Le Coin de l´Enigme :
L´Homme de Vitruve par Léonard de Vinci
«
J’ai vu mon Seigneur avec l’œil du cœur. J’ai dit : “ Qui es-Tu ?”
Il répondit : “ Toi” »
Sheikh Hûssein Ibn Mansûr Al
Hallaj
1- Introduction :
de l´Importance du Vitruve le Long des âges ou de Marcus Vitruvius Pollio ...
aux Frères Perrault
Marcus Vitruvius Pollio,
plus connu sous le nom de Vitruve, fut est un personnage romain qui vécut au I siècle av. J.-C.
D´abord il ne fut qu´un soldat qui
lutta en Gaule, en Espagne et en Grèce, avant de devenir constructeur de
machines de guerre[].
A un âge plus avancé il sera
architecte à Rome, du temps du premier empereur César Auguste, à qui il
dédiera son livre : De Architectura. ( lire AUGUSTE
L´ARKHITEKTON )
Cependant il n'est que le dépositaire d'une tradition déjà ancienne[].
C'est à l'érudit Leone Battista Alberti que
l'on doit le regain de faveur du De Architectura, dans les années 1420.
Pour établir le texte de la première édition imprimée à Rome en 1486 composée
de 2 volumes, SULPIZIO da Veroli dut collationner plusieurs manuscrits,
puisque aucun ne comportait le texte
complet. Il s'appuya essentiellement sur le manuscrit de l' ESCORIAL qui
date du XIº siècle.
C'est le seul écrit d'architecture antique qui nous soit parvenu, les
architectes de la Renaissance comme les Italiens Sebastiano Serlio et
Palladio s'en inspirèrent, jusqu'à l'époque classique et baroque quand CLAUDE PERRAULT (1613-1688) commence à
remettre en question l'interprétation de quelques uns de ces principes.
Il sera l'auteur de plusieurs traductions en français des textes de
l’architecte romain Vitruve sous le titre de :
« Dix livres d’architecture de Vitruve corrigés et traduits
nouvellement en français » édité en 1673.
François Mansard et Claude Perrault, peinture attribuée
à Philippe de Champaigne.
Champaigne le représente
à côté de Mansard, considéré à son époque comme le Dieu de l'Architecture.
Mansart effectue une période d'apprentissage auprès de son beau frère,
Germain Gaultier, sculpteur, est aussi architecte de la ville de RENNES.
Bien que Mansard travailla surtout à
la reforme ou agrandissement de châteaux, il fut aussi appelé en 1664 pour
les travaux du Louvre,
mais Claude n´interviendra là qu´après la mort du premier. Pour cela Claude
Perrault signale la Victoire, sa victoire sur la toile de Champaigne.
PERRAULT, outre la colonnade du
Louvre, dessina L’OBSERVATOIRE DE PARIS entre 1667 et 1672.
De l´Observatoire de Paris aux Contes de Ma Mère L´Oye
Charles Perrault (1628-1703) , peint
par Philippe Lallemand.
Claude
Perrault n´est que le frère de
Charles, fameux pour ses Contes de Ma Mère l´Oye, récits qui voilent par leur
aspect enfantin , bien des symbolismes.
Il parle la langue des oiseaux, celle des initiés.
Cet homme de lettres est représenté ici, entouré de livres mais aussi avec un
plan et une tête sculptée.
Faits qui peuvent étonner à première vue, mais cet avocat entra en qualité de
commis chez son autre frère, alors
receveur général des finances.
Il devient bientôt le bras droit de Colbert qui le charge de la politique
artistique et littéraire de Louis XIV en 1663 en tant que secrétaire de
séance de la Petite Académie,
puis en tant que contrôleur général
de la Surintendance des bâtiments du roi. Dès lors, Perrault usa de la faveur
du ministre au profit des lettres, des sciences et des arts.
Comme contrôleur général des Bâtiments, il a veillé à l’édification de
monuments témoignant de la magnificence royale. Il plaça Claude au post
d´architecte.
Il est donc normal de le voir soutenir une œuvre d´art et un livre qui repose
à son tour sur un plan,
pendant que son doigt indexe la
bordure d´un volume de cuire rouge foncé, dessinant une espèce de compas, sur
lui.
Le plan est probablement
celui de l´Observatoire de Paris, projet né en 1667.
Le 21 juin 1667 , jour du solstice d'été ; date que nous avons
étudié à fond, voir Ceux Qui
Luttent avec Dieu et la suite ;
les mathématiciens de l'Académie tracent sur le terrain, à l'emplacement actuel du bâtiment,
« le méridien
et les autres directions nécessaires à l'implantation exacte de l'édifice »
conçu par l'architecte et médecin Claude Perrault dont le frère était secrétaire de Colbert.
Le plan médian de l'Observatoire définira
désormais le méridien de Paris.
Dès 1669, Colbert appelle Jean-Dominique CASSINI pour diriger l'Observatoire,
qui fait effectuer des modifications du bâtiment.
Claude Perrault est donc passé à l´histoire de l´architecture pour le plan de
cet édifice qui « coupera » dorénavant la France en deux
et pour sa traduction personnel du livre de Vitruvius, Encyclopédie Des Arts
Anciennes.
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« Un bâtiment ne pourra être
bien ordonné s’il n’a cette proportion et ce rapport, et si toutes les
parties ne sont,
les unes par rapport aux autres, comme le sont celles du corps d’un homme
bien formé... »
Vitruve
2- Art de Bâtir ou Science de Construire ? ou comme en Haut en Bas !
Vitruve écrit donc pour transmettre ce
qu’il a reçu des anciens auxquels il se réfère constamment.
C’est au sens littéral du terme, nous dit Guidu Antonietti
di Cinarca, l’œuvre fraternelle d’un vieux maçon.
Son pragmatisme à
observer la nature lui permit d’en respecter les lois, de les fonder comme
telles.
Il appuie les hommes qui, en expliquant l’harmonie du monde, recherchent le
modèle de leur équilibre intérieur.
Voici ce qu’’il en dit : " La convenance que requiert la nature des lieux,
consiste à choisir les endroits où l’air et les eaux sont les plus sains pour
y placer les temples, principalement ceux qu’on bâtit au dieu Esculape, à la
déesse Santé et aux autres divinités, par qui l’on croit que les maladies
sont guéries ; car, par le changement d’un air malsain à un air
salutaire, et par l’usage de meilleures eaux, les malades pourront se guérir
plus aisément, ce qui augmentera beaucoup la dévotion du peuple, qui attribuera
à ces divinités la guérison qu’’il doit à la nature salutaire du lieu."
"...L’ordonnance d’un édifice consiste dans la proportion
qui doit être soigneusement observée par les architectes. Or, la proportion
dépend du rapport que les Grecs appellent analogie ; et, par rapport, il
faut entendre la subordination des mesures au module, dans tout l’ensemble de
l’ouvrage, ce par quoi toutes les proportions sont réglées ; car jamais
un bâtiment ne pourra être bien ordonné s’il n’a cette proportion et ce rapport,
et si toutes les parties ne sont, les unes par rapport aux autres, comme le
sont celles du corps d’un homme bien formé... "
Vitruve propose, comme
modèle de proportion, le corps de l’homme.
Car l’homme, partie intégrante de l’univers ordonné, est un élément en
réduction de ce cosmos, un microcosme.
Les proportions de son corps sont une des manifestations de cette mise en
symétrie de l’ordre cosmique, de son harmonie.
Il reprend ainsi a son compte les idées de Platon dans le Timée où il
philosophe de la citée parfaite. ( voir plus bas le Platon de Raphaël )
De Vinci dessinera cette citée. Ses plans
voyageront avec Colon jusqu´en Amérique.
L´explorateur ne tenant pas en compte des autres éléments essentiels,
échouera comme architecte. Ses éléments sont :
« Il faut aussi que
l’architecte ait connaissance de la médecine pour savoir quelles sont les
différentes situations des lieux de la terre, lesquels sont appelés climata
par les Grecs, afin de connaître la qualité de l’air, s’il est sain ou dangereux,
et quelles sont les diverses propriétés des eaux ; car, sans la
considération de toutes ces choses, il n’est pas possible de construire une
habitation qui soit saine... »
« L’étude de la philosophie sert aussi à
rendre parfait l’architecte qui doit
avoir l’âme grande et hardie... »
Celle de la musique, pour la sonorité des
temples, des mathématiques, pour les machines, de la médecine pour localiser
les climata,
et de l´astronomie pour connaître et donc pouvoir calculer « des équinoxes, des solstices et du cours des
astres... »
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Pour bâtir
cette citée de perfection il faut d´abord être soi-même parfait, bâtir sa
propre maison, c´est à dire son corps.
Quand chaque
individu complètera son évolution, ce
n´est qu´alors qu´ ils pourront construire ensemble une ville en harmonie
avec le Cosmos.
Ce qui revient à l´adage
de la Table d´Emeraude :
" Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas
et ce qui est
en bas est comme ce qui est en haut
Connais-toi toi-même et tu connaîtras
l'Univers et les Dieux "
Maçonniquement parlant c'est le V.I.T.R.I.O.L. du cabinet de réflexion. Il
faut bien comprendre ceci avant d´examiner le dessin de Léonard de Vinci.
Vinci, le Nouveau Platon
Platon
selon Raphaël sur l´Ecole d´Athènes
Ce
contemporain de Léonard, donna les traits de Vinci au philosophe grec, lui
faisant faire ce geste qui revient dans l´œuvre du génie.
Il s'agit, pour Raphaël, de montrer les voies
de la Connaissance. Au centre de la composition, deux personnages s´opposent.
Un, lève le doigt vers le ciel, Platon, qui tient à la main le Timée, un de
ses derniers dialogues, tandis que l´autre, baisse la main vers la terre.
Il s´agit d´Aristote, qui tient à la main l'Ethique.
Ils représentent deux chemins, deux démarches : celui qui va de la réalité à
l'idée, Platon-Vinci, c'est-à-dire de la terre à l'idéal philosophique,
et l'autre, Aristote, montre l'idéal
philosophique qui ne peut exister que dans son illustration d'ici-bas.
La transcendance et l'immanence sont
représentées au travers de ces deux personnages.
Je vous laisse deviner qui représente Aristote ici.
Vinci, l´Architecte
Sans être passé à l´histoire comme architecte, on sait que Léonard s´
intéressa à cet art plus spécialement à trois moments:
Vers 1490, à Milan,
son Viturve date de 1492, quand il explore les possibilités du plan centré
appliqué aux églises.
laissa ses dessins
sur son manuscrit B, conservé à l'Institut de France.
Vers 1506, de
nouveau à Milan, quand il projette une villa pour Charles
d'Amboise.
Deux cents dessins
environ, accompagnés de quelques brefs commentaires, constituent donc l'œuvre
architecturale de Léonard
- une œuvre difficile à comprendre car elle
occupe une place à part dans l'histoire de l'architecture.
Ses projets étaient
très onnereux et ne purent voir le
jour qu´avec un mècene à la portée de son génie créateur.
C´est ainsi qu´entre 1516 et 1519 François Ier lui demande d'imaginer un château royal.
Simple
imagination ? Le nom de l´architecte du château de Chambord, nous est
inconnu.
Les analyses montrent
l'influence de Léonard de Vinci, qui travaillait alors à la cour de François
Ier, mais qui mourut quelques mois avant le
début du chantier,
ainsi que celle de Domenico da Cortona.
Son homme de Vitruve case à la perfection dans le plan du donjon de ce palais
si particulier.
A droite nous avons les plans qu´il ingénia
pour une église. Celle-ci rappelle celle de Batalha
au Portugal, qui présente une forme de CLEF.
Le schéma de Vinci correspondrait à la boucle ou finale de cette clef, là où sont enterrés des familles royales.
Mais, au Portugal, il manque la copule.
A gauche , un autre schéma d´église,
accompagné par une tête, bien féminine, malgré tout il s´agit de celle de
l´apôtre saint Jacques. Simple hasard ?
Rappelons que le Chemin dédié à cet apôtre n´est autre que celui qui mène à
Compostelle, Champs d´étoiles, stelles ou
stèles. Route suivie par les maîtres maçons,
qui y laissèrent leur traces. ( voir chapitres dédiés à Ceux Qui Luttent
Avec Dieu ) Ceux-ci s´appelaient
les Jacques, en honneur à leur saint patron.
« …Le centre du corps humain est en outre par nature le
nombril ; de fait, si l'on couche un homme sur le dos, mains et jambes écartées,
et qu'on pointe un compas sur son nombril, on touchera tangentiellement, en
décrivant un cercle, l'extrémité des doigts de ses deux mains et de ses
orteils. Mais ce n'est pas tout : de même que la figure de la circonférence
se réalise dans le corps, de même on y découvrira le schéma du carré. Si en
effet mesure est prise d'un homme depuis la plante des pieds jusqu'au sommet
de la tête et qu'on reporte cette mesures sur la ligne définie par ses mains
tendues, la largeur se trouvera être égale à la hauteur, comme sur les aires
carrées à l'équerre. » Vitruve, De Architectura, III, 1.
que Vinci copia sur la feuille de son Homme de Vitruve.
Pour Vitruve, la personne formait la mesure
de l'architecture, pour Vinci aussi, comme nous allons découvrir par la
suite.
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« L’Homme, le chiffre élu, tête
auguste du nombre »
Victor Hugo, la « Légende des siècles »
3 – Léonard,
l´Hérétique ou la Quadrature du Cercle
Les sculpteurs grecs considéraient que le corps
humain était bâti selon la proportion dorée, considérée comme la plus
harmonieuse qui soit.
Ainsi, dans leurs représentations, la longueur du tronc = 1,618 fois celle de la tête, et les jambes =
1,618 fois celle du tronc.
L'Homme devient alors un symbole d'harmonie, le corps humain étant bâti selon
des proportions harmonieuses.
Pour nous en persuader, il suffit de
regarder le dessin de Léonard de Vinci où l'on voit l'Homme, tel une étoile,
inscrit dans un cercle.
L'étoile est alors assimilé à l'Homme. Cet homme est inscrit dans une étoile
à cinq branches et il doit retourner à sa Lumière.
Jetons un coup d´œil aux dessins qui précédèrent plus ou moins celui de
Léonard, pour comprendre les apports de ce génie universel.
La version de Marcus Vitruvius Pollis
dit Vitruve, 88-26 av. J.C. puis
la figure de proportion
humaine dans le cercle de Giocondo, 1511
H. C.
Agrippa, De Philosophia Occulta, livre II, Ch. 27: De la Proportion, Meusure et
Harmonie du Corps Humain 1531-1533
Le corps de l´homme n´est pas aussi
proportionné comme chez Vinci. Le centre du cercle se retrouve tantôt sur le
nombril comme sur le sexe.
Le carré se veut inclus dans la
circonférence. Vinci dissocie apparemment ces deux figures géométriques. Mais
l´homme tient aussi bien dans le CERCLE, placé plus haut comme dans le CARRE,
placé plus bas. Représentant ainsi à la fois les deux poses humaines et ses
deux conditions la terrestre et la divine.
Son corps case mieux dans le pentacle,
formant ainsi deux croix, celle du Christ, mais aussi celle de saint André,
comme il dessine aussi un Y ,celui de l´Androgyne sacré.
Léonard cacha-t-il un message, un code dans son Homme de Vitruve, comme il
l´a fait dans ses autres œuvres ? ( voir les autres pages de ce site sur
Vinci )
C´est ce code que l´on découvrira à la suite…pour l´instant étudions le
message…
Vinci 1492
La Quadrature du Cercle
Dans la géométrie plate, le cercle est
symbole du ciel et le carré de la terre. Le Temple est l´intermédiaire entre
l´ un et l´ autre, entre le haut et le Bas.
Seulement à travers le Temple on obtient la
quadrature du cercle, l'union indissoluble de l'esprit et la matière.
Léonard placé dans le Temple, atteint la quadrature du cercle.
Vinci a peint son autoportrait dans ce
cercle, Léonard est donc dans le Temple, il a atteint la quadrature du
cercle : Il est Ce temple !
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3x6…ou la Méthode Triangle
Le mot GEMATRIA
(גימטריה), est dérivé du mot grec
signifiant GEOMETRIE. Le bon Architecte se doit d´être géomètre.
Le corps est le temple de dieu et dieu en géométrie est un triangle
équilatérale de côtés égaux à 6, car six c´est le Sceau où Haut et Bas
s´unissent.
3 x 6 = 18 et 18 ? 1 + 8 = 9 ;
le huit et son Centre ou l´Infini et le Point , c´est à dire Dieu. Ce
8 + UN que les templiers utilisèrent dans leurs temples ronds ou octogonaux.
Il existe une gématrie triangulaire où A=18 et B=36 , c´est à dire qu´on
utilise la table du 9 pour l´associer aux différentes lettres jusqu´au M de
façon croissante,
puis du N, on INVERSE, de façon décroissante.
En l´appliquant nous obtenons : TENET = SATOR = LE
SIX = LA
CABALE = JESUS = CALCUL= ECOLE = SECRET = 666
AMOUR
DE DIEU = APÔTRE JEAN = SYMETRIQUE = LA TETE DE MORT = 1332 soit 666 X 2
( Jean qui fait ce geste de son index qui revient dans l´ouvre de Vinci.
Les deux Jean marquent les Solstices, ils sont le JANUS des maçons
depuis le début .
Voir : Ceux qui
luttent avec Dieu )
Tandis
que : CHERCHER
LE MAÎTRE
= 1998 soit
666 x 3 = TR VI VI VI = UN MAÎTRE DE LA CLEF =
MAÇON DE LA MATRICE ( grotte ).
Les Trois Philosophes attendent la naissance du nouvel homme, celui qui
sortira de la Caverne de Platon.
LES
PLANS DE L'ARCHITECTE = UNE ÉTOILE
QUI BRILLE = 2664 = 666 x 4, quatre étant le monde terrestre.
Ce 666 est alors le Diable, le matériel. CE qui rappelle la religion cathare. Ainsi on a
aussi : COMPRENDRE LE MONDE = COMPRENDRE LE DEMON =
2664.
Dans le Miroir
Pour découvrir le sens caché d´une expression, par
rapport à la table classique dite logique, il nous faut inverser cette table
pour obtenir l´effet miroir.
Dans la table MIROIR: le A a une valeur de 134 et M et N comptent pour 18 :
ADAM = BÊTE = 666
LE PÈRE = L'ESPRIT = 666
POURQUOI = UN MAÇON = 666
CHIFFRE SIX = APOCALYPSE ( de Jean) =
MESURE COMPAS = 1332 soit 666 x 2
13.18
C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de
la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante
six.
ARCHITECTE MAÇON = 1998 = 666 x 3
Comme nous avons déjà vu sur ces pages du
Coin de l´Enigme, les trois côtés du triangle évoquent : soit la Trinité,
soit des formules maçonniques comme :
"Liberté, Egalité, Fraternité" ; "Bien penser, bien faire,
bien dire" ; "Sagesse, force, beauté" ; "Sel,
Soufre, Mercure" etc.
Inversée ou pas cette table triangulaire de
Gématrie donne à G toujours la même valeur, c´est à dire 126
qui divisé par 9,
puisque nous utilisons cette table de multiplication, donne 14. Et 14 = 1 + 4
= 5, l´Homme !
A nouveau nous avons G, au centre du triangle maçon, G de G.A.D.L.U qui donne le numéro
humain 5
Le Maçon bâtisseur dévoile la vérité sur la
construction. LE Grand Architecte divin dévoile la vérité de la Création
( source )
Modulation 10 x 10
Les proportions décrites par Vitruve et copiés par
Léonard, sur sa page, n´ont de sens que si nous effectuons un nouveau
croquis, bien qu'implicite dans le dessin original mais qui n'apparaît pas à
l'observateur, à première vue.
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L'homme de Vitruve en
modulation 10x10
Léonard de Vinci se dessine dans un cercle de cinq
coudes de diamètre et dans un carré la même dimension qui forme un
quadrillage de dix par dix modules :
la modulation du nombre parfait, le
dix.
Le nombril de sa figure est le centre géométrique de l'ensemble. Ce n´est
qu´ainsi qu´il acquière le sens, premier de l'enseignant romain :
« Il est
impossible qu'un temple possède une disposition correcte s'il manque de
symétrie et de proportion,
comme il arrive avec les membres ou les parties du corps d'un homme bien
formé. »
Ce que Léonard occulte à la simple vue, cette modulation, est importante
selon Vitruve lui-même :
« La
disposition des temples dépend de la symétrie, dont les normes doivent scrupuleusement
observer les architectes. La symétrie a son origine dans la proportion, qui
en Grec est appelée analogie. La proportion est définie comme la convenance
de mesures à partir d'un module constant et calculé et la correspondance les
membres ou les parties d'une œuvre et de toute l’œuvre dans son ensemble. » Cette proportion,
pour Vinci est le coude, c´est à dire
la longueur de son avant bras.
Pourquoi le dix ?
Les anciens auteurs ont fixé un nombre parfait, qui est celui appelé dix,
parce qu'il est le nombre total des doigts de la main.
Pour Platon le nombre parfait reste le dix, puisqu'en ajoutant chacune des
substances individuelles on obtient
la dixième.
C'est-à-dire que le nombre dix est le total
de la somme 1+2+3+4. ( Créateur, bipolarité, trinité, matériel )
On peut aussi
écrire : 1 + ( 2+3 ) + 4 = 1 + 5 + 4 = X c´est à dire : Dieu, le
UN, l´homme et le monde matériel.
Car comme j´ai déjà dit à propos de la Joconde
le CINQ
unit essentiel féminin et le masculin car il est la Totalité de l´Univers.
C´est le principe de l´Ordre, du Centre qui permet d´équilibrer le jeu
constant du Yin et le Yang, et d´assurer l´unité du perpétuel, flux des
choses.
En Alchimie la quintessence indique
l´Unité de l´ Œuvre, l´Unité spirituelle de la Création.
6 =
X- 4 ou X = 6 + 4
La perfection humaine est l´équilibre stable entre le matériel et le
spirituel
(…)Mais j’ai voulu aussi
passionnément connaître et comprendre la nature humaine, savoir ce qu’il y
avait à l’intérieur de nos corps.
Pour cela, des nuits entières, j’ai
disséqué des cadavres, bravant ainsi l’interdiction du pape. (…) Ce que j’ai
cherché finalement, à travers tous mes travaux et particulièrement à travers
mes peintures, ce que j’ai cherché toute ma vie, c’est a comprendre le
mystère de la nature humaine(…)
Léonard de Vinci, Carnets.
Vitruve de Vinci
avec arbre de Vie traditionnellement représenté par un arbre inversé comme
sur le dessin du livre “Philosophia Sacra” de Robert Fludd, 1626, au
centre
Ou inversé par rapport à la tradition, sur la troisième image.
Sur le premier arbre du Vitruve prend
le sens est de Création, tandis que sur le dernière,
l'arbre de vie correspondent à dix
étapes de purification spirituelle, que l'initié parcourt spirituellement
pour passer du monde matériel à l'union à Dieu.
Le premier se compose de 3 piliers : Pilier de
la miséricorde à droite dominé par les principes actifs, de
construction, masculin,
A gauche Pilier de la rigueur, féminin, dominé par les symboliques passives de statique, de
destruction.
Au centre Pilier de la conscience, pilier de
l'équilibre, ou de la conscience. Ses 4 Sephiroth traduisent un équilibre
entre force et forme, mâle et femelle, action et structure.
Remarquons que l´arbre des Sephiroth rappelle le jeu de la Marelle, quand il fallait partant de la Terre arriver au Ciel.
5- Adam Kadmon
La
modulation 10x10 correspond à l´Adam Kadom ou ADAMAS, celui qui naquit le
sixième jour du Verbe et non de l´argile, donc celui de la première genèse.
D´après les gnostiques il s´agirait d´un Corps de Lumière Divin, à la fois mâle et
femelle, soit l´androgyne
sacré,
créé
avec la condition primordiale que l'homme, soit celui qui précède tous les
autres êtres primordiaux, les hommes primitifs.
Ce prototype de l'humanité
est circonscrit à l'Arbre des 10 Sephiroth, ou arbre de Vie, que l´on
retrouve dans la Genèse celui de l´immortalité et non de la science .
L´ Adamas c´est le Fils de Dieu. ( Voir la Création du Christ du
Livre Secret de Jean que Vinci connaissait bien, essentiel au décodage de sa
Cène )
Pour qu´un humain, dérivé d´Adamas, connaisse son véritable Soi, il doit
contacter avec la matière, féminine par nature, qui contient les organes, les
sens et l´intellect.
Dans ce dessin de Léonard de Vinci, cette nature sensitive est le carré,
tandis que la partie divine est le cercle.
Ce cercle qui a pour centre son nombril…ancien lien d´ancrage avec la mère ou
Mater, matière.
Le nombril correspond à la 6ième
Sephira ou Tiphéreth représentant le Lien entre les mondes de l'Esprit et les
réalités matérielles,
ce Centre implante en l'Homme la Conscience.
Remarquons qu´il y a 10
sephiroth visibles , alors que la onzième est cachée,
il s´agit de Daath qui pour les
kabbalistes est une grande Bibliothèque Cosmique contenant toutes les mémoires de l'Univers.
Le nombre 11 est associé à Dieu, et Daath se place sur le plexus solaire, au
croisement.
Cette Sephira, Daath, la Connaissance ( co-naissance, nouvelle naissance ),
n’a aucune qualité manifestée et ne peut être invoquée directement.
On l´appelle aussi le tunnel, LA PORTE, le trou.
Si on inverse l´arbre cette sephira se place alors sur
le nombril, tandis que Tiphéreth est sur le plexus solaire.
Tiphéreth c´est la Beauté ; le Soleil ; le feu ; le 6 ;
le Roi, l´Enfant, le Dieu Sacrifié ; l´Archange Raphaël, celui qui
combat Asmodée et rend la vue.
On la nomme harmonie, intégrité, totalité, autosacrifice, Pierre de Dieu,
centre, Pierre philosophale, identité, plexus solaire, Roi, Grand Œuvre.
De Labyrinthes et de Corps Humain
L'Homme-microcosme
selon Robert Fludd ,
illustration tirée de L'Histoire
métaphysique, physique et technique de l'un et l'autre monde, à savoir du
grand et du petit 1617,
on retrouve dans le microcosme :
les 4 humeurs, les planètes, le zodiaque, et la dualité entre masculin
et féminin.
Labyrinthe de Chartres avec fleur à 6 pétales au centre, trois voiles et 4
mondes comme les sephiroth.
Arbre de Vie représenté en roue, le 6 se retrouve au centre.
Si le
corps humain est le temple de Dieu, comparons-le à nos belles cathédrales
gotiques,
qui
reprennent la distribution des Sephiroth :
On y
pénètre par un portique souvent double, au pied de croix, c´est la zone
terrestre.
Suit un espace marqué par l´eau du bénitier ou du baptistaire, avant que le
labyrinthe s´offre à nous. On prend son chemin en quête de son centre
« caché », non occulte.
Le parcours suit sur la circonférence qui symbolise la raison, l´âme, la
psyché, puis comme chez Dante, nous aurons l´Enfer avant le Paradis, face au
Principe du Monde.
Ce chemin vers le centre est appelé la recherche de "la Parole
perdue" ou du Saint Graal.
Le Centre, comme symbole de l'essence, de la lumière et du Soi, indique un
niveau de réalité où toute dualité est résolue dans une unité de plus
grand ordre.
Avant de passer vers les Grands Mystères, ceux du Cosmos.
En effet si nous poursuivons, une fois le Centre atteint, nous traversons une
zone marquée par l´Air avant d´atteindre l´autel, pour y recevoir le baptême
du Feu.
Remarquons que nous sommes sur la crypte, non visible, qui unie
Vierge au Christ, Vie et Mort, Terre et Cieux, un Lieu TERRIBLE !
La voie du labyrinthe est la voie de l´Amour, d´union des opposés, non celui
d´amour envers les autres, les idées ou la nature.
Elle inclut tout ceci, c´est la Voie de l´Amour de Soi-même ; le «Gnothi seauton» du temple de Delphes.
Le « Connais-toi toi-même »
socratique, mot-clef de l’humanisme, assigne à l’homme le devoir de prendre
conscience de sa propre mesure,
sans tenter de rivaliser avec les
dieux.
Phrase qui deviendra plus tard :
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux »
Dans la morphologie humaine on retrouve des
représentations de labyrinthes. D'une part, le cerveau, "organe"
rationnel qui nous définit en tant que tel,
et de l'autre ses intestins,
"organe" somatique ou volitif. Les deux reçoivent l'aliment,
et ont pour objet d´en extraire, par sublimation, l'essence qui maintient la
vie.
Durant l´Antiquité, les anciens
faisaient un lien entre l´âme et le dit « second cerveau », les
intestins, les pathologies de l´un faisant écho dans l´autre.
Ainsi on interprétait le dit colique miserere, occlusion sèvre de l´intestin,
comme une dysfonction mentale de l´âme incapable de sublimer la dualité,
se perd dans le labyrinthe sombre des ombres et se confond avec elles.
Dessins
de Léonard, l´appareil digestif, dont les intestins rappellent le cerveau et
l´estomac a la forme d´une coquille de nautilus,
spirale contenant PHY, nombre mystique et comme disait Platon, « PHY
est le modèle géométrique de la Vie
même ».
Voyez, ce n´est pas par hasard que Vinci choisit comme
centre du compas le ventre de son autoportrait.
Sur l'Adam Primordial le Labyrinthe se situe dans cette zone,
signalant ainsi la fonction de régénération de la matière grossière, l'âme
même de l'homme déchu.
Le processus de sublimation ou d'initiation dans les mystères est identifié
par la forme Labyrinthique.
En son Centre se livrera la dernière bataille où l'être individuel se connaît
comme l'Idée, s'identifie à elle, libre de toute perception dual.
Platon dira que cette identification ou co-naissance (gnose) arrive car
l'être humain, limité et polarisé par nature,
partage l'Être universel, illimité et
spécifiquement égal à Lui- même. Par conséquent, la possibilité de connaître
est toujours la possibilité d'Etre.
La condition pour que cette possibilité ait lieu, réside dans la capacité de
passer outre les bornes ou de mettre à son juste niveau de réalité tous ces
aspects circonstanciels ou formels qui appartiennent à l'ordre du devenir
pour "rester" avec l´unique chose qui est toujours et qui n'est
jamais née :
"Qu'est-ce qui est toujours et ne devient pas et qu´est-ce qui devient
continuellement mais n'est jamais ?", se demande Platon dans le Timeo à propos du kósmos.
Le mot grec que l'on traduit normalement pour "devenir" est
gígnomai, dont la traduction littérale est "naître".
"Ce" qui n'est pas né est,
en réalité, l'immuable, le Soi qui est essentiellement l´ "objet"
de connaissance : "Connais-toi à te même".
Dans le Gorgias , Platon parle des "sages" qui, voyant le lien qui
unit la terre et le ciel, les dieux et les hommes, ont donné au Tout le nom
de kosmos (ordre, arrangement).
Cet Ordre est présent dans le microcosme humain et Dürer le savait bien
Quand les Symboles se Rassemblent
et se Completent
Enfin regardons ce
symbole qui contient tant d´autre
Combinaison
entre : 1- le signe
d´Origine ou fleur de vie qui comprend le poisson-christique.
2- le yin-yang, principe de dualité et moteur du Monde.
3- le 8 ou le soleil du Haut qui se reflète au Bas.
4-le Sceau de Salomon et 4-l´arbre de vie avec Daath ( plexus solaire )
visible et Tiphéreth ( nombril de Vinci ) au centre du Sceau.
Comme pour les
dialogues de Platon, que Vinci admirait, où le lecteur commence à se poser
des questions, car en fait ce qui est supposé n´est pas ce qui paraît.
Nous pouvons dire de même pour les dessins de Léonard .
Lui qui montre encore à travers ses dessins sa maîtrise en matière de
composition, mais aussi fondamentalement, une connaissance profonde de
l'antiquité.
Ses recherches sur les textes de Vitruve et la géométrie permet d'assurer
qu'il possédait une compréhension intense sur l'ancienne science et ses
enseignements.
Léonard eut accès à des documents qui
gardaient des secrets et des perceptions ancestrales.
Il était conscient du danger qu´il courrait à révéler certains de ses croyances.
A travers la lecture du fameux icône de Vinci on comprend Vitruve quand il
écrivit :
« En
conclusion, la science de l'architecture est tellement complexe, tellement éclairée,
et comprend tellement de nombreuses matières et de différentes connaissances
qu´ à mon avis, les architectes ne peuvent pas légitimement l'exercer à moins
que depuis l'enfance, en avançant progressivement dans les sciences citées et
nourris par la connaissance nutritive de tous les arts, ils arrivent à
atteindre le Temple Suprême de l'Architecture. »
" La nature
n'enfreint jamais sa propre loi
Oh ! Nécessité inexorable
Tu forces tous les effets à être le résultat
direct de leurs causes
Et par une loi suprême et irrévocable
Chaque action naturelle t'obéit par le processus
le plus court "
Léonard de Vinci, Cahiers
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