Triptyque
dit des Rois Mages, clef de
l´Aiguille Creuse
Voici tout simplement
comment ce triptyque fut introduit dans l´énigme.
Mais s´agit-il bien de celui-ci ? Sans aucun doute !
Regardons bien ce chef-d´œuvre, il est plein d´ anachronismes :
bizarreries du retable dit des Rois Mages, panneau central.
Partie
centrale : Noël à Bethléem ?
Quel anachronisme ! représenter le Crucifié sur le pilier de l´étable.(
sans croix)
Mais après l´étude de Van der Weyden ,est-ce une grossière erreur de sa
part ? Ne l´aurait-il pas placé
là que pour attirer notre attention ? A la façon des N inversés ?
Lire l´influence du Duc sur ses
artistes.
Le regard du bœuf va vers le cou de la Madone, chakra du Verbe. La vierge
pose sa main sur la poitrine, celui du Cœur. Son petit est placé sur le
centre suivant de la Kundali. Sans aucun doute nous avons affaire à un
initié.
L´abreuvoir est fermé par deux grandes plaques, comment vont donc manger ces
bêtes ? Etonnant pour un étable. Ces plaques ressemblent à du cuir et
c´est bien à l´aide de deux morceaux de ce matériel dont l´on scellait les
tombeaux avant la Renaissance.
Un crucifié et un tombeau… de quelle Marie s´agit-il ? Remarquons que la
scène se passe sous la croix.
Le présent du Roi mage est posé sur le tripode comme un flacon de baume, à
côté du tombeau… Est-ce Marie Madeleine ? S´agirait-il de la Descendance
de Jésus ?
Le chapeau du Roi au sol à bien la forme d´un M…M de Marie, mais est-ce
Madeleine ?
Au pied du troisième roi un lévrier, pour lever le lièvre ?
Saint Joseph sur les dernières marches d´un escalier en colimaçon ( symbole
de l´initié ) qui descend aux caves (du Roi ?) , à ses pieds une
araignée ( à Rennes ou a régné ). Il n´est pas auréolé, de quel joseph
s´agit-il ? Arimathie ? ou saint Jean ? Avouez qu´il ressemble
au Luc dessinant la Vierge. Il s´agit d´un autoportrait de Weyden.
Remarquons aussi le parallèle entre la structure de ces cavités avec
l´escalier et les écrits de Claude Perrault, architecte et médecin qui
participa à la construction de l´Observatoire de Paris, qui explique
l’utilité historique de bâtir autour du puits zénithal afin de conserver intact
l’accès à la cavité souterraine qui sera connue sous le nom de Notre Dame de
Sous-Terre. On accédait à cette antique chapelle par quelques escaliers à vis
et on y contemplait alors une petite vierge noire retrouvée lors des travaux.
Ce fut un 21 juin, jour du solstice et la saint Jean Baptiste que furent
tracés au sol les plans du bâtiment destiné à être celui de l´Observatoire de
Paris. Par contre ce fut un 17 janvier, que choisirent Perrault et Cassini
pour faire leur dépôt dans l’oratoire prévu à cet effet, de la statue de la
vierge ‘noire’ au fond des souterrains de l’Observatoire de Paris.
Symboliquement et étymologiquement parlant une crypte est une grotte, or
grotte vient du mot grec kruptos, qui veut dire secret.( delà le verbe
crypter ) Le sens détermine la fonction. Il s’agit en général d’une cavité,
naturelle ou artificielle, creusée dans un rocher ou tout simplement dans le
sol.
Saint-Sulpice le Pieux, que nous retrouverons plus loin, était évêque de
Bourges,( ville traversée par le Méridien 0 ) il mourut le 17 janvier 644.
L´église de Saint Sulpice de Paris porta jadis le nom de SAINTE-CROIX puis de
Saint Vincent et de Saint-Germain.
Faut-il s´étonner si derrière Joseph il y a un personnage s´appuyant sur
l´arc d´un pont, portant un pendule rouge : L´arc de la Méridienne ou
Rose Ligne. Ce Méridien rouge ne passe-t-il pas par l´arc du pont des Pontils
où se trouve le tombeau dit d´Arques ? ( voir Interprétations
)
Du moins l´ancien Méridien, avant les calculs de Cassini, plus exacts. Car
méridiennes, il y en a toujours eu ! Et des méridiens 0 ont coexistés en
même temps, des plus officiels, aux plus secrets.
Le
paysage :
A cette époque, début de la Renaissance la perspective des paysages n´est pas
encore respectée.
Regardons ce retable sous cet angle.
Si nous nous plaçons devant le tombeau d´Arques : outre les montagnes,
nous avons Alet à notre droite avec sa cathédrale gothique, à la belle étoile
de David.
Puis Couiza dans la vallée et Rennes-Le-Château haut perché. ( sous le
premier arc de droite )
Devant nous une cité thermale avec sa
cupule si caractéristique de ces villes : Rennes-Les-Bains.( haut du
crâne de Marie )
A notre gauche le donjon d´Arques.
Détail :
Nous avons dit que la Méridienne était l´Axis Mundi, l´Arbre du Monde;
regardons le paysage derrière ce Joseph. N´avons nous pas qu´ un seul arbre
qui se trouve juste sur le prolongement
du pendule rouge. Avec un homme assit à son pied, tient un instrument qui
coupe le tronc ( parallèle à la canne de Joseph ), avec un certain angle…
Cela confirme mes Interprétations des tableaux se rapportant à
Rennes-Le-Château et leur point commun : L´angle de 17º1 à tracer à
partir de la Méridienne Rouge au niveau des Pontiles.
Côté gauche du triptyque :L´Annonciation
Angle formé par le sceptre de l´ange et sa voix ( lettre ) ! Cette
fois-ci le sceptre décrit une droite de gauche à droite, par rapport au pan
plié de la toile du dais du lit.
Coté droit :
Présentation au Temple
Qui est cette femme habillée aux couleurs de « Marie Madeleine
lisant » son livre ( sulfure )
A la coiffe si particulière du
Triptyque de la Famille (Braque), sur sa longue chevelure.
Elle porte un petit panier en osier, avec les oiseaux du sacrifice. Saint Antoine, fêté le 17 Janvier
est le patron des travailleurs de l´osier .
Cette femme est visiblement enceinte. Absente de la scène qui se déroule près
d´elle, elle pose ses yeux sur nous ! Que veut-elle nous
communiquer ?
Suivons Sainte Colombe jusqu´à l´Aiguille
Creuse
Cette œuvre si particulière, comme nous
allons le voir, porte le titre de Sainte Colombe. Elle fut réalisée
pour l'église du même nom de Cologne.
Est-ce un hasard ? non !
Car c´est dans cette ville où se situent, les reliques des rois mages.
Mais est-ce bien la seule raison ? Le lien donné par Maurice Leblanc
serait-il si faible ?
Sainte
Colombe , le personnage :
Née en Espagne, d'une famille royale, cette
vierge fut touchée par la foi. Sur son chemin à travers la Gaule, assoiffée, elle
obtint par la prière qu'une fontaine jaillît. Baptisée à Vienne en Dauphiné
elle partit à Sens, près de la ville qui porte son nom, où la religion
chrétienne gagnait chaque jour de nouveaux adeptes.
Là, en 274 l'empereur Aurélien la martyrisa sur le chemin qui conduit au
village de Saligny, à la fontaine d'Azon entre les villages de Saint-Clément
et de Saint-Denis.
Un pèlerinage se déroulera désormais sur ces lieux dans une
chapelle détruite plus tard par les révolutionnaires.
De nombreux miracles sont accordés à sainte Colombe :
Aubertus, un prince aveugle d'une illustre famille, déposa du sang de la
vierge sur ses yeux et recouvra la vue .
En 1119, la sécheresse annonçait une immense famine quand son corps fut
transporté à l'église Saint -Etienne, premier martyr, après les prières, une
grande pluie sauva le peuple de la famine.
En 1142, une nouvelle basilique fut érigée. A la Révolution elle fut pillée
et détruite et les reliques de la sainte furent déposées à la cathédrale de
Sens.
En 1851, le chanoine de La Rochelle construisit une châsse où ses reliques
furent transportées le 28 août 1853.
Retenons la provenance de son sang
royale miraculeux :
Sang Real de l´autre côté des pyrénéens. Ce qui reviendrait à dire
Graal ! Dont la légende nous dit que ce fut Saint Laurent qui, afin de
le sauvegarder du pillage de Rome, l´apporta à Huesca d´où il était
originaire. ( Huesca , Osca en latin, Ourse, voir plus bas )
Elle est liée aux sources spontanées, son sang est curatif des yeux. Son
pèlerinage est dû principalement à ce facteur, et à la fertilité de la terre.
Une Isis… qui rappelle Notre Dame De Marceille dans le Limoux ( Aude ) qui soigne les yeux gâtés avec l´eau de sa
source. Mais aussi à l´Archange Raphaël et le poisson de Tobie, qui gagna ASMODÉE
et recoupera la vue de son père.
Oraison à sainte Colombe :
"Dieu, Père
tout-puissant, qui pour la purification des jeunes mères avez prescrit de
vous offrir deux petites colombes, par les prières de votre martyre Colombe,
lavez-nous de la souillure des péchés ".
voir Luc (2-22, 39) et Lévitique (12-8).
Serait-ce notre dame de vert vêtue?
On la représente souvent richement vêtue et tenant à la main l'épée de son
supplice. A ses pieds, une ourse tient un jeune garçon terrassé au
sol.
Enfin Sainte Colombe c´est le 31 décembre, époque à laquelle, jadis
on fêtait la circoncision de Jésus. Les deux colombes devaient laver la
souillure de la couche, pour la femme. Ce n´était qu´alors que la mère
pouvait présenter son petit, c´est à dire entrer dans le Temple.
Donc sur ce Triptyque nous avons les étapes suivantes : Annonciation,
Naissance, Circoncision, Purification et Présentation.
Sainte Colombe, les Villes.
La sainte fut enterrée dans une ville qui porte son nom, près
de Sens, ( 89440) avant de partir pour la Rochelle. Moi je vous propose un autre voyage, car à 91 km de là, il y a
une autre ville de Sainte Colombe, direction Sud-Est ( Bourges )( 58220 ) La
route traverse le Vézelay et
le Bois de la Magdeleine.
En chemin nous allons rencontrer de toponymes intéressants : Mélusin , nous sommes dans sa région de la
Fée, Maison de Dieu , Montmarte, Tharot, Avallon, Fontaine Salée, Presle,
Bellary et son Grand Rond, les Taules, on nomme ainsi les dolmens, Saint
Sauveur-en-Puisaye, la Crotte puis
Varennes-les-Narcy etc.. et à 40 km de la ville de Saint Sulpice !
L’église du village a été construite au XIII° siècle. A noter, fait
intéressant, que cette église renferme plusieurs statues des XVI° et XVIII°
siècles, inscrites à l’inventaire des monuments historiques, liste
exhaustive :
Saint Antoine, statue en pierre, fêté le 17 janvier ;
Saint Marc, statue en pierre, fêté donc le 25 avril !
Sainte Marie-Madeleine, statuette en bois doré, fêtée le 22
juillet ;
Sainte Colombe, statuette en bois doré, fêtée le 31
décembre ;
Et un Christ en croix, en bois polychrome.
A noter encore que sur la place de l’église, il y a un
tilleul, classé également, très âgé car planté là par Sully, le ministre
d’Henry IV au XVII° siècle.
Le village de Sainte Colombe les
Bois se situe à 10 km du centre du
Triangle d´Or, au Nord-est : Rennes-le-Chateau, Gisors, Stenay et Sainte-Colombe
Le Centre du Triangle d´Or :
Stenay, Gisors, Rennes-le-Château (Par Al Sufi)
Le centre du triangle se situe sur la
commune de Garchy, à proximité du ruisseau d’Asvins et du hameau de Montclavin
(mont du clou ou mont de la clé ?! * ), entre Bulcy et Garchy. A
proximité on a les toponymes "Bois Dieu", "Le Buisson
rond" et "Bois de Rochefort".
L’environnement proche se révèle instructif, si ce n’est
énigmatique !
( * Mont Calvaire aussi note du Webmaster )
En effet, toujours sur la commune de Garchy, au Nord de la
commune, s’est installé le Centre géophysique du CNRS,
à proximité immédiate d’un lieu-dit Champ Fleury !, situé sur la commune
limitrophe de Suilly-la-Tour. Ce centre géophysique, essentiellement centre
de formation du CNRS, a permis de mettre au point une batterie
d’appareillages spécialisés pour la détection archéologique souterraine,
notamment !, mais aussi grâce aux appareils mis en place après la
deuxième guerre mondiale de mettre en évidence ce que l’on appelle l’Anomalie
magnétique du Bassin Parisien. Cette anomalie, apparemment la seule de cette importance en
France, débute dans le secteur de Garchy et se poursuit, suivant une ligne
droite, jusque vers Fécamp ! Les inclinaisons
des lignes du champ magnétique ne sont pas permanentes et évoluent au
fil du temps ; en 1958, il a été remarqué, peut après
l'installation du centre à Garchy, une modification brutale de cette
inclinaison (est-ce à dire que le triangle Gisors/Stenay/Rennes-le-Château a
été « activé » à cette époque ?!). Elle a pu cependant apparaître
à d’autres époques, mais il n’y avait pas d’appareils pour la mesurer. ( Voir
le lien sur l´Anomalie du Basin Parisien )
Ce Centre géophysique a été fermé récemment (après 2000 et avant 2005) et il
est aujourd’hui envisagé d’y implanter un Centre de Rétention Administrative
(CRA) (lieu de « stockage » des étrangers en situation irrégulière
en France avant leur expulsion). Il serait intéressant de connaître
l’historique de l’implantation de ce site à Garchy en 1958, mais je n’ai rien
trouvé là-dessus.
Le Centre du Triangle est également très proche (2,5 km au
Sud-Sud-Est) de Varennes-les-Narcy, ce qui doit faire
plaisir à P. Ferté qui insiste sur l’importance des Varennes !
Vers le Nord-Est du Centre du triangle, à environ 7 à 8 km, on a un massif forestier,
compris entre les vallées
de l’Asvins et du Mazou (qui se rejoignent à proximité immédiate du Centre du
triangle). Ce massif dit de Bellary (lieu à
l’évidence anciennement consacré au dieu celte Bellenos), renferme une
ancienne chartreuse, cher à M. Douzet ! La forêt
elle-même, domaniale (c’est-à-dire appartenant à l’État, donc,
vraisemblablement issue des biens du clergé confisqués à la révolution) est
organisée autour du Grand Rond en une roue
étoilée de chemins forestiers assez impressionnante sur la carte au 1/25
000° !
Le Triangle « Dort » Gisors -
Stenay - Arques
Le centre se déplace alors légèrement
vers le Nord-Est sur la commune de Vielmanay.
Vielmanay
signifie : Vieux Moulin. Cette ville fut léguée à l´église en
l´ans 603 ou 605 par saint Aunaire,
évêque d'Auxerre.
Elle reçut un illustre visiteur, l'évêque
d'Auxerre, André Colbert
- parent du fameux ministre de Louis XIV,
qui y séjourna un mois.
A noter concernant ce nouveau triangle
Gisors/Arques/Stenay que la médiane qui passe par Gisors aboutit à... Port
Lupin ! (cf. Aiguille Creuse).
Gisors et Port Lupin sont alignés vers le sud, cet alignement passe
aussi par Sainte Colombe -des-Bois puis poursuit vers Decize, Saint Etienne,
frôle au Sud le massif du Pilat, cher à Douzet, et termine sa course à Saint
Cyr sur Mer. ( Al Sufi )
Nous avons donc un
petit triangle inversé par rapport au triangle « dort » qui le
loge. Ce qui donnerait un Sceau de Salomon ! et nous serions en son
centre, à Vielmanay.
Au sommet sud de ce nouveau Triangle d´or qui Dort, Arques :
Arques se trouve aussi
au nombre de 3 sur la carte de France. Ce sont trois villes très alignées.
Arques dans l´Aude(11) que nous
connaissons bien.
Puis Arques dans le Pas-de-Calais (62), mais il y en a une autre dans
l´Aveyron (12) à 21 km de La Clau ( la clef, littéralement en catalan
) Ces deux villes sont voisines de Millau donc du fameux château d´Emma
Calvé !
N´oublions pas que nous sommes arrivés à ce point , par sainte Colombe qui
est représentée avec un ours. Cet ours pourrait être le fils de Callisto , Arcas, roi d´Arcadie.
Les Légendes
La Pierre- qui- vire ou la mère
indigne repentie :
Dans le champ des Commes, il existe un de ces rochers à
fleur de terre qui s'ouvraient autrefois pendant la messe de Pâques, au
moment de la montée de Dieu, laissant à découvert des amoncellements
considérables de pièces d'or. Une fois, une pauvre femme vit cela et fut
tentée. L'année suivante, à pareil jour, elle prit son enfant sur son bras,
et sans faire part à son mari, elle s'en alla dans le Champ des Commes. Au
moment où le clocher du bourg teintait l'élévation, voilà que le rocher se
mit à trembler et à s'entrouvrir. La femme entra sans hésitation, déposa son
enfant sur un des tas d'or, et se mit avidement à remplir son tablier. Puis
quand le rocher trembla de nouveau pour se refermer, elle sortit au plus vite
; mais dans sa précipitation, elle oublia l'enfant. Après avoir pleuré toutes
les larmes de son corps, la malheureuse retourna à la maison, où elle fut
bien obligée de tout avouer à son mari. Depuis ce jour le chagrin fut dans cette famille.
Dans certaine versions les deux épisodes principaux qui sont la perte de
l'enfant, son enfouissement, et sa récupération, ont lieu pendant la nuit de
Noël.
La perte de son nourrisson rend la mère folle de douleur. Dans quasiment
toutes les versions, la solution qui le lui rendra, lui est donnée par un
vieil homme. C'est le doyen du village, celui qui est considéré comme son
chef, dans la légende de la pierre –qui -vire, le vieux Simon, un homme chargé d'expérience
Le nom de la mère: Marie de la Roche, ou Marie des Roches. Elle vit, dit le texte, dans une « cabane
étroite et sombre ». Est-elle située à l'écart du village.
On ne peut que penser à la Madone aux Rochers de De Vinci. Où à la crèche.
Il existe une autre version cette fois dans la commune de Vire dans
le Calvados, en Normandie.
Mélusine :
Si l'on en croit la
légende, la fée Mélusine
apporte la gloire, la puissance et la fortune à ceux qui lui font confiance. Telle
fut l'aventure d'un jeune seigneur nommé Raymondin, qui chevauchait dans la
forêt. Il errait ainsi, sans fortune, sans famille, sans fief et fort triste,
car il avait tué par accident le comte du Poitou au cours d'une partie de
chasse, et craignait vengeance ou châtiment. il atteignit la source de "la Font de Cé", où il rencontra
Mélusine. Charmé, le chevalier la demanda en mariage. Elle accepta, lui
disant qu'elle pouvait accroître son pouvoir et sa fortune s'il devenait son
époux, mais à condition de ne jamais la visiter dans sa chambre où elle se
retirait tous les samedis. En effet, condamnée en punition d'une faute
ancienne, Mélusine muait, jusqu'à mi-corps, en serpent. Si elle se laissait
voir dans cet état, elle risquait de ne plus retrouver sa forme humaine.
Malgré sa promesse, le seigneur trahit son serment et découvrit son secret.
Quand Mélusine le vit, elle se transforma en dragon. Désespérée, cette
dernière s'enfuit et disparut à jamais...."
C´est une fée bâtisseuse , elle construit châteaux et églises avec
ses arts magiques :
Beaucoup d'édifices en Poitou doivent,
selon la légende, leur existence à Mélusine, la fée "constructrice"
de forteresses (Ex : Lusignan) et d'églises (Ex : Parthenay). La légende de
Mélusine se rattache à un édifice d'Airvault. On raconte qu'une nuit de
pleine lune où Mélusine était en colère, elle donna un grand coup de pied
dans le pont de Vernay qui pivota d'un demi tour. C'est pourquoi on appelle
parfois ce pont le "pont Viré".
Cette fée nous transporte du château de Maulnes de Cruzy-le-Castel à Lusignan
puis que son époux, Raymond fut le seigneur de ce lieu ainsi que Rois de Chypre, d'Arménie, de Jérusalem.
Avec la ville de Lusignan, nous pouvons dire que nous avons suivi la route
de sainte Colombe, car ce fief se trouve près de Niort ,sur le chemin qui mène à la Rochelle.
Remarquons aussi que Fontenay –le-Comte est près de Niort (
voir Boudet et les
Pierre de 4 )
Puis il reste à signaler
l´existence de la seule ville de France portant le nom de LUPIN qui se
trouve vers Rochefort, en face de la Roche, près de Saint Nazaire –sur
–Charente. A 43 km de l´Aiguille et à 37 de Crèche ( Rois Mages)
voisine de Saint Sulpice de Royan, la Roche , l´Éguille et Saint Jean
d´Angle….
Sainte Colombe a une sœur sainte Macrine qui voyagea
avec elle. Ensembles elles créent un petit monastère dans les environs de
Niort. Fuyant un seigneur voisin, elles se réfugient à Magné. Macrine est
fêtée le 6 juillet
On trouve aussi, le village de Montrésor , près de Loches, ( en Touraine, avec
Saint Martin les Tours comme patron, voir plus bas )« un des Plus Beaux Villages de France »
et sa belle légende :
Celle qui nous parle de deux chevaliers qui se reposaient au bord de
l'Indrois et qui virent soudain sortir de l'anfractuosité d'un rocher un
petit lézard « couvert d'une cuirasse d'or ». Les chevaliers se précipitèrent
aussitôt vers le rocher dans lequel s'ouvrait un souterrain dans lequel ils
découvrirent un somptueux trésor.
Son histoire est aussi parlante puisque l´on y retrouve : Faucon Noir (Foulques Nerra) et Roger le Petit
Diable, les Plantagenêt, etc.
A Loches, à la Collégiale
de Saint-Ours, on trouve une autre Colombe : Michel Colombe, qui
sculpta un monument funéraire, pour Agnès Sorel. Cette Gisante que
certains attribuent à un dessin de
Jean Fouquet fut enfin située au pied d'une tour qui surplombe la ville,
après la Révolution. Cette Dame
trouva la mort à Rouen, son cœur est enterré à Jumièges .
Enfant, Maurice Leblanc séjourne fréquemment à Jumièges chez son oncle
maternel, Charles Brohy et sa femme Ernestine.
" A une petite lieue de distance, il existe au
hameau de Mesnil-sous-Jumièges, tout près de la Seine, les vestiges du manoir
d'Agnès Sorel, maîtresse du roi Charles VII" La Comtesse de Cagliostro
Je conseille vivement à ceux que l´œuvre codée de Maurice
Leblanc intéresse d´aller voir le Forum ouvert par AlSufi : Maurice
Leblanc : les éléments cryptés dans ses œuvres C´est
vraiment passionnant !
Vierge à l´Enfant et Anges
Oeuvre de Jean Fouquet gardée à Anvers.
La vierge n´est autre qu´Agnès Sorel,
qui fait peser plutôt à Marie Madeleine..
Nous sommes en pleine Touraine, sommes nous
si loin de la Bourgogne ?
Non, car le Duc Philippe le Hardi, le
grand-père de Philippe le Bon, était duc de Touraine avant d'être duc de
Bourgogne et il voulait s'emparer de la Normandie, notamment pour posséder le
Mont Saint Michel.
Quand finalement son frère Charles V lui a
donné la Bourgogne que déjà le Roi Jean lui avait promis, le nommé Grand
Bâtard de Bourgogne, Antoine, fils de Philippe le Bon, aimait énormément le
Pays de Caux, d'Etretat à la Baie de Somme.
Il était : Comte de La Roche
(Ardenne), de Sainte-Menehould, de Guînes,Seigneur de Crèvecoeur et Beveren.
Chevalier de Saint-Michel et Chevalier de la Toison d'Or en 1456.
Et nous avons trois Crèvecoeurs en Normandie , qui nous retrouvons formant un
arc autour de Gisors
- Crèvecoeur ( Eure – près de La Croix-Saint-Leufroy )
- Crèvecoeur ( Oise –près de
Laboissière –en- Thelle )
- Crèvecoeur-le-Grand ( Oise –
Picardie )
Entre ces villes nous trouvons quelque noms intéressants : MERU ( mont
sacré de la mythologie ) Angleterre ( Terre Anglée ?) , Lormaison puis
on traverse la forêt de Rosny et on retrouve une Sainte Colombe –près -de –
Vernon et une Marceille –en- Beauvaisis.
La Roche –en- Ardenne dont il était comte procède aussi sa légende, celle de deux Dames l´une
Blanche et l´autre Noire comme à
Rennes.
C´est vrai qu´à l´époque ou Weyden peignit son triptyque, 1455 , cette région
appartenait à CHARLES VII (1403-1461) roi de France
(1422-1461) Jusque-là, l’usage courant de la Cour ne lui accordait que le
titre de dauphin. Établi en Berry et en Touraine (notamment à Loches et à
Chinon), Charles VII était fort de la fidélité des provinces du Centre et du
Languedoc, d’où il tira l’essentiel de ses ressources.
Et c´est bien son amie, Agnès qui nous a fait monter jusqu´à Rouen, en
passant par le Pont de l´Arche, si proche du Lieu qui verra naître quelques
siècles plus tard Nicolas Poussin.
Cette route suit aussi la Wieuvre dont parle Al Sufi dans son article. Et si elle nous mène près
de Fécamp, alors sachez, que dans le Pays de Caux il y a aussi une Sainte
Colombe ( 76460 ).
Le Dragon/Vouivre, c'est l'Energie de la Terre que l'iconographie chrétienne
nous montre maîtrisée par Saint Michel,
Sainte Marthe... Ses hauts-lieux? Les «sources
sacrées », les centres de pèlerinage, menhirs, chapelles...
Mélusine n´est
donc qu´ une Initiée, qui suit la Wieuvre , la marquant à l´aide des
pierres des monuments qu´elle maçonne.
J´ai d´abord suivi la route de Sainte Colombe, qui mène vers
la Rochelle, ( Niort - Lupin) donc au département nº17 .
De Sainte Colombe ( Yonne ) à Sainte Colombe –les-Boi , si près du centre du
Triangle d´Or. Puis le courrant des
légendes, de l´Yonne mène à Loches, où l´ « Or loche »
comme dirait un auvergnat, avec son Montrésor et c´est une Bâtisseuse qui
nous montre le chemin. Puis c´est une autre Dame, Agnès ( noces mystique avec
l´Agneau ), qui par ses tombeaux, nous mène à Rouen, où nous avons aussi une
autre ville du nom de sainte Colombe.
Observez que tout cela suit la Wieuvre, les champs magnétiques de la France.
Ce champs, commence sa "malformation" au milieu du Triangle
d´Or...ce qui est Bizarre !
J´ai travaillé avec le guide Michelin du Net, et je vous conseille de le
faire aussi pour mieux apprécier ce
chemin qui longe, la Constellation de la Vierge sur cette Terre de France.
Cette constellation que dessinent ici-bas les premières cathédrales
gothiques, est due aux Templiers.
Ces cathédrales sont sensées cacher les secrets qu´ils ramenèrent du Temple
de Salomon.
Javier Sierra, parle dans sont livre : « Las Puertas
Templarias », d´une déformation magnétique détectée par le satellite
géostationnaire sur certaines zones de France. Ces zones correspondent aux
cathédrales dites de la Vierge, cette Dame qui tient ses épies de blés…simple
fiction ?
Il reste à savoir si la Bourgogne cacha quelque chose en Touraine (
Tour-Rennes )...qu´elle voulu récupérée après dans le pays de Caux...Mais
ceci est une autre Affaire.
Pour confirmation le lien Bourgogne - Normandie nous avons une autre légende
que nous retrouverons aussi sur ce triptyque de Weyden par son vert personnage.
La Nymphe Séquane :
Cette légende, qui raconte la naissance de la Seine et de ses affluents,
prend ses origines dans la Mythologie.
Cérès, déesse grecque des moissons dut quitter son pays pour
retrouver sa fille Proserpine, enlevée par Pluton, dieu des enfers, qui en était tombé
amoureux. Elle traversa l’Italie et arriva aux frontières de la Gaule, ou un
groupe de Nymphe l’accueillit. L’une d’elles, nommée Séquane, fille de
Bacchus, dieu du vin, lui proposa son aide et après des recherches sous
l’œil bienveillant des dieux, Proserpine fut retrouvée en Normandie.
Dans la joie des retrouvailles, Cérès donna la main de sa
fille à Pluton. En remerciement pour les nymphes gauloises, elle leur fit
cadeau du pays où Proserpine avait été retrouvée.
Alors que Séquane se promenait en compagnie des autres
nymphes, découvrant les rives de leur nouveau domaine, elle fit la rencontre
de Neptune, dieu de la mer, qui séduit par sa beauté, décida à son tour de
l’enlever. Séquane se mit à courir pour lui échapper, et traversant de
nombreuses contrées, elle arriva au cœur de la Bourgogne.
Là,
juste avant que Neptune ne réussisse à s’emparer d’elle, elle appela à son
secours son père Bacchus et son amie
Cérès. C’est alors que la métamorphose se produisit : Séquane prit la
forme d’une rivière qui se teinta de la couleur de ses yeux d’émeraude. La
Seine était née et avec elle l’Aube, l’Yonne, la Marne, l’Oise, l’Eure,
symbolisant ainsi l’unité des nymphes gauloises.
Apres ces légendes revenons à notre triptyque de Sainte Colombe. Et surtout à
sa partie droite, celle qui cache la PORTE d´issue de l´Aiguille Creuse.
Porte qui mènera Lupin à la Liberté.
La Présentation au Temple de Weyden
La représentation de Van der Weyden fait ici expressément référence, et
jusque dans ses moindres détails, au texte de Luc (2-22, 39) sur la
présentation de Jésus au Temple.
Les personnages:
-L'homme âgé, richement paré, est Siméon, ( voir la légende de la
Pierre-Qui-Vire au-dessus ), homme très pieu à qui Dieu a prédit qu'il ne
mourrait pas avant d'avoir vu le Messie. En reconnaissant Jésus, Siméon, qui
semble officier au Temple, s'écrit "Maintenant Seigneur, laisse ton
serviteur s'en aller en paix, ainsi que tu le lui a promis", phrase que
l'on aperçoit - très mal - en latin devant Siméon :
« Nunc
dimittis Servum tuum Domine secundum Verbum tuum In pace"
-Derrière ces
personnages, on voit également Anne, vielle femme hantant jour et nuit le
Temple à cette époque, désignée comme prophétesse, fille de Phanuel de la
tribu d'Aser et âgée de 84, ans précise le texte de Luc.
-Derrière elle un ange puis qu´il porte la même diadème que Gabriel sur la
premier partie du triptyque, l´Annonciation
mais aussi comme le Saint
Michel de son Jugement Dernier de
Beaune . Il est difficile de préciser de quel archange il s´agit car sur une
Présentation au Temple ni l´un ni l´autre ont leur place. Alors ? La
réponse est donnée par l´humble personnage au béret jaune
-Saint Luc dit qu´un ange alla avertir les bergers, en leur portant la bonne
nouvelle. C´est donc un pâtre sous
l´arc. Luc ne parle pas de la visite des Rois Mages mais si de celle des
humbles bergers.
-Le personnage de gauche, en vert, derrière la Vierge porte ainsi un petit
panier dans lequel on peut voir deux
colombes qui servent, dit le texte de Luc et le Lévitique, à l'offrande due
pour la purification ("retour de couche", 40 jours ( 7 + 33 ) après
la naissance de l'enfant). Le Lévitique précise également que normalement on
doit amener au Temple un agneau et une colombe, mais que s'il n'est pas
possible d'apporter un agneau, alors on peut apporter deux colombes .
Mais qui est cette femme en habit vert,
grossesse visible ? Elle est la seule à nous regarder ? Elle rapporte à
deux tableaux de Weyden, les deux ont pour titre Marie Madeleine !
La Madeleine
lisant accompagnée de Saint
Joseph et sa fameuse Marie
Madeleine, celle du triptyque de Braque, la Sainte Famille. Cette
dernière semble dire adieu au cavalier à la rouge tunique.
Mais la Présentation qui se fête le 2 février rapporte aussi à la Chandeleur
fêtée en honneur de « Calendaria » ( calendrier ) ,Vierge
desTempliers qui tient un cierge vert.. ce qui n´est pas le cas ici.
Anciennement on fêtait la sortie de Perséphone, Proserpine, Coré ou Cora, qui mangea 7 grains d´une grenade.
Elle tomba amoureuse d'Adonis qui dut lui aussi partager son temps entre la
Terre et les Enfers. Elle eut un enfant avec son père Zeus : Zagreus ( sacré ?)
(Voir la légende de la Nymphe Séquane)
Donc ce personnage est associé au renouveau de la Nature. Donc le vert lui va
bien .
Mucha « Fleurs » de 1894,
dans la villa Béthanie
( Voir le chapitre : LES BERGERS
D´ARCADIE ; LES DEUX TABLEAUX DE POUSSIN )
Mais comme cette femme tient deux colombes, elle pourrait aussi bien être Sainte Colombe.
Bien que l´on la représente pas ainsi comme nous avons vu plus haut, mais
avec une ourse… qui la sauve de cet homme qui est en dessous. Cela nous
rappelle la mythologie de la Grande Ourse et ce plantigrade tient la
Méridienne ! ( voir LA GRANDE
OURSE ET LES BERGERS D´ARCADIE ou LA CLEF
VELAZQUEZ OU LA PERLE DE LA COURONNE )
-Le petit chien se dit can en latin alors
regardons les ..cannes :
Celle du personnage adossé à pilier ( au dessus du chien ) avec un collant de
chaque couleur, canne qu´il tient parallèle au pilier et au cierge de Joseph.
Puis celle du personnage assis à l´extérieur du Temple, qui dessine un angle,
déjà vu chez Weyden, avec les autres bâtons.
On voit donc que la représentation de Van der Weyden est ici particulièrement
méticuleuse et respectueuse de l´évangile de Luc.
L´église nous dit que ce sont les patres qui arrivèrent
d´abord à la crèche …bien que lés écrits de Luc arrivent en troisième
positions sur le Nouveau Testament. Et Matthieu qui est le seul à parler des
Rois d´Orient est bien le premier des quatre .
Voyons ce que nous dit Leblanc :
Cette partie droite cache une porte, la
Porte pour Lupin à la Liberté .
Ce volet et donc replié, pour ouvrir la porte dont Arsène a saisi la poignée.
Pourtant un des rois mages reçoit une balle en plein cœur ( centre du
triptyque, un clin d´œil pour la partie centrale du retable)
Je pense que le volet n´était pas entièrement ouvert.
Mais la lecture de ce passage donne l´impression de s´être trompé de volet,
ou simplement Lupin, en tuant le roi, insiste ainsi sur l´importance de la
visite des bergers par rapport à celle des Rois contrairement à ce qu´on pourrait croire à regarder ce triptyque.
Il préfère Luc à Mathieu. Ce qui aura son importance pour la suite de cette
page.
Quelques dates
et les Evangiles
Ce triptyque représente
trois dates principales :
- à gauche, l'Annonciation, fête le 25
mars ; cette date était celle de l´équinoxe de printemps, ça
bourgeonne ! A l´époque de Weyden c´est le calendrier Julien qui est en
usage. Ce n´est que le 15 octobre 1582 qu´entra en vigueur le calendrier
Grégorien, qui déplace le printemps au 21 mars. Donc postérieur à l´Artiste
qui nous occupe.
- au centre, la fameuse scène de l'Adoration avec le crucifix, l´Epiphanie
fêtée le 6 janvier ;
- à droite, la Présentation de Jésus au Temple, fêtée le 2 février.
Mais aussi
- Sainte Colombe le 31 Décembre, fête jadis de la Circoncision de Jésus
- Saint Colomban dont l´étymologie latine : "columba", colombe fêté un 2
février. Ce saint nous mena d´Aleth, près de Saint-Malo et à Sion dans les
Vosges.
- Saint Gabriel fêtés le 29 Septembre, tout comme Saint Michel qui est un
symbolisme important par rapport au magnétisme terrestre, donc lié aux
Temples ( Sceau, Salomon ), mais aussi à l´Apocalypse La TAU, donc l´Omega,
la Fin, la Mort, la Transformation. Remarques la similitude entre cet
Archange et Saint Antoine le Grand ou l´Ermite.
- Il y a un panier en osier et le
patron des artisans de l´osier n´est autre que Saint Antoine Ermite !
donc le 17 janvier est présent. D´ailleurs il est aussi le patron des animaux
domestiques. Et nous avons un petit chien et deux colombes.
- Mais aussi le 22 Juillet, puisque cette dame en vert habit n´est autre que
la Madeleine. Verte comme la Candelaria, aux 7 démons ( grains du fruit de
l´Enfer ) amoureuse d´Adonis ( Jésus ) et eut un enfant « sacré » (
Voir : LES DIEUX
SAUVEURS ET CELUI QUI GIT DANS LE TOMBEAU A IDA et SOL INVICTUS
ET LE CERCLE ZODIACAL DE BOUDET )
Patronne des Jardiniers ! Et c´est bien à partir du 2 février que les
agriculteurs déduisent le temps qu´il fera durant les 12 mois de l´année .
Donc c´est bien aussi Cora !
Elle est porteuse la vie et la mort, mort car l´osier partage le même patron
que les cimetières. Mort aussi aux deux oiselets !
Et le Tau, dans la symbolique il correspond non seulement à l'AXE du Monde
mais aussi à la CLEF tout comme le X... donc la croix (le calvaire du pilier
central) est la CLEF associée... au sceau de Salomon (voir WEYDEN ET LE
DIABLE )
Alors suivant cette idée on peut dire que ce tableau de Van der Weyden est
"une" clef du mystère.
Et qui nous parle de Gabriel ? LUC ! et rien que lui. Luc que l´on retrouve à Rennes-le-Château,
sur la chaire de l´église Marie
Madeleine qui lui est dédié ; sur La Vraie Langue Celtique de
Boudet ; le Codex Bezae
et sur Weyden.
C´est Luc qui nous éclaire sur les
personnages que Weyden met sur scène.
Nous avons 12
personnes sur ce retable droit dont 8 au premier plan…Lévitique 12-8
Mais aussi :
12 jours séparent l´Epiphanie de Noël… Et les 12 jours suivants à la
Chandeleur représentent les 12 moins et indiquent la température qu´il fera
pour chaque mois.
En Amérique, on ne fête pas la
Chandeleur : le 2 février, c'est le Groundhog Day : le jour de
nouvel an des marmottes ! C'est la fin de l'hiver et de l'hibernation.
La traduction de ce mot donne celui de cochon !
Groundhog vient de ground (terre) et hog désigne le cochon! ( Celui de saint
Antoine ?) Ce mot est d'origine celtique et apparenté au gallois hwch,
(en breton hoc'h : porc) de même sens.
Et si on prend les dates chez Luc : chapitre 2
versé 22 ( juillet ou 2 février ) Présentation
versé 29, la phrase qui est écrite sur le tableau
versé 9, septembre, « Et un ange… » qui s´adresse aux bergers. Il
y en a bien un et donc un berger
coiffé d´un bonnet jaune !
versé 7, juillet, on retrouve la
partie centrale du triptyque : Bethléem
versé 17….les bergers devant l´Enfant….Il y a bien une étoile sur Anne.
Par contre la partie centrale donne Janvier 6…1-6 et c´est bien chez Matthieu
2,1-6 que l´on lit l´histoire des Rois Mages.
Faut-il remplacer les rois Mages par des Pâtres ?..trois
bergers !… « Foutu le Roi Mage…en plein Cœur ! » comme
s´écrit Lupin
On sait que les bergers arrivèrent avant les Rois …c´est ce qu´on nous a dit
pour comprendre l´absence des uns chez Luc et l´absence des autres chez
Mathieu ! Bizarre…
Siméon le Pieux ou le 8 chez
Maurice Leblanc.
Saviez-vous que le vieux et pieux Siméon de
Luc (présentation au temple) est fêté en tant que saint le 8 octobre
? 8 8bre, comme on écrivait autrefois !
Est-ce un hasard si l´on retrouve cette date chez M.
Leblanc ?
Dans son roman d'anticipation "Les trois yeux" la premières
séances "de cinéma vénusien" représente l'exécution de Edith Cavell
qui a eu lieu, de fait et historiquement, et Leblanc ne pouvait l'ignorer, le
12 octobre et non le 8 comme il l'indique dans son roman. De plus, il
"insiste", si j'ose dire, en écrivant que 8 condamnées
étaient attachées aux poteaux d'exécution : la vérité historique, là
également que Leblanc ne pouvait ignorer, est que seules trois condamnées,
dont Edith, ont été exécutées ce jour... Donc un beau 8 8 8
! ( Al Sufi )
Remarquez que ce 12 et ce 8 se retrouve sur la partie droite du triptyque,
celle de la Présentation au Temple.
Mais nous avons dans nos calendriers liturgiques le choix entre 17 saints
Siméon ! A priori Saint
Siméon et Saint Siméon le Théodoque sont une seule et même personne…bizarre.
Et puis il y a aussi un Siméon, demi-frère de Jésus (+ 111 )
successeur de Jacques.
Poursuivons cette piste laissée par le père de Lupin, : 888 et Un 17
Parmi les saints dont la fête se
célèbre un 17 Janvier, nous trouvons un triplet de jumeaux ( 888 ) sous le nom de Saint
Méleusippe. Remarquez la
similitude de ce nom avec notre chère Mélusine,
qui à aussi sa fête un 26 Janvier ou nous retrouvons
un autre saint Siméon dit l´Ancien, cet ermite partit pour la gloire éternelle, avec les anges.
Et c´est bien un ange qui l´accompagne sur ce retable. Nous avons également
un saint Gabriel pour le 26 janvier .
Un saint bâtisseur, comme le fût Mélusine puis, pas mal de disciples de saint
Paul ( voir Teniers ) Un compagnon d´Antoine, saint Ammonas.
Saint Méleusippe et ses
frères, Speusippe et Eleusippe qui furent livrés au martyre avec leur
grand-mère Léonille quoi qu´ originaire de Cappadoce, ils ont leurs
légendaires reliques à Langres, en Champagne. C'est là qu'elles reposent dans
l'église Saints- Geosmes, c'est-à-dire les "saints jumeaux".
Quelques
Saints fabricants d´osier
J´ai
dit que Saint Antoine ermite était suggéré par ce petit panier en osier. En effet il est le saint patron
des travailleurs d´osier.
Ces travailleurs sont souvent des ermites, qui occupent leurs mains à cette
fabrication. Saint Antoine est un Père du dessert au même titre que Saint
Arsène et saint Félix !
Saint Arsène (+ 449) 19 Juillet
Il appartenait à une famille sénatoriale de
Rome, né en 354, précepteur d'Arcadius,
empereur d'Orient de 395 à 408, fils de Théodose, sénateur à Constantinople,
en 388. Il fut ordonné diacre par saint
Damase, puis vécut pendant une cinquantaine d'années dans le désert de Scété
en Egypte. Gratifié du don des larmes, on lui attribue les grands principes
de la vie "hésychastique." Fait partie des "Pères du désert". Une maxime de
lui est restée : "Je me suis souvent repenti d'avoir parlé, jamais de
m'être tu". Nom issu du grec "arsenios" (viril).
Dicton : A la Saint- Arsène,
Mets au sec tes graines.
Le 19 Juillet est également la saint Loup (Lupus), le patron des BERGERS. Ce
qui donne Arsène Lupin .
Saint Loup de Troyes Evêque (+ 478)ou saint Leu.
D'abord moine à Lérins, puis évêque de Troyes pendant près de
cinquante ans, il accompagna saint Germain d'Auxerre en Angleterre pour
combattre l'hérésie du pélagianisme. Retenu quelque temps comme otage par
Attila, il exerça sur lui une heureuse influence, ce qui fit que la Champagne
fut épargnée par l'envahisseur.
Mais aussi :
Saint Loup Evêque de Sens (+ 623) qui connu l´histoire de Sainte
Colombe ! Fête le 1 septembre.(=17)
Saint Félix de Trèves (+ v. 400) fête 26
mars
Il fut sacré évêque de Trèves par saint
Martin de Tours qui était son ami. Mais comme cette consécration s'était faire avec l'accord
d'un empereur usurpateur, saint Ambroise et le Saint-Siège en discutèrent la
légalité et non pas la validité. Par souci de pacification, saint Félix
préféra abdiquer plutôt que d'être à l'origine de quelque querelle que ce
soit. Ses contemporains dont saint Sulpice-Sévère firent l'éloge de ses
vertus.
A la même époque et ami de saint Martin de Tours, nous
trouvons :
Saint Sulpice Sévère, disciple
de saint Martin (+ 410) 19 janvier
Originaire d'Agen en Aquitaine, il
exerça d'abord la profession d'avocat. A la mort de sa jeune épouse,
(d'aucuns disent même avant) il prit l'habit monastique, sur les conseils de
saint Martin de Tours, dont plus tard il écrira la vie, qui est le document
historique le plus authentique sur le "convertisseur de la Gaule".
Sa belle-mère lui fit don d'un petit domaine non loin de Carcassonne. Il
passera le reste de sa vie, écrivant de nombreux ouvrages, correspondant avec
saint Jérôme, saint Paulin de Nole et bien d'autres personnages célèbres.
Dicton : S'il gèle à Saint-Sulpice, le printemps sera propice.
Ce qui nous rappelle un autre saint qui a sa fête un 17 janvier, lui
Saint Sulpice le Pieux Evêque de Bourges (+ 647)
Chapelain du roi Clotaire II puis évêque de
Bourges. Il fut le protecteur des pauvres et des persécutés. Son nom fut donné à une
paroisse de Paris, qui fut le berceau des séminaires pour la formation des
prêtres.
Pour le 17 janvier nous avons les dictons suivants :
- A la Saint Antoine, les jours augmentent de la barbe d'un moine
- Pour la Saint-Antoine, il fait froid, même dans l'huile.
Voir aussi Saint Dorothée : dont nous parle Al Sufi dans un article publié par la gazette de Rennes-Le-Château.
A Bourges est
gardée la tête de Saint Jean Baptiste, et le personnage adossé au pilier sur
le côté droit du triptyque ressemble à celui qui pressente la tête décapité
de Jean à Salomé sur le retable de Weyden dédié au Baptiste.
Le
Livre de Georgette Leblanc
La sœur de Maurice et amie d´Emma Calvé qui
tout comme elle fut chanteuse d´opéra, bien que moins populaire que son frère
et toucha aussi aux arts littéraires.
Son livre , « Le Choix de la Vie » publié en 1904, donc à l´
époque où son frère commençait avec les futurs Arsène Lupin.
Son héroïne n´est autre que ROSELINE, ce qui pour un chercheur de Rennes
-Le-Château est évocateur de la méridienne, Ligne qui partant de l´OURSE
coupe la planète en deux. ( Cet Ourse, comme j´ai dit plus haut accompagne
SAINTE COLOMBE.
Roseline, courbe le dos en marchant, il faut lui apprendre à se tenir
droite ! Elle révèle son secret à Georgette : la Méridienne Zéro
est liée à un secret.
En janvier Roseline a 17 ans ! claire allusion à Sainte Roseline.
Fille adoptive d´un vieillard PIEUX et riche, qui meure quand elle a DIX-SEPT
ans, ROSELINE habite SAINTE COLOMBE !
La paroisse de ce village fut construite sur l´ancien sanctuaire élevé par
Saint Sulpice de Bourges, dit le Pieux !
A saint Sulpice, à Paris sous la chapelle
des Saints Anges, se trouve une autre chapelle souterraine où l’on vénérait
jadis une Sainte Roseline…
Plan de l´église St Sulpice à Paris avec la chapelle sainte
Roseline en sous-sol
Saint Sulpice porte l´épée comme Sainte Colombe
Sainte Roseline
La chapelle Sainte
Roseline appartient à la commune des Arcs –sur -Argens, Le bourg des Arcs
-sur- Argens portait en 1010 le nom de Archos, puis devint par la suite
Castrum de Arcubus, c´est -à-dire Château des Arcs.
Roseline naquit au XIIIe siècle, le 27 janvier 1263, dans le château de
Villeneuve, aux Arcs -sur- Argens (Var). Ses parents se prénommait Giraud II
de Villeneuve et Aigline de Sabran d´Uzès.
Elle fut très proche de Jean XXII, premier antipape d´Avignon.
Le 17 janvier 1329, à
l´âge de 66 ans, Roseline succomba, suite à des calculs rénaux.
En période de disette,
elle distribue les vivres de la famille aux pauvres. Surprise par son père,
elle ouvre son tablier contenant des vivres qui se transforment aussitôt en
roses : «le Miracle des Roses»
Miracle ou légende véhiculée sur le chemin du pèlerinage de Saint Jacques de
Compostelle .
A 17 ans, Roseline entre au Couvent de Saint-André de RAMIERE, près du Mont
Ventoux, puis à l'Abbaye de Bertaud (Gap) où elle prononce ses vœux. Elle
rejoint sa tante Jeanne à l'Abbaye de la Celle- Roubaud 7 ans après le début
de son noviciat. Elle succède à sa tante à son décès comme prieure. Décède en
1329.
Un de ses frères, HELION, fait prisonnier lors d'une croisade (il fut l'un
des Grands Maîtres de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem), rêve que sa sœur
Roseline vient le délivrer, et... il se réveille en Provence (légende car il
a sans doute été délivré après paiement d'une rançon : habitude de l'époque).
Cinq ans après son décès, on procède, avec l'autorisation d'un autre de ses
frères, ELLEAR, Évêque de Digne à son exhumation.
Mais surprise ! son corps est intact.
Ses yeux sont gardés à part dans un reliquaire spécial. Ce qui rappelle sainte Lucie , sainte de
dévotion templière..
Trois siècles plus tard, alors qu'il
était en pèlerinage à Cotignac (Moyen-Var), Louis XIV est mis au courant de
la ferveur entourant Sainte Roseline. Il envoie son médecin, le docteur
Vallot pour vérifier le phénomène des yeux vivants.
Ce dernier perce l’œil gauche qui s'éteint alors que l’œil
droit a l'air d'être vivant.
Saint Luc dessinant la Vierge chez
Boudet
ou
« Des chiffres et des Lettres »
C´est " Lepèrefouras", que je remercie ,qui m´a
soufflé cet anagramme :
Au chapitre premier de la Vraie
Langue Celtique, on lit le titre écrit ainsi :
PRéCIS DE L'OCCUPATION PREMIèRE DEs
GaULES
(on remarque le s de "des"
et le a de "gaules" plus petits que la taille normale, soit en
minuscules)
Anagramme de cette phrase :
PRéOCCUPATION PREMIèRE
LE DESSIG DE LUC
as
G=7 a=1 s=19
7- (19 + 1) = -13 = N sur l'alphabet précédent.
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
x
x
donc DESSIG = DESSIN
as
Ce qui doit être notre « préoccupation première » est le dessin de Luc !
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