Pour mieux comprendre le trio formé par Judas, Pierre
et Jean/Marie Madeleine il nous faut lire l´EVANGILE DE JUDAS
Evangile de
Judas
L´initiation de Judas s´effectua durant les trois jours
avant la Pâques
Souvent, il n’apparaissait pas à ses disciples tel qu’en lui-même, mais se trouvait parmi eux comme un enfant.
Un jour, il se trouvait avec ses disciples en Judée et
les trouva rassemblés et assis dans une pieuse observance.
Quand il s’approcha de ses disciples, rassemblés assis et offrant une prière d’action de grâce sur le pain, il rit.
Les disciples lui dirent : « Maître, pourquoi ris-tu de nos prières d’action
de grâce ? Nous avons fait ce qui est juste».
Il répondit et leur dit : « Je ne ris pas de vous. Vous n’agissez pas de
votre plein gré mais parce que votre dieu sera célébré à travers votre action
».
Ils dirent : « Maître, tu es le fils de notre dieu ».
Jésus leur dit : « Comment me connaissez-vous ? En vérité, je vous le dis,
aucun parmi vous dans cette génération ne me connaîtra »
Cette « Cène » pourrait être celle que
représenta Léonard de Vinci sur le mural de Milan et ressemble à celle d´un
autre génie de la peinture. Dali
Ses paroles provoquèrent la colère des apôtres, Jésus les défie :
« Pourquoi cette agitation qui vous conduit à la colère ?
Votre dieu celui qui est en vous a
provoqué cette colère dans vos âmes. Que celui d’entre vous qui est assez
fort parmi les êtres humains
présente l’humain parfait et se tienne devant ma face ».
Seul Judas eut la
force :
Judas lui dit : « Je
sais qui tu es et d’où tu viens. Tu es du royaume immortel de Barbelo. Et je
ne suis pas digne de prononcer le nom de celui qui t’as envoyé. »
A nouveau devant les
apôtres, ceux-ci demandent où était allé Jésus: « Je suis allé vers une autre grande et sainte génération. »
Ce qui provoque une nouvelle
colère.
Puis vient l´interprétation des rêves, tous les apôtres, sauf Judas, ayant
eut le même usant comme portevoix Pierre:
lls disent : « Nous avons vu une grande maison avec un large autel à
l’intérieur, et douze hommes — ce sont les prêtres selon nous — et un nom.
Et une foule de gens attend à cet autel, jusqu’à ce que les prêtres reçoivent
les offrandes. »
«Certains sacrifient leurs propres
enfants, d’autres leurs femmes, en signe de louange et d’humilité parmi eux ;
d’autres couchent avec des hommes ; d’autres sont impliqués dans des
massacres ; certains commettent une multitude de péchés et d’actes illégaux.
Et les hommes qui se tiennent devant l’autel invoquent ton nom, et parmi tous
les actes de leur faiblesse, les sacrifices sont achevés. »
Etonnante description de
l´Eglise qui date du IIº siècle ! N´est-ce pas ?
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublé ? En vérité je vous le dit,
tous les prêtres qui se tiennent devant l’autel invoquent mon nom. …
Et ils ont planté des arbres sans fruits,
en mon nom, de manière honteuse. »
« Ceux que vous avez vu recevoir les
offrandes à l’autel, c’est vous. C’est le dieu que vous servez, et vous êtes
ces douze hommes que vous avez vus.
Le bétail que vous avez vu amenés au sacrifice sont tous ceux que vous avez
induit en erreur devant cet autel »…..
“Regarde, Dieu a reçu ton sacrifice des mains d’un prêtre”- c’est-à-dire,
d’un ministre de
l’erreur.
Mais c’est le Seigneur,
le Seigneur de l’Univers, qui commande, “Au dernier jour, il leur sera fait
honte”.
Judas lui raconte sa
vision, il voit une grande maison et veut y entrer, Jésus lui répond :
« Aucun mortel n’est digne d’entrer
dans la maison que tu as vu, car ce lieu est réservé aux saints.
Ni le soleil ni la lune n’y régneront, ni le jour, mais celui qui est saint y
habitera toujours, dans le royaume éternel avec les saints anges. »
Ce qui rappelle la Vierge aux Rochers que nous venons de voir au chapitre
antérieur, mais avant essayons sous cette perspective offerte par l´apocryphe
de Judas
de discerner le trio qui figure à gauche de Jésus sur la Cène.
Jésus révèle à Judas la Création Lumineuse de
l´Inengendré :
Les douze éons des douze astres constituent leur père, avec six cieux pour
chaque éon, pour qu’il y ait soixante-douze cieux pour les soixante-douze
astres,
et pour chacun d’eux cinq firmaments, pour un total de trois cent soixante
firmaments…
Douze apôtres, six de
chaque côtés de Jésus sur la Cène et le 72 trouvé sous
le pont de la Joconde
« Mais tu les surpasseras tous. Car tu sacrifieras l’homme qui me revêt.» C´est à dire l’homme qui me sert d’enveloppe
charnelle.
Judas est présenté ici comme disciple bien
aimé de Jésus, puisque digne de ses révélations privées
En le livrant aux romains, il démontrerait être le seul de ses disciples à
avoir vraiment compris le message christique.
Il aurait en conséquence suivi une demande du Maître, qui lui permit de faire
le sacrifice ultime pour la rédemption du monde.
Ainsi, durant la Cène, Jésus désignerait Judas, non pas comme un traître,
mais comme celui devant le faire connaître, autrement dit comme le disciple
élu.
Le serf de Dieu pour les cathares !
Pierre
Dans tous les écrits apocryphes Pierre est mal paré
Dans la Légende Doré, Jacques de la Voragine dit de lui :
Saint Pierre, fut celui
de tous les apôtres qui eut la plus grande ferveur : car il voulut connaître
celui qui trahissait le Seigneur, en sorte que s'il l’eût connu, dit saint
Augustin, il l’eût déchiré avec les dents : et c'est pour cela que le
Seigneur ne voulait pas révéler le nom de ce traître. Saint Chrysostome dit
aussi que si J.-C. avait prononcé son nom, Pierre aussitôt se serait levé et
l’aurait massacré sur l’heure.
C´est bien ce que l´on voit sur la Cène de Léonard !
Pierre eut aussi trois surnoms : 1° on l’appela Simon Johanna, qui veut dire
beauté du Seigneur; 2° Simon, fils de Jean, qui veut dire à qui il a été
donné ;
3° Simon Barjouay qui veut dire fils
de colombe. Par ces différents surnoms on doit : entendre qu'il posséda la
beauté de mœurs, les dons des vertus, l’abondance des larmes, car la colombe
gémit au lieu de chanter.
Il n´y a pas de doute,
Pierre représente l´église romaine, comme premier pape symbolique.
Pierre est aussi associé à Simon le Mage en fonction de la règle de syzygie, soit un couple de réalité
complémentaire, le ciel et la terre, le soleil et la lune,
l´homme et la femme a une dimension gnostique.
Simon, l'Immuable, était
partout accompagné d'une prostitué Hélène, qu'il présentait comme la première
pensée , l'Ennoia de dieu.
Sur la Cène de Vinci, Pierre est à côté de Marie Madeleine.
Simon fonda ainsi le féminisme révolutionnaire et la théologie érotique de la
gnose, s´opposant au dieu de la genèse créant d'abord l'homme,
et à Pierre représentant l´église
misogyne. Il est toujours contre
Marie.
Après avoir été baptisé par Philippe, Simon le Magicien voulut acheter à
Pierre son pouvoir de faire des miracles (Actes, VIII.9-21),
ce qui lui valut la condamnation de
l'apôtre : « Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as pensé
acquérir avec de l'argent le don de Dieu ».
Cette phrase n´a jamais empêché l´église romaine de pratiquer la simonie,
loin de là !
Les deux Simon, le Magicien et Pierre discutaient de la paix, du Dieu Unique ou
divisé. Simon pense que le créateur est un dieu inférieur au dieu parfait,
impassible.
Plus significatif encore, le culte sacrificiel et le Temple lui-même sont
rejetés en bloc comme émanant de la fausse prophétie.
Cette dernière question fut reprise
par les Elcésaïtes, courant gnostique qui avait comme saintes deux
sœurs :
Marthe (« Maîtresse ») et Marlène, ou Marthana (« Notre
Maîtresse »)c´est à dire Madeleine ! ces deux femmes, pour moi,
sont représentées sur la Cène.
D´autre part Pierre aussi semble élu
chez Matthieu :
« Tu es Pierre et sur cette pierre, je
bâtirai mon église» (Mt XVI, 18) [1618]
Ce qui n´empêchera pas que cinq versets après on lise à son propos :
Mais Jésus se retourna et dit à
Pierre : « Marche derrière moi Satan ! Tu m’es un scandale : tes pensées ne sont
pas celles de Dieu, mais celles des hommes.» (Mt XVI,23)
Bien sur que Jésus l´appelle Simon, fils de Jonas et bien que jacques de la
Voragine le traduise par colombe, ce prénom n´est autre que pigeon !
Ce changement d´humeur christique est dû à ce que Jésus informait à ses
disciples de ce qui allait être sa fin, sa Gloire et Pierre dit :
A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas.
Duo Trio Quattro?
Remarquons que Jean/
Marie Madeleine, dont nous avons traité la complexité de cet assemblage aux
chapitres précédents , porte les couleurs inversées de Jésus.
Jésus se penche sur sa gauche, coté du future, illuminé ; Marie, la
Sophia sur sa droite, coté passé,
côté sombre. Jésus ne regarde pas Judas.
Celui-ci porte, à part sa bourse à la main, les mêmes couleurs que Marie/
Jean et Jésus, couleurs auxquelles inversées auxquelles il faut ajouter le
vert espoir.
Il n´a pas de Jaune sur lui, couleur qui lui est associée, celle de la
traîtrise, par contre on retrouve cette tonalité sur Pierre.
On dirait que la main de Judas et celle du Maître se sont ou rapprochées ou
viennent de se séparer comme indiqueraient celle de Marie/Sophia, au centre.
Celui qui passa pour
l´église romaine comme le grand traite, l´abominable créature semble plus en
armorie avec le Christ et sa Sophia
que le colérique et violant Pierre hors de soit. RIEN N´EST CE QUI
PARRAIT !
Ce dernier a sa tunique bleue, couleur spirituelle, « enrobée » de
jaune, symbole du monde matériel, du mauvais dieu, de trahison !
La trahisons du message christique
n´est-elle pas pire que la délivrance corporelle de l´âme lumineuse du Fils
du Père, non engendré ?
En tout cas c´est une pensée bien cathare.
Remarquons que Nicolas
Poussin peint Pierre toujours en utilisant ces couleurs même sur sa copie de la Cène de Vinci où il est peut fidèle aux tonalités.
Donc nous avons un groupe de trois personnage : l´androgyne, Père-Mère
qui créa seule le diabolique dieu de l´A.T.
Puis celui de qui les évangiles canoniques disent qu´à cette heure le démon
entra en lui, suivit de celui que Jésus nomma Satan,
qui, main sur la gorge et couteau dans l´autre, coupe le Verbe créateur de la
Lumière.
L´Aimée ( Marie ) se trouve entre haine et l´abomination, cette dernière
apparente
La
Section
Notons aussi que bien que
le Christ soit au milieu de l´œuvre, la composition présente une coupure
entre Sophia et Jésus.
La Sophie Divine, Androgyne restera pour aider les âmes faibles, de son côté,
à part elle, il y a cinq hommes qui deviendrons bientôt quatre
le cinq est le chiffre de l´Homme et le quatre celui du monde matériel ( voir
Vitruve ). Elle devient de ce fait la Mater, la
matière.
Avec elle, ils sont six, lien entre le Haut et Bas. D´ailleurs le vert ne se
retrouve que de ce côté là, côté le plus sombre de la composition.
Regardons les mains de Jésus du côté sombre elle indique le Bas de
l´autre le Haut !
Pour compléter lisons Le Langage des
Mains Chez les Grands Peintres de la Renaissance
De l´autre côté, celui du Jésus Androgyne, il restera six apôtres qui avec
lui font sept, comme les sept dons du Saint-Esprit.
Ce chiffre était chez les Egyptiens symbole de vie éternelle, d´où le nœud de la nappe de ce côté là seulement.
Chez les mayas il existe une déesse Sept appelée sept serpents ou sept épis,
bizarrement, placée au milieu de la série 1 à 13,comme ici, elle symbolise le
cœur de l’homme.
Le sept, est le nombre de l'homme parfait ,est donc, on le comprend aisément, le nombre de l'androgyne hermétique.
Significatifs sont encore les
mariages d'arcanes majeurs du Tarot qui forment le sept.
Sept par quatre et trois, il y a bien quatre groupes de trois sur cette Cène,
c'est le couple
Empereur-Impératrice, le Père et la Mère, la perfection dans le Manifeste,
l’intérieur et l’extérieur du pouvoir temporel assumé, la Somme harmonieuse
des Quatre Eléments et des Trois Principes de la Science Secrète.
En revanche, le couple de la spiritualité, Pape-Papesse, donne lui aussi SEPT, mais par CINQ et
DEUX.
Quant à l'arcane SEPT, expression de ces deux mariages, on ne s'étonnera pas
qu'il soit celui du Chariot, signe d'accomplissement.
Le Tarot était très à la mode à Milan, du temps de Léonard, celui nommé
Visconti- Sforza, donc que personne s´étonne si je l´emploie ici,
comme auparavant dans la Cène de Vinci
et les Quatre Tempéraments, par la Gématrie des couleurs et le Tarot
D´ailleurs la figure de la
Papesse a été identifiée à Sœur Manfreda Visconti di Pirovano, cousine
de Matteo Visconti, un reconnu gibelin, brulée vive pour hérésie.
Le groupe pensait que Guglielma, une nonne
du même couvent décédée en 1282, était une incarnation de l’Esprit Saint, et
qu’elle reviendrait sur Terre.
Le chiffre 7 exprimerait
les Sept états de la matière, les Sept degrés de la conscience. Les Sept
étapes de l'évolution:
Le nombre 7, selon Ambroise, correspond à l'A.T. mais il le voit aussi comme
le nombre représentant la virginité.
Thibaut De Langres lui accorde aussi cet attribut parce qu'il est le seul des
neuf premiers nombres qui n'engendre pas et le seul qui ne soit pas engendré.
Il est considéré comme vierge et représentatif de l'Esprit-Saint auquel sont attribuées les mêmes
propriétés.
Macrobe va dans le même
sens disant qu'il symbolise Minerve, déesse de la Sagesse, née de son père
sans passer par une mère.
Le sept indique le sens d'un
changement après un cycle accompli et d'un renouvellement positif.
Les sept piliers de la
Sagesse ou Sophia
Dans l'évangile de Saint Jean, le récit de la guérison
de l'aveugle-né contient sept fois l'expression «ouvrir les yeux», la septième fois
avec l'adjectif «tout entier».
Il s´agit bien de cela d´ouvrir les yeux à la Lumière, pour devenir éternel.
La Cène
et l´Importance des Noms
Dans la mentalité biblique
le nom renferme la réalité de l'être, ainsi connaître le nom de quelqu'un équivaut à connaître son secret et son
destin et à induire une prise sur lui.
Donc en révélant son nom à un inconnu on se rend totalement à
l'autre.
Dans l´A.T. dieu ne donne jamais le sien,
au contraire Jacob révèle le sien, après sa lutte avec l´Ange.
Examinons les noms des apôtres de
la Cène dans l´ordre donné par Vinci, de gauche à droite et par trios :
Bartholomé ou
Nathaniel --- Jacques le
Mineur --- André
Yahvé a donné---Dieu est Fort*--- Viril
=> Yahvé a donné un dieu fort et viril
* Jacques n´est autre que
Jacob nom qui signifie talon. Ce nom faisant référence aux circonstances
troubles de sa naissance, et au verbe tromper, prendre la place.
Cette identité négative est rendue
positive par Dieu car Israël signifie Dieu fort et vainqueur.
D´autre part le talon de la
plante du pied nous met en contact avec le sol :
c'est notre "prise de terre" la plus courante. Et la Terre nous
renvoie au monde réel, à ses exigences.
Simon (Pierre) --- Jude
--- Jean-Marie
celui qui est exaucé, (pierre)--- celui
qui rend gloire--- Dieu a fait grâce---Aimée
=> celui qui est exaucé, rend gloire, à
l´Aimée pleine de grâce
Jusqu´à présent nous
avons un écrit qui peut se lire ainsi :
Yahvé a donné un dieu fort et viril pourtant celui qui est exaucé, rend gloire, à
l´Aimée pleine de grâce
Jésus, Dieu Sauve, Sauveur
Thomas --- Jacques le
Majeur --- Philippe* ou Marthe
Jumeau --- dieu fort
--- maîtresse
=>Jumeaux de la
puissante déesse, maîtresse
*Philippe signifie qui aime le cheval
Matthieu ---- Jude Thaddée-Léonard ---
Simon Zélote
don de Dieu--- celui
qui rend gloire- valeureux-lion courageux--- celui qui est exaucé, comblé
=> don de Dieu, rend gloire, courageusement
et sera comblé
Nous avions aussi trouvé plus haut que ce trio donnait : Grand-Cœur-Zélé
Lisons à présent la phrase laissée, il y a plus de cinq siècles déjà par le
génie de Léonard de Vinci :
Yahvé a donné un dieu
fort et viril pourtant celui qui est exaucé, rend gloire, à l´Aimée pleine de grâce et au Sauveur,
Jumeaux de la puissante déesse, maîtresse du don de Dieu, au Grand-Cœur-Zélé ( ardent ) et celui qui lui rendra gloire courageusement sera comblé.
Passons aux synonymes
Yahvé a donné un dieu fort et martial ( à
Israël ), toléré par la bonté lumineuse de l´Aimée ;
le Sauveur, Alter ego de la puissante Maitresse,
Esprit au Grand Cœur ardent , lui rendra force et gloire pleine.
Voici la CLEF SECRETE de
la Cène de Léonard de Vinci !
Nous avons decouvert trois messages différents en principe mais
qui malgré tout se complètent.
D´abord nous avons la
vision parfaite de l´évangile de saint Jean.
Vinci y inclut même l´eucharistie, bien différente des synoptiques, selon
l´interprétation catholique fait à ce dernier évangile canonique.
Léonard va au-delà, comme artiste et philosophe, il laissa aussi, dans ce que
j´ai appelé, la gématrie des
couleurs, une autre vision subjacente.
Celle du temps qui s´écoule
inexorablement.
On y retrouve les Tempéraments associés aux saisons, aux équinoxes et aux
solstices, aux quatre éléments et au Tarot, très en vogue à la cour des
Sforza.
Sous cette facette plus humaine, nous retrouvons encore, sitôt nous cherchons
dans les traductions de documents anciens effectuées par l´Ecole Platonique
Florentine,
un message spirituel, code- clef des plus profondes convictions spirituelles
de l´artiste.
Les trois niveaux de codification de
la Cène de Milan correspondent donc
en premier lieu à la version literale catholique des commanditaires,
bien que ceux-ci espérèrent autre
chose ; la seconde à une
allégorie de la condition humaine, plus matérielle puisque le concept de
couleur correspond à une perception subjective des différences fréquences d´onde
de la lumière blanche, dont de son spectre visible influençant la
matière ;
tandis que la troisième, plus pénétrante, plus secrète, car hétérodoxe, celle
des croyances mystico-religieuse du génie de la Renaissance, c´est à dire la
Lumière,
la
Luce mot retrouvé inscrit dans les yeux de sa Joconde.
Retour : Léonard de
Vinci, le Gnostique, son Œuvre à Travers les Apocryphes
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