ci n'est d'ailleurs pas remplacé officiellement, mais le prince
n'hésite pas à faire appel à celui de la ville lui servant de résidence
favorite.
On retrouve sa trace dans les comptes
du duc pour des réalisations officielles en 1446 puis en 1458-1459, notamment
pour des polychromies de statues.
Mais c'est surtout pour l'entourage du prince qu'il reçoit ses commandes les
plus importantes Comme ce Jugement dernier (v. 1445-1449), commandés par
Rolin,
ou encore Le Retable des sept
sacrements pour Jean Chevrot, évêque de Tournai et chef du conseil du duc.
Ce merveilleux « Jugement Dernier » se trouve sur l´ autel de
l´ancien ancien Hôtel-Dieu : "la gloire des pôvres" de Beaune, son commanditaire fut Nicolas
Rolin,
le chancelier de l'État bourguignon. Peint entre 1443 et 1452 il est à
l'origine exposé au-dessus de l'autel de la chapelle de la grande salle des
pôvres malades,
pour que ceux-ci pussent le voir de leur lit pendant les offices; le retable
était fermé les jours de semaine et ouvert les dimanches et jours de fêtes
solennelles.
En 1836 cette oeuvre magistrale, chef d'œuvre absolu de l'âge d'or de la
peinture néerlandaise, fut découvert entièrement recouverte de badigeon à
l'Hôtel-Dieu de Beaune.
En 1875 les administrateurs des lieux décident de faire restaurer par le
Musée du Louvre de Paris, travail achevé en 1878.
Depuis 1975 il est exposé dans une salle aménagée du musée, à température et
degré hygrométrique constants, pour éviter les détériorations.
Il est un rare exemple, avec L'Agneau mystique des frères Hubert et
Jan van Eyck, d'une œuvre demeurée sur les lieux d'origine.
Sceau de Salomon
Jésus qui trône sur l´Arc-en-ciel de l´Alliance, sur la partie centrale,
dessine un triangle avec la Vierge et Jean le Baptiste.
Un autre triangle, inversé celui-ci, est formé par Saint Michel, archange, et
les porteurs des instruments de la Passion, autres créatures ailées.
Nous avons deux triangles
équilatéraux inversés et entrelacés : un Sceau de Salomon.
En son Centre : le Monde marqué par le TAU : tout a une fin. Tau
qui est repris, mais également inversé par l´auréole de Jésus :
renaissance.
Paon
J´avais déjà souligné l´importance de ce Saint Michel dans mes
Interprétations. Remarquez ses plumes : celles d´un Paon.
Le paon est le symbole du soleil,
tout comme ces dieux nés un 25 décembre d´une vierge, puis sacrifiés et
ressuscités. ( triade Patriarcale )
En occident, le paon passe pour un tueur de serpents, donc ses plumes sur les
ailes de notre saint Michel ne doivent pas nous étonner.
La couleur de ses plumes a la propriété de transformer le venin du reptile en
substance solaire.
La secte kurde des Jedizi ( adorateurs du Diable) donne au paon le nom de
Melek Taus ( roi Paon), messager de Dieu.
Pour la chrétienté sa chair passe comme impérissable, donc symbole du Christ
au tombeau, renouveau, résurrection par excellence.
Le rôle de peseur d´âme joué ici par cet archange, était tenu auparavant par
Abraham, ce dernier apparaît sur les façades de nos premières cathédrales.
Le Chœur
Remarquez que ce Polyptyque reprend la disposition des Eglises.
Dompteur de serpent sous le Christ et Chœur de Saints de chaque côté, sans
attribut ce qui est rare.
A
notre droite un homme nous regarde directement, à gauche une sainte
femme accompagnée de deux autres :
Marie Madeleine peut être, car
ses couleurs (le rouge et le noir), sont souvent utilisées par ce
peintre pour ce personnage.
La chaise de devant pourrait se confondre
avec le Baume.
Mais aussi à cause du numéro 3, car
Marie Madeleine est la somme de trois personnages féminins cités dans la Bible
que l´on considère, après maintes
discussions, comme étant la même personne : Marie de Magdala, de
Béthanie et la pécheresse ( triade matriarcale ).
Le nombre de personnages de droite et de gauche n´est pas le même et si l’on
compte tous les humains des cieux, cela nous fait un total de 22, Jésus
inclus.
( 22 juillet ? Sainte Marie
Madeleine) Mais aussi 22, nombre mystique car c´est celui des chapitres
composants l´Apocalypse.
22 sont les arcanes du Tarot, 22 lettres composent l´alphabet hébreux.
22 est le nombre de la Sagesse et du Savoir.
Ce n´est pas pour rien que ce sont à la fois des saints et Jésus qui forment
ce chœur.
L´Echelle de
Jacob
A gauche du Christ, la chute dans l´abîme, attend ceux qui n´ont su prendre le
bon chemin.
Tandis qu´à droite, un ange accompagne les revenants devant une église qui ne
contient qu´un escalier qui monte au Ciel, l´Echelle de Jacob.
Ici bas et haut sont dissociés. Pas de démon truquant la balance. A vrai dire
aucun n´est présent à simple vu. Ce qui est très innovateur.
( Lire le chapitre lié à cette fameuse
balance encore plus innovatrice et le démon caché côté Paradis )
Revenons sur la partie centrale. L´épée est accompagnée d´une inscription
gothique ( côté Enfer ); les lys aussi, bien que celle-ci reste transparente
( côté Paradis ).
Sous les lys le texte
écrit en blanc, en latin : « venite
benedicti Patris mei possidete paratum vobis regnum a constitutione mundi »
(venez, les
bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la
fondation du monde);
Sous l'épée écrit en noir : « discedite
a me maledicti in ignem aeternum qui paratus est diabolo et angelis eius »
(allez loin de
moi, maudits, au feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges )
Méridienne
L´alignement parfait entre les deux Tau coupant l´arc en son milieu, unissant
Ciel et Terre, est par définition la Méridienne partant du Point Immobile,
Dieu, le Père Créateur, qui n’est lui jamais visible chez Van
der Weyden.
Nous avons vu dans mes Interprétations que la balance de saint Michel forme un
angle de valeur 17º1 par rapport à la méridienne.*
Le point d´équilibre de la balance
est unit par une ligne oblique qui part du Méridien. Moi j´en ai tracé deux,
ma dernière se basant sur les écrits de Boudet.
Et mon ami Jacques fit de même en prenant comme base, la dalle de la
Marquise. Or regardez les deux instruments de musique des anges qui encadrent
l´Archange…
* Remarquez que Jean Le Baptiste a son genou bien visible, et Saint Genoux
est fête un 17 Janvier.
Confirmation ou simple connaissance de son sens ésotérique ?…
Refermons ce polyptyque…
Mais surprise ! Nous avons ici un très joli saint Antoine l´Hermite accompagné par un saint Sébastien.
Je rappelle que ce dernier ne mourut
pas de son supplice, mais qu´il fut soigné par sainte Irène et ses onctions.
Donc il survécut, la première fois.
C´est le patron des soldats et
spécialement des Archers : il est fêté le 20 Janvier .
Mais qui est ce personnage dont le
blason montre trois clefs imposantes
sous un ange peint en rouge, ange qui se détache visiblement de
l´ensemble :
Nicolas Rolin et son épouse Guigonne de Salins.
Les mains du commanditaire pointent vers Saint Sébastien tandis que le regard
de ce dernier semble se perdre sur le sol.
Par contre Saint Antoine, derrière sa
niche, espionne la Dame ou plutôt son livre ouvert, les mains de cette femme
pointent vers les pages.
Aurions nous un joli D ? Hélas
l´image n´est pas assez visible, ici.
Mais ce fait est plus que probable, car après étude des autres toiles de ce
Grand Maître, je puis vous assurer et vous pouvez vérifier que tous ces autres
livres sont ouverts sur une page où l’on observe un D.
D de Porte en hébreu ( Voir :
Pierre de Quatre, Boudet et d´autres Pierres )
Les regards de nos personnages forment un M et la page montrerait un D :
MD
Pour apprécier d´avantage l´ésotérisme chez Weyden, il est convenant de le
comparer à son élève, Hans Memling
dont le « Jugement
Dernier » est un bel exemple d´art,
mais carrant du mystère, ce qui rend les œuvres de son maître si
particulières.
Il n´y a qu´à regarder les plateaux de la balance, qui est si innovatrice
chez Rogier .
Pour connaître pleinement un artiste, il faut se pencher sur ces mécènes.
Voir au sujet de la balance et
de l´influence exercée sur lui par le
duc, Philippe le Bon.
Qui souvent confiait des
missions diplomatiques secrètes à ces artistes.
Polyptyque
fermé avec les commanditaires: Nicolas Rolin et Guigone de Salins, sa femme, saints Sébastien et Antoine
le Grand ; surmonté de l´Annonciation.
|
Nicolas Rolin
La mémoire de Nicolas Rolin, Chancelier du Duc de
Bourgogne Philippe Le Bon, a perdurée à travers les siècles grâce à son
Hospice de Beaune.
Le Pape Eugène IV plaça cette œuvre
de charité sous la tutelle du siège épiscopal.
Ce qui lui valu sa place sur le polyptyque du « Jugement » à côté
de Philippe le Bon.
''Moi, Nicolas Rolin (...), en reconnaissance des
grâces et des biens dont Dieu, source de toute bonté, m'a gratifié ; dès
maintenant, à perpétuité et irrévocablement, je fonde, érige, construis et
dote dans la ville de Beaune, au diocèse d'Autun, un hôpital pour la
réception, l'usage et la demeure des pauvres malades, avec une chapelle en
l'honneur de Dieu Tout-puissant et de sa glorieuse mère la vierge Marie, à la
mémoire et à la vénération de Saint Antoine, abbé, dont il portera le nom et
le vocable, en lui donnant les biens propres que Dieu m'a concédés''.
Les Hospices de Beaune
Remarquons d´abord, nous, les passionnés de Rennes-Le-Château, cette Salamandre chassant une mouche du heurtoir de la porte en chêne de
l´entrée.
L´Hospice de Beaune est
dédié à Saint Antoine, donc la présence de son image ne doit plus nous choquer.
D´autant plus que les principaux soins,
donnés dans cet Hospices, étaient dédiés à l´âme et non au corps.
Et Saint Antoine, fêté le 17 Janvier, n´est-il pas le patron des
cimetières ?
Comme celui des animaux domestiques
et des bouchers. Ce saint est souvent représenté avec un livre bien fermé.
Ne dit-on pas que Béthanie renvoie à la maison d´Anne, et qu´il s´agissait
d´une famille aisée?
La salle Sainte Anne de cet Hôpital
des « pôvres » accueillait les malades plus aisés.
Cette richesse dans le mobilier fut voulue par Rolin, mais cela choque pour
un édifice dédié aux pauvres.
« La richesse artistique des Hospices ne serait
pas complète sans les tapisseries et les tableaux, tous d'une rare beauté.
Le plus célèbre d'entre eux est sans conteste le "jugement
dernier", célèbre polyptyque de Roger Van Der Weyden.
Nicolas Rolin considérait celui-ci comme le plus grand peintre flamand après
le décès de Jan Van Eyck. »
( je fais un parallèle
plus loin entre ces deux peintres )
La Bourgogne de
l´Epoque
Créée sous les règnes de Philippe le Hardi, de Jean sans Peur, de
Philippe le Bon et de Charles le Téméraire, la Bourgogne du XV s. est un
immense État
qui chevauche la frontière de la France et du Saint-Empire
jusqu'en Flandre et au Brabant.
Densément peuplée, riche et commerçante, la Flandre
bourguignonne est un vivier d'artistes, à la même époque, seule l'Italie du
Nord est capable de rivaliser avec elle.
En outre, nombreux sont les
commerçants portugais, espagnols, italiens et français (comme les Arnolfini,
Portinari et Adornes) qui travaillent et résident en Flandre.
Ils contribueront par leurs achats et leurs voyages à diffuser
ce nouvel art flamand
Les personnages
Philippe le Bon fonde à
Bruges l´Ordre de la Toison d´OR. ( dernière image )La
cathédrale de cette ville garde l´une
des têtes de Jean le Baptiste.
Philippe III le Bon (1396-1467)
Duc de Bourgogne, de Lothier, de Brabant et de Luxembourg, Comte de Flandre,
d'Artois, de Bourgogne,Palatin de Hainaut, de Hollande, de Zélande et de
Namur,
Marquis du Saint-Empire, Seigneur de Frise, de Salines et de Malines, premier
chef souverain de l'Ordre de la Toison d'Or
Nicolas Rolin est le Grand Prieur de France de l´Ordre de saint Jean de Jérusalem ( Malte)
Pouvait-il être le mécène
d´un peintre ignorant ? Surtout si on tient en compte que Saint
Antoine est aussi le patron des fabricants de pinceaux, et des paniers
en osier.
Le nom de Rolin rapporterait aux Raulin du Pays de CAUX.
Et nous voilà en
Normandie ! Avec ses deux Arques.
Arques dans le Pas de
Calais : Ses nombreux espaces verts et les milliers de fleurs
ont valu le titre très convoité de Ville Fleurie (une fleur au niveau
national).
Elle se situe dans la vallée d´Aa .
Cette ville est quasiment sur le Méridien de Paris (c'est Saint Omer qui est sur le
Méridien) et occupe pratiquement la même position que son homologue audois.
Voir : Geoffroi de Saint Omer et l’Ordre d’Amus
Et Arques-la-Bataille, située à 6 km de
Dieppe : Du château d'Arques-la-Bataille, on peut observer trois vallées
principales :
les vallées de l'Eaulne et de la Béthune,
qui entourent le plateau d'Aliermont, et la vallée de la VARENNE.
Les livres de Maurice Leblanc ne nous renvoient-ils pas sans cesse à ce Varenne ? ( voir livre de
Patrick Ferté : « Arsène Lupin, Supérieur Inconnu » )
Le château d´Arques-la- Bataille est dédié à saint Eustache.( du grecque " eustachios", bon
épi !)
Eustache chassait le cerf quand il vit la croix entre les deux cornes de
l´animal. Cerf ou renne ?
Je vous laisse admirer le triptyque de Dürer : à gauche saint
Georges et à droite saint Eustache .
Nous avons deux autres saints Eustache :
- Saint Eustache (abbé de Fly), (v. 1178-1211) qui combattit l´hérésie cathare naissante
au LANGUEDOC.
- Saint Eustache (abbé de Luxeuil),
moine, (mort en 625), disciple favori de saint Colomban, auquel il succéda comme second abbé de Luxeuil en 611.
Ce Colomban est un personnage très particulier, qui rappelle les templiers
avant leur création. Tout de blanc vêtu il veut l´unité européenne déjà au
VIº siècle.
De son Irlande natale, il débarque à Saint-Malo, si près d’ALETH.
Il fonde sa fameuse
abbaye à Luxeuil–les-Bains dans les Vosges, où nous retrouvons une ville du
nom de SION ( Ville
au fameux pèlerinage à Notre Dame de Sion)
et en chemin une ARCHES !
Colomban : Etymologie latine : "columba", colombe ( Voir l´importance de cette étymologie pour la
suite de cet article )
Un autre saint Colomban (+959 ),qui n´ était
qu´un reclus irlandais mort à Gand en Belgique, est fêté le 2 février,
jour de la chandeleur.( Idem)
Béthune : Le nom déjà attire à
cause d´un descendant des premiers templiers, ( André de Montbard, oncle de
saint Bernard ) Gavin Montbard de Béthune,
,le
mystérieux chevalier du Mont-Sion, est précepteur de Rennes-Le-Château, comme
nous le présente Peter Berling dans « Les Fils du Graal ».
Béthune, Saint Omer…
Le Grand Bâtard de Bourgogne, Antoine, fils de Philippe le Bon, hérita les
biens de Jeanne de Béthune.
La ville de Béthune possède une tour
Constantin : "Turis Canstantini", datant du XV siècle,
et qui est l´entrée des caves, qui rongent le sous-sol de cette
ville.
|
Jan van Eyck, Weyden
et Robert C ampin, dit Maître de Flémalle
Jan Van Eyck et Rogier Van der Weyden eurent le même mécène : Nicolas
Rolin.
Mais aussi le même maître, Campin dit Maître
de Flémalle, bien que là-dessus tout le monde ne soit pas d´accord.
Sur quoi se base-t-on ? et bien
sur la ressemblance de certains retables.
Weyden
et Campin : « Sainte Marie Madeleine lisant »
Marie-Madeleine Lisant est l'un des trois fragments connus d'un
important tableau réalisé entre 1435 et 1438, par Weyden,
ce fragment est exposé à la National
Gallery de Londres depuis 1860.
Les deux autres étant au Museu Calouste Gulbenkian, de Lisbonne : la
tête de saint Joseph et celle de Sainte Catherine.
L'arrière-plan de ce fragment fut recouvert d'une épaisse couche de peinture
marron, une fois de plus !
La restauration et nettoyage réalisés
entre 1955 et 1956 révélèrent les autres personnages non complets ainsi que
le paysage visible à travers une fenêtre.
Il est rare, dans les portrait contemporains, de voir des femmes représentées
en train de lire,
donc si le personnage en question savait
lire c’est qu’elle était issue d’une famille noble.
La représentation de Marie-Madeleine par Van der Weyden est fondée sur Marie
de Béthanie, identifiée à l’époque du pape Grégoire Ier
,
comme étant la même personne que la prostituée repentie citée dans l’Évangile
selon saint Luc.
A partir de là on la représentera pleurant ou lisant ou faisant les deux
choses à la fois.
Marie-Madeleine ayant été présente lors de la mort du Christ et de sa
résurrection, elle est comme une porteuse de nouvelles, un témoin, et donc
directement liée au texte.
L’iconographie de Marie-Madeleine véhicule en outre l’idée du Christ en tant
que Verbe*, représenté par un livre,
avec Marie-Madeleine en lectrice
apprenant l’histoire de sa propre vie dans un moment de réflexion et de
repentance.
Son dévouement envers la lecture reflète son statut traditionnel
de prostituée repentie pieusement, ainsi que de prophétesse ou voyante.
(Lire aussi : la prophétesse ou voir l´index de ses chapitres et *à propos du Verbe
voir aussi Jean et/ ou Marie Madeleine )
A la Renaissance, l’image de Marie-Madeleine sera celle d’une femme ayant
baigné les pieds du Christ de ses larmes et les avoir séchés avec ses cheveux.
Elle symbolise le « sacrement de
l'onction Chrême et Onction » en versant le précieux nard sur les pieds
du Christ sur sa tombe.
Le dessin de Stockholm, attribué au Maître du Koberger Ründblatter,
représente probablement la partie du retable situé à gauche de
Marie-Madeleine,
avec Vierge à Enfant entourés des deux Jean le tout béni par un évêque, saint
Donatien ?( remarquons le ressemblance avec celui de Van Eyck )
Deuxième image reconstruction employant les deux autres panneaux portugais.
La position dans
laquelle Van der Weyden représente Marie-Madeleine est proche de celle
adoptée, pour un certain nombre de personnages religieux féminins,
par son maître Robert Campin et son
atelier, dont Weyden fit partie. Elle ressemble, dans le thème et dans le
ton, au portrait de sainte Barbe ( image au dessus)
Et à la suivante
Vierge à l'Enfant avec
des saintes dans un jardin clos de Maître de Flémalle.
L'influence de Campin se remarque
dans le portrait de sainte Catherine assise et lisant, et dans les lourds
plis de sa robe brodée.
Sainte Barbe versus Marie
Madeleine : nous avons deux femmes vêtues des mêmes couleurs lisant
devant une fenêtre
à travers laquelle on voit, dans un
cas un ruisseau qui zigzague, dans l´autre un chemin qui mène à une tour, puisqu´il s´agit de
sainte Barbe.
Le meuble est quasiment le même. Le
livre ouvert, protégé par un linge…montre un D.
Nous avons déjà constater
l´importance de ce fragment de tableau, « Sainte Marie Madeleine
lisant », qui nous est parvenu à travers les siècles,
dans mes Interprétations et son
importance par rapport à la Méridienne.
Weyden et Campin ou les Livres à D
Campin : Triptyque
de Mérode ou Triptyque de l'Annonciation
Un autre livre ouvert sur un D chez Flémalle, cette fois-ci sur l´ Annonciation
de Merode. Simple
hasard ?
Voyez cette autre Annonciation de Flémalle avec deux livres à D, puis la
suivante ou la Femme ne regarde pas son petit, mais le Graal posé sur la
table.
Le livre avec D est protégé par un linge fin.
Sur la cheminée une céramique montre Saint Christophe le géant, ce saint
n´est autre que la christianisation d´Enée revenant de Troie.
Fondateur de Rome, les Mérovingiens descendraient de lui.
Revenons à Weyden et à
ses Annonciations ou autres tableaux à livres ouverts
Celle de l´image au dessus puis cette autre
Annonciation avec D
Livre tenu par saint Jean du triptyque de Braque et celui que lit Marie Madeleine,
tous deux avec de Jolis D
Il n´y a pas de doute ce D ou Porte désigne les Saintes Ecritures.
Sur bon nombre de tableaux les mêmes personnes semblent
avoir posé comme modèles , chez nos deux peintres.
Eyck et Weyden
Peu de temps après son arrivée dans la
ville, Rogier Van Der Weyden peint le retable de l'autel de la confrérie des
peintres de Bruxelles
à la collégiale Sainte-Gudule, dédié
à saint Luc, patron des peintres. Lieu où il sera enterré.
Il n'hésite pas à donner ses traits au saint patron des peintres. Le tableau
est par ailleurs directement inspiré de La Vierge du chancelier Rolin,
que ce peintre n'a pu observer
que dans l'atelier de Jan van Eyck, signe des liens qui unissent les deux
artistes.
La composition entre cette le polyptyque
de Ghent de van
Eyck et celle de Beaune de Weyden est semblable, bien que cette
dernière soit plus simple.
Ouvrons le retable de van Eyck:
Le livre de la
Vierge montre un M, il est protégé par un linge.
Saint Jean
Baptiste montre bien aussi le sien qui lui n´est pas protégé. On a plusieurs
lettres majuscules, mais hélas pas trop nettes.
Malgré tous les détails de ce
travail, les lettres chez Eyck ne sont pas aussi claires que chez Weyden. (
du moins sur le Net )
L´Adoration de l´Agneau Mystique
Une inscription sur le cadre d'origine indiquait
que Hubert van Eyck maior quo nemo repertus (meilleur que quiconque)
avait débuté la peinture du retable,
mais que Jan van Eyck qui se qualifie lui-même de arte secundus
(deuxième meilleur dans l'art) l'avait achevé en 1432,
cette date étant contenue dans le dernier vers, « VersV seXta MaI Vos
CoLLoCat aCta tVerI », au moyen d'un chronogramme.
Le panneau inférieur gauche d'origine, connu sous le nom Les Juges
intègres, fut volé en 1934.
Deux panneaux du
retable ( envers et endroit ) furent volés par Arsène Goedertier, sacristain
de l'église.
L'un d'entre eux, saint Jean Baptiste fut restitué par le voleur, mais
il mourut avant de dire où se trouvait le second, « Les Juges
intègres ».
Il n'a jamais été retrouvé, mais remplacé par une fidèle copie, réalisée en 1945
par Jef Vanderveken d'après une copie faite en 1559 par Michiel Coxcie,
encore lui !
Ce panneau figure en bonne place dans la
roman d'Albert Camus, La Chute.
En 2010, le journaliste d'investigation néerlandais Karl Hammer publie
Le Secret du Panneau Sacré, dans lequel il décrit méticuleusement
l'implication de plusieurs
groupes religieux
du Vatican et des services de
renseignement britanniques, et leurs tentatives de récupérer le panneau
disparu.
( Lire à ce
sujet )
Remarquez le Lambos et la
Fontaine sont alignés ***
Que de livres ouverts mais même conclusion : peu lisibles, du moins sur
le Net.
Le Géant
Christophe vêtu du rouge royal, Enée, est du côté des saints pèlerins.
Côté Ermites, saint Antoine doit y être, mais aussi notre
Marie Madeleine qui est incluse dans ce groupe, par son isolement dans la
grotte.
Elle porte son pot de Baume, accompagnée par une autre femme, son homonyme
égyptienne ou Marthe sa sœur ?
Les soldats du
Christ : l’écu rappelle celui de nos Saints Michel, la Croix rouge avec un angle
de 90º est aussi une Méridienne.
La lance est inclinée par rapport à la perpendiculaire de la croix, de 17 º.
Le Jugement Dernier
Belle composition avec le Christ
comme Axe Mundi mais le contenu ésotérique n´est pas aussi frappant, ni aussi
complet que chez Weyden.
Saint LUC dessinant la Vierge ( Weyden ) et La Vierge et le Chancelier
Nicolas Rolin ( Eyck )
L´Analyse de ce Weyden se trouve sur la seconde page de ce travail.
Chez Eyck
Deux piliers, l´un marqué par une fleur à quatre pétales, le monde matériel,
du côté de Rolin.
Le chancelier est béni par l´enfant, immortalisé par son œuvre sociale.
L´exécution de cette table est
magistrale.
Les paons en sont témoins, ce sont les oiseaux d´Héra, elle qui aurait semé
sur leur queue les cents yeux du berger Argos, après que celui-ci eut été tué
par Hermès.
Cette queue se renouvelle toutes les années, ce qui fait d´elle un symbole
d´immortalité. Ils ne font pas la roue :
donc aucune vanité n´est la cause de cette œuvre, apparemment
bien entendu car le fait de la commander est déjà vanité..
Nous pouvons dire qu´artistiquement
parlant, la composition de Eyck est plus riche. Mais celle de Weyden renferme
des surprises. Que je réserve pour la fin.
L´homme de ce
portrait appartient à l´Ordre de Saint Antoine, par son collier. Les
œillets aussi sont pleins de symbolisme, mais là, je vous laisse chercher ….
Le titre de ce retable
m´attira : la « Vierge
De la Fontaine » , mais ma surprise fut de retrouver ce «
boulier » soutenu en oblique par
rapport au pli du paravent rouge,
si près de la fontaine. ( voir mes
Interprétations desquelles participe
le triptyque dit des Rois Mages de Weyden )
Vierge devant
le Chanoine Georges Van der Paele
Nous avons saint Donatien, patron de Bruges à notre gauche et saint Georges
derrière le commanditaire qui porte ce prénom.
Les détails sont
important ainsi celui-ci transmet que la force est vaincue à son
tour par la force
Mais surtout cette image avec ses trois détails.
- Cet oiseau que l´on retrouve sur les blasons et qui est appelé
« titi »
- Le bouquet tricolore
- L´alliance de la Madone
- Le tapis avec fleurs à 6 pétales, Haut et Bas. Contrairement aux motifs du
centre de ce tapis :
fleurs à 5 pétales ( l´homme) contenues dans des étoiles à 8 branches :
Eternel Retour.
- Le livre du chanoine ouvert sur un joli D.
Jan Van Eyck La Madone au Chanoine Van der Paele 1434
La partie technique est plus développée
chez Eyck, sans aucun doute, mais les peintures de Weyden semblent aller plus
loin dans le contenu du message à transmettre.
Vous pouvez faire de même avec les autres artistes de l´époque, et ils sont
nombreux !
Van der Weyden a quelque chose de particulier, qui se retrouve sur bon nombre
de ses œuvres.
Découvrons d´autres Weyden
|
Triptyque de Braque : la
Sainte Famille
Le triptyque fermé est une Vanité commandée par la jeune veuve de Jean
Braque, Catherine de Brabant. L´inscriptions en français sur les bords dit
ainsi :
«Voyez, vous qui êtes si fier et avare,
mon corps était une fois beau, mais est maintenant de la nourriture pour les
vers .. »
Sur la croix à droite
nous avons en latin cette fois un passage de l'apocryphe Livre de
l'Ecclésiastique (chapitre 41, 1-2) et déplore l'amertume de la mort.
Le passage
dit ainsi :
O mort,
que ton évocation est amère à l'homme qui vit tranquille au milieu de ses
biens, à l'homme qui n'a pas de soucis, à qui tout réussit et encore assez
vigoureux pour s'adonner au plaisir.
O
mort, ta sentence est bienvenue pour l'homme dans le besoin, dont les forces
diminuent, dont l'extrême vieillesse est accablée de toutes sortes de soucis,
qui se révolte et qui a perdu l´espérance.
Ne cherchez pas dans vos bibles conventionnelles car ce livre s´arrête au
chapitre 12.
Son véritable titre, celui qui lui est donné par l'ensemble des manuscrits
grecs, est Livre de Sagesse de Jésus fils de Sirach.
Pendant des siècles, le livre fut connu
seulement par les versions grecques (sous deux formes), syriaques et latines.
En 1896, le texte hébreu, qui était
encore connu de saint Jérôme et fut utilisé par les rabbins jusqu'au XIIe siècle,
réapparut parmi les nombreux
manuscrits découverts dans la Geniza (dépôt des livres
saints hors d'usage) de la synagogue karaïte du Vieux-Caire.
L'ouvrage est très long (cinquante
chapitres et un appendice)
Cette vanité ouvre sur l´Espérance de la rédemption, sur Jésus Christ qui
dit : "je suis le pain vivant et je suis
descendu du ciel".
C´est de la Parousie dont il est question.
La vierge récite un
passage du Magnificat, cantique chanté par la Marie après l'Annonciation,
lors de la Visitation à sa cousine.
Également appelé Cantique de Marie, ce chant est tiré de l'Évangile selon Luc
(chapitre 1, versets 46 à 56).
Il souligne le lien profond entre l'Espérance et la Foi chez le croyant.
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon
esprit en Dieu, mon Sauveur ! »
Alors que saint Jean
dit : « Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. »
Et Jean Baptiste : « Voici l´Agneau
de Dieu qui enlève le pécher du monde »
Toutes les inscriptions sont en volute, signe de la parole vivante, du
message adressé en prière et bénédiction, sauf celle de Marie
Madeleine !
L´inscription sur sa table fait allusion à son onction de parfum et de larmes
séchés par ses cheveux.
Marie Madeleine, ne semblant point repentante, pleure tenant son pot de
baume, ce qui est hors de contexte, car le Christ est descendu du ciel.
mais conforme au texte qui l´accompagne au dessus et au revers, associé avec
la blason de la veuve de Jean Braque et à l´inscription de la croix.
Remarquons que le paysage est unifié sur les trois tables, on voit le baptême
derrière Jean.
BRAQUE, UN PORTRAIT DE
FAMILLE, avec le cousin
à gauche, Jean le Baptiste qui tient un livre inversé avec un joli D, D
de Descendance ?
Le D est la Porte, le 4, chiffre de la matière. Porte qui s´ouvre aux
chrétiens par le baptême.
Il désigne Jésus, comme lors du
Baptême Initiateur. Il porte le
rouge.
Il trône toujours à gauche de Jésus comme pour le Jugement Dernier, place
qu´occupera avec le temps l´autre Jean.
Ici il est donc inversé pour intercaler hommes et femmes.
La Mère, le Fils et son autre fils…adoptif. L´Héritier en tous cas, car Jean
par son geste imite Jésus.
Il porte le Graal mais sans dragon, ni serpents, symboles
qui lui furent attribués avant l´aigle noir.
Et là on pourrait le confondre avec Joseph d´Arimathie dont la légende le
fait porteur du Saint Graal. Mais qu´est-ce que le Graal ? Arimathie
était l´oncle de Jésus.
Saint Jean n´a ni son évangile, ni l´apocalypse contrairement à Jean Baptiste
qui n´a rien écrit, lui.
Sur tous les Weyden, Jean porte des couleurs contraires à celle de Jésus sur
ses habits.
Il n´y a qu´à partir de la crucifixion, que Jean porte le rouge, dont il
semble même avoir pris la sainte tunique comme héritage.
Rouge foncé ici, au contraire de
celle de l´autre Jean, le Baptiste.
Ici Jésus est habillé de noir, la couleur des Initiés.
Et Marie Madeleine …
que Vient-elle faire sur cette « photo » de famille ?
Quelle place a-t-elle ? Si c´est Marie de Béthanie,
c´est à dire appartenant à la maison d´Anne, elle est donc parente de la
Vierge.( Lire plus haut Marie Madeleine Lisant )
Fermons ce triptyque : Un crâne du côté de Jean le Baptiste et une croix
du coté de Marie Madeleine, avec ces belles inscriptions.
Les symboles associés à Marie
Madeleine à travers le temps sont le baume, la croix, le crâne et le livre.
Tous ici présents.
Un parallèle est fait entre elle et la veuve Catherine de Brabant, dont le
blason de son défunt mari est une gerbe de blé coupé.
Blé symbole christique de communion, qui rapporte au parles de Jésus, «
je suis le PAIN »
Etant passionnée des secrets de Rennes je ne puis faire qu´un parallèle entre
ce revers et la carte Boudet : décalons la Rose Ligne 17º1, sur la carte à notre gauche,
c´est à dire plus au centre, nous obtenons une parallèle qui
sépare la Gode et sa croix près du Dé du « Cap de l´homme-moor »…
et puis n´est-il pas question de blé ?
Voir : Une Signature
Bien Particulière, celle que Weyden laissa sur la coiffe de cette Marie
Madeleine, au Louvre, au
chapitre suivant
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Triptyque de la Chartreuses de
Miraflores à Burgos
Ce beau triptyque porte le nom de la
chartreuse, près de Burgos en Espagne où Weyden passa un long séjour. Il est
à présent exposé à Berlin.
Aujourd´hui nous pouvons encore admirer un triptyque dû à son école, une de
ses crucifixion à côté du magnifique autel.
Ces scènes qui sont sensées se dérouler dans un jardin, crèche ou calvaire,
Rogier les a transporté dans un palais.
Regardons la troisième partie ce NOLI ME TANGERE avec Marie Madeleine qui
est la Patronne des jardiniers
Derrière, nous avons une belle porte
divisée en deux à la mode gothique, à travers laquelle nous voyons Jésus
sortant triomphalement du tombeau.
Marie Madeleine est loin de vouloir le toucher, elle a l´air plutôt étonnée,
voir peureuse. Son livre est posé à ses côtés, mais fermé.
Sur la sculpture du pilier derrière elle, est représenté la Force.
Le langage des mains semble important, regardons le de plus prés.
La main gauche de Jésus fait le Geste de Bouddha ( mudra) dit de
l´argumentation. Il manquerait la Roue de la Loi, mais nous savons qu´il a un
stigmate dans la paume.
Son autre main nous rappelle le symbole alchimique de la Transmutation.
Dans les cultures sémitiques, main est synonyme de puissance ( Jad) ;
elle exprime le pouvoir du souverain et représente donc un symbole royal.
Touchez quelque chose avec la main réfère, de toute façon, à un pouvoir
magique.
En Inde le mudra de Kali, « l´abaya-mudra », est représenté main
levée, paume en avant et doigts étendus : Kali par ce geste délivre ses
fidèles de la peur.
Tantrisme de la main droite : méditation intérieure jusqu´à la contemplation
de Vishnu ou de Shiva, c´est la vie de l´harmonie.
Tantrisme de la main gauche : recherche de la délivrance par
l´arrachement et la rupture de toutes les formes,
l´équivalent de « nivritti-marga », le retour, la libération
radicale de l´esprit.
Ce tantrisme est assimilé aux cérémonies sexuelles jusqu´à atteindre à la « maithuna »,
union amoureuse, où se révèle l´Unité Primordiale.
Le terme de main gauche est ici justifié par le fait que la gauche est le
côté de « Parvati, la shakti » de Shiva qui est traditionnellement
assise sur sa cuisse gauche
donc le
côté du féminin et de la beauté ( regardez Marie Madeleine ). Malgré les
couleurs bleu et blanc il ne peut plus s´agire de la Vierge Marie,
qui habille le rouge au centre de ce
triptyque.
Lever les deux mains indique le désir de se tourner vers le ciel et d´en
recevoir les dons.
Le Rouge soit le 2 est symbole de dualité par contre le Bleu et le Blanc
=> 6 + 9 = 15 ( le Diable du Tarot ) => un 6, l´Amoureux, mais aussi le
Haut qui Touche le Bas.
L´œil artistique : j´aimerais
attirer votre attention sur la transparence des larmes de la Madeleine comme
sur le dessin de l´anatomie des bras de Jésus,
les veines sont bien visibles, très
réalistes…pour un mort. Ses plaies sont encore rouge-feu.
L´œil de la chercheuse : Ce
pilier au milieu de la porte qui sépare
la Madeleine de l´Homme Mort , me rappelle la Méridienne ou sa
parallèle.
Manie ? Regardez ce Christ
sortant du Tombeau, Arca, dans le fond de la scène, et la direction du
sceptre…
Ma ligne rose part bien du tombeau dit d´Arques avec un angle de 17º1.
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Triptyque fermé des Sforza
L´extérieur, nous montre saint Geronimo
et Saint Georges.
L´angle de cette lance est juxtaposable avec celui de Saint Michel terrassant
le dragon du Saint Sulpice à Paris ( Interprétations )
Gérôme écrivit sur le saccage de Rome par les troupes d´Alaric en 404.
C´est le Patron des traducteurs par son travail sur la Bible en latin, il consulta des documents hébreux pour avoir une traduction
plus fidèle que celle de la Vulgate.
Sa traduction commença par le Livre Des Rois, évita le livre de Sagesse,
l´Ecclésiastique, Baruch et Macchabée.
Il habita Belém, fut l´ami du maître et docteur en théologie Bar Ananias.
Ce saint Gérôme enlevant cette épine de la patte de ce lion, qui peut
représenter Judas, est assez parlant par lui même.
Voyez que les pans du chapeau de
Gérôme sont parallèles à la lance de Georges.
Tout ceci n´est qu´un
« apéritif », pour comprendre que cet artiste de talant cache bien
des choses sur ses tables.
Si vous êtes resté sur votre faim, alors attaquez le plat suivant, plus
savoureux .
Suite sur…
Saint Luc dessinant la Vierge
&
Le triptyque de Sainte Colombe, dit
des Rois Mages, Clef de la Porte de l´Aiguille Creuse.
Une Signature
Bien Particulière, celle que Weyden laissée sur la coiffe de Marie Madeleine
( Braque), au Louvre
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