Saunière retapa son église, toutes les nouvelles statues furent
commandées, aucune plus ancienne ne semble avoir été épargnée. Le peuple
n´avait-il donc aucune dévotion antérieure à une image particulière, précise
? Bérenger les élimina-t-il ? Les vendit-il ? Ou étaient-elles déjà
absentes des lieux à son arrivée ? Commençons par ceux qui accompagnent et encadrent Marie Madeleine, c´est à dire sur notre
droite en entrant : Roch et Antoine de Padoue deux saints liés à
Montpellier, qui ont plus d´un point en commun de ce que l´on pourrait
penser. MONTPELLIER : ROCH et
ANTOINE DE PADOUE
SAINT ROCH ET LE « CYGNE » PESTIFERE Saint Roch, avec son genou bien visible représente l´INITIE du
Chemin des Etoiles, qu´il n´a jamais fait puisqu´il se rendait à Rome et non à
Compostelle, malgré la coquille ( patte d´oie ) saint Jacques qui décore
toujours son habit. De toute façon il se dirigeait vers un tombeau, celui de
Pierre et non celui de Jacques. |
Roch se mit à soigner les malades le long de son pèlerinage, les
guérissant par le signe de la croix. ( Par ce Signe Tu Vaincras ! ) ( voir les tableaux de Saint Roch par
le Tintoret à San Rocco de
Venise ) Il soigna encore les pestiférés à Plaisance, mais là, il attrapa
la maladie. Il se réfugia alors dans la forêt. Le seigneur Gothard, attiré par le manège de son chien, le
suivit et découvrit Roch au fond de sa retraite. Il se convertit, vendit ses
biens et prit à son tour l’habit de pèlerin. Refusant de dire son nom à quiconque ( ? ) et traversant une province en guerre, il fut
appréhendé et jeté en prison où il demeura cinq années. L'Ange le réconforta
au moment de sa mort et une
grande clarté inonda sa cellule. ( il fut bien guéri, par la mort qui soigne
tout, mais sur sol étranger ) « Il fut identifié par sa grand mère en raison
d'une tache de vin en forme de croix qu'il portait
sur sa poitrine depuis sa naissance. » Episode qu´immortalisa le peint Abel Pujol
pour le saint Sulpice à Paris. Tout cela n´est pas sans nous rappeler le Chevalier au Signe ou Cygne comme Lohengrin lié à la légende du GRAAL. SAINT ANTOINE DE PADOUE, LE BOUILLON PORTEUR DU CHRIST " Si par les mérites de saint Antoine on retrouve, quand on
les a perdues, les choses qui regardent la fortune matérielle, à combien plus
forte raison ne retrouvera-t-on point par son intervention celles qui
regardent le salut !" C'est à Montpellier où il enseignait qu' Antoine de Padou retrouva
miraculeusement un manuscrit dérobé, gagnant du même coup sa spécialité
posthume pour lui faire retrouver les objets perdus….
Il fut bientôt surnommé Antoine ("antonius",
inestimable ) « le Thaumaturge »,
« celui qui fait des tours d'adresse » qui devient, à l'époque
chrétienne, « celui qui fait des miracles ». Servent
d´exemples :
Antoine est le patron
des marins, des naufragés et des prisonniers… Saint Vincent de Paul dut lui adresser quelques prières sur sa galère. Car ce n´est
qu´ à partir du XVIIe siècle, que saint Antoine de Padoue fut également invoqué
pour retrouver les objets perdus, par le fait qu'un voleur qui lui avait
dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre.
Ce qui est une autre version des faits.
Il est comme saint Christophe porteur de l´Enfant. Christophe, le géant c´est l´ancien Enée de la mythologie, fondateur de Rome après sa fuite de Troyes. Il portait son père
et son fils sur le dos, mais en chemin il perdit le vieillard. Trilogie masculine de l´arbre généalogique d´Enée. On perd son
ascendance ! Regardons le tableau de Saint Christophe de Josep De Ribera. David Orbach nous
dit de lui ( voir ) L´article n´a, bien entendu, rien à voir avec Rennes-Le-Château, comme on pourrait le
croire avec cette simple phrase mais ceci rappelle les écrits nés sous la
plume de Gérard De Sède, manipulé par Pierre Plantard qui sur La Race
Fabuleuse fait descendre les francs saliens de Troyes et spécialement d´Enée.
…dit de nos jours saint Christophe. Outre cette ressemblance avec Christophe, le porteur de Christ, ou porteur
sacré par étymologie, Saint Antoine de
Padoue est aussi le patron des femmes enceintes et il est invoqué contre la
stérilité ! On verra plus tard l´importance
de ce détail, remarquons qu´à Rennes, il est porté par 4 ANGES. Décidément ces deux saints là nous rappellent les fils du
Graal…simple hasard ? poursuivons notre étude épargnant Marie Madeleine qui fait déjà l´objet de nombreuses pages de ce site. De
l´autre côté de l´église et face à Roch nous avons Germaine… LES SAINTES AUX ROSES SAINTE GERMAINE DE PIBRAC OU SAINTE GERMAINE COUSIN, PATRONE DES BERGERS
Germaine, nom qui vient de «
germen » et signifie « du même sang » ! « Cousin du même sang »,
Marie et Elisabeth, Jésus et Jean Baptiste qui sont de la maison d´ Anne,
soit Béthanie ! Le nom de la villa que construisit B. Saunière, comme
maison de retraite. Mais aussi le lieu où vivaient Marthe, Lazare et Marie.
C´est au cimetière de ce lieu que fut enterré Lazare… Comme descendants davidiens et héritiers du
trône [David était d´abord un berger
oint ( messie)] , Jésus et Marie Madeleine doivent être parents pour pouvoir
se marier. Et Jésus n´est-il pas appelé le Bon Pasteur ?
« Sa tête est couronnée d’une guirlande d’œillets des
champs mêlés d’épis de seigle; ces détails nous permettent de situer sa mort
vers le mois de juin : les fleurs ont perdu de leur éclat mais les épis
sont dorés et gonflés de grains. » ( 1644 ) Le curé Gounilhac, voyant en cette conservation
un signe divin, fait placer la dépouille de Germaine debout, “près de la
chaire avoisinant le banc de la famille de Beauregard”. Madame Beauregard est incommodée par cette
présence. On enlève alors le corps, mais cette femme qui vient d´être mère
tombe malade avec sa petite fille. Germaine la visite la nuit et les guérit.
Alors Madame de Beauregard
reconnaissante achète un cercueil en plomb. Dès lors Germaine y sera
exposée, mais à la sacristie. Les visiteurs n´arrêtent pas d´arriver, les miracles ne cessent
pas. Retenons donc que Germaine fut fameuse, par son corps retrouvé
intacte, que ses contemporains reconnurent “c’est Germaine Cousin,
disent-ils, qui était manchote et était atteinte de la maladie des
écrouelles” LES ECROUELLES… Du Moyen Âge au XIXe siècle, les rois de France et
d'Angleterre sont réputés guérir les écrouelles par simple contact. Selon la
légende, la pratique remonte, en France, à Clovis et en Angleterre, à Édouard
le Confesseur. Pour cette raison la maladie est également appelée, « mal
royal ». Selon Jordanès, dans son Histoire des Goths, « ils portent le titre
d'Ases, c'est-à-dire de demi-dieux[] ». De fait, plusieurs généalogies
anglo-saxonnes remontent jusqu'à Wotan.[ On représente st Marcoul (de " marcus", marteau) revêtu d’une longue
soutane. Devant lui, est agenouillé un roi de France portant un manteau rouge bordé
d’hermine et le collier du St Esprit. Au saint, on ajoute des vêtements en
tissu : une aube avec dentelle, une chape rouge et une mitre dorée. Pour
sa fête, le 1er Mai on le revêt d’ornements jaunes et dorés. De la
main gauche, il tient une crosse dorée en bois. Il touche le menton du roi de
la main droite.. Le 1er Mai est le jour du muguet depuis le Moyen-Age,
jour des sorcières ou guérisseuses. C’est aussi le jour où le coq pond un œuf sur un fumier. Il en
sort un basilic (cocatrix ou coulobre ou drache) ( voir les salamandres de
Rennes-Le-Château qui seraient
des Basilics ) qui a les yeux injectés de sang et qui tue l’homme s’il le
voit en premier. Il est parfois couvé par un crapaud. Un truc pour
l’éviter est de se munir d’un miroir que
l’on place face au basilic. Le basilic meurt
alors de son propre empoisonnement par le regard. Il y en a bien deux à Rennes sur le bénitier , l´un face à
l´autre comme un reflet, sans compter l´eau qui reprend l´image. Van Gennep dit que les paysans plaçaient, autrefois, sur le
fumier au 1er mai, une branche d’aubépine. La couronne de la passion était
faite de ce bois. C’est aussi le jour où les tireurs à l’arc plaçaient au sommet d’un mat un “papegault”, un coq. Le vainqueur devenait roi, roi
des coqs, roi des archers. Il se couvrait alors de la dépouille du coq et
participait en tant que héros phallique aux festivités du 1er mai. Il
devenait alors Marcolphe-li-fol, Marcoul le fou, rappelant ainsi le Fou du 6
janvier. Revenons à Germaine qui rapporte aux rois Thaumaturges ( comme
saint Antoine de Padoue) ce n´est qu´avec le
temps que s´ajouta à sa vie le miracle des roses de son tablier. C´est là par ce détail qu´on la confond avec SAINTE ROSELINE fêtée les 17 Janvier, date du phénomène « Pommes Bleues » Son nom vient du latin : "rosa", rose et
"linum", lin …lin rouge. allusion à la Méridienne ? ou à Jésus qui est appelé, l´homme à la tunique de lin rouge ? Couleur royale reprise par les rois
français avant d´être remplacée par le bleu.
Il existe une autre fameuse sainte aux roses, il s´agit de SAINTE ROSALIE de Palerme,
(1130-1160) fille de Sinibald, seigneur de Quisquina et de Rosa, parente de
Roger II de Hauteville, fondateur du
royaume de Sicile, ( roi de Jérusalem ) et descendante de la
famille de Charlemagne. Elle est aussi liée à la peste. En 1624, la peste se déclara à Palerme,
et Sainte Rosalie apparut d'abord à une femme malade, puis à un chasseur
auquel elle indiqua où se trouvaient ses reliques. Elle lui ordonna de
transporter ses restes à Palerme et d'organiser une grande procession en les
transportant dans les rues de la cité. Dès la fin de la procession, la peste
cessa. ANTOINE, LE PREMIER ERMITE ? A part ses fameuses tentations si nombreuses et fêtées largement en peinture,
à une certaine époque, saint Antoine est considéré populairement comme le
fondateur de l'érémitisme chrétien, ce qui n´est vrai qu´en partie. Bien
qu'il n'ait pas été le premier de tous les solitaires qui fuyant le monde
aient vécu dans le désert, d´ailleurs il préféra d´abord les cimetières, il a été le premier qui par son exemple a
montré le chemin et excité l'ardeur de tous ceux qui sont portés à embrasser
ce genre de vie. Amatas et Macaire, deux de ses disciples, dont le premier
l'a mis en terre, nous assurent qu'un nommé Paul Thébéen fut bien le premier ermite. Enfin l´épisode du corbeau porteur de pain que saint Jérôme
relate ainsi, attribuant ces mots à Paul « Voyez, je vous supplie, comme
Dieu, véritablement tout bon et tout miséricordieux, nous a envoyé à dîner.
Il y a déjà soixante ans que je reçois chaque jour de cette sorte une moitié
de pain; mais depuis que vous êtes arrivé Jésus-Christ a redoublé ma portion,
pour faire voir par là le soin qu'il daigne prendre de ceux qui, en qualité
de ses soldats, combattent pour son service. »
« Il y a longtemps, mon frère, que je savais votre séjour en ce
désert; il y a longtemps que Dieu m'avait promis que vous emploieriez comme
moi votre vie à son service; mais parce que l'heure de mon heureux sommeil
est arrivé, et qu'ayant toujours désiré avec ardeur d'être délivré de ce
corps mortel pour m'unir à Jésus-Christ, il ne me reste plus, après avoir
achevé ma course, que de recevoir la couronne de justice, notre Seigneur vous
a envoyé pour couvrir de terre ce pauvre corps, ou, pour mieux dire, pour
rendre la terre à la terre. » On représente Paul en tunique blanche car « tout nu qu'il était, il
a conservé cette robe blanche dont Jésus-Christ l'avait revêtu au baptême, et
vous, avec ces habits somptueux, vous l'avez perdue »… «
Paul, n'étant couvert que d'une vile poussière, se relèvera un jour pour
ressusciter en gloire, et ces tombeaux si élaborés et si superbes qui vous
enferment aujourd'hui ne vous empêcheront pas de braver misérablement avec
toutes vos richesses » Antoine porta jusqu´à sa mort cette tunique. Saint Jérôme décrit ainsi l´ermitage-tombeau de saint Paul « Il
(Paul ) trouva une montagne pierreuse au pied de laquelle était une grande caverne dont l'entrée était fermée
avec une pierre, qu'il retira; et, regardant attentivement de tous côtés par cet instinct naturel qui porte l'homme à
désirer connaître les choses cachées, il aperçut au-dedans , comme un grand
vestibule qu'un vieux palmier avait formé de ses branches en les étendant et
les entrelaçant les unes dans les autres, et qui n'avait rien que le ciel
au-dessus de soi. Il y avait là une fontaine très claire d'où il sortait un ruisseau, qui à
peine commençait à couler qu'on le voyait se perdre dans un petit trou, et
être englouti par la même terre qui le produisait. Il y avait aussi aux endroits de la
montagne les plus difficiles à aborder diverses petites maisonnettes où l'on voyait encore des burins, des
enclumes et des marteaux dont on s'était autrefois servi pour faire de la monnaie ; et quelques mémoires égyptiens portent
que c'avait été une fabrique de fausse monnaie, durant le temps des amours d'Antoine et de Cléopâtre. »
Les images de ce saint nous le montrent accompagné d'un cochon portant
une clochette. Celui de Béranger Saunière ne pouvait pas être autrement, mis à part les
défenses typiques aux sangliers, qui ne semblent pas être à leur place ici,
ce qu´on verra par la suite, jouant
peut-être sur le jeu de mots suivant Sang-Lié. N´oublions pas que les initiales des statues choisies par l´abbé forment
le mot GRAAL, omettant Marie Madeleine, qui
représenterait cet objet. Mais nous avons d´autres sangliers accompagnant Antoine, comme ceux du
haut. Une légende dit que cet animal ne serait que le démon ainsi domestiqué
par Antoine, dont il avertirait l´approche en sonnant la clochette, mais cet ermite vivait dans
le désert d´Egypte. Pour la religion juive le porc est symbole d'hypocrisie car il
est le seul animal à avoir le sabot fendu mais à ne pas ruminer. Au premier
abord il apparaît comme pur mais est en fait impur. D'une manière générale,
le judaïsme traditionnel considère avec méfiance tout ce qui est hybride. Comme le chien ( Roch ),le porc est considéré comme animal impur dans
nombre de religions par sa possibilité de se nourrir de cadavres d’autres animaux ou d’humains. Le risque de voir des chiens ou
des porcs déterrer des cadavres est probablement à l’origine de la pratique des enclos mortuaires entourés de murets, pour
protéger les tombes. Le cochon domestique possède 38 chromosomes. Le sanglier n'en détient que
36, suite à une fusion ancestrale. Leur descendance commune est fertile.
L'hybride est appelé COCHONGLIER ou SANGLOCHON . Les hybrides de première génération
possèdent 37 chromosomes. Ensuite ils peuvent avoir 36, 37 ou 38 chromosomes.
L'hybridation est fréquente dans les régions d'élevage de cochons en plein
air ou bien lorsque la population sauvage a été reconstituée par des femelles
de cochons domestiques saillies par un sanglier mâle, ainsi le sanglier corse
est génétiquement très proche du cochon domestique. Cette pratique est
habituelle en période de guerre. La symbolique du sanglier d´Antoine Le sanglier était pour les Celtes un animal sacré. Il représentait
d'abord l'intelligence et la ruse, il est donc associé au savoir. Naturellement il est l'animal emblématique de la classe sacerdotale, les druides soit « les très
savants » et qui se chargent de la relation avec l'autre monde, le sacré
celui des dieux. Il semble que certains se faisaient appeler "sanglier", en
gaulois "torcos", où l'on reconnaît la racine du mot
"torque" qui désigne le collier que portent les dieux ou les
dignitaires divinisés. Symbole sacerdotale donc représentant le pouvoir intemporel de Dieu, qui
vient s'opposer au pouvoir temporel du Roi, représenté par la symbolique de
l'ours. On a retrouvé en 2004 cinq carnyx, instruments de musique celtes de l’Âge
du Fer près de Tulle en Limousin. Quatre sont des hures de sanglier, la
gueule grande ouverte. La cinquième est un serpent. Ils servaient à effrayer
l´ennemi. Les sangliers sont représentés notamment sur le chaudron de Gundestrup, découvert au Danemark, et qui est l'un
des plus précieux objets du monde celtique par son langage symbolique. Ce chaudron est considéré par ses
propriétés comme l´ancêtre du GRAAL ! Nous y revoilà !
Dès le Néolithique, la dent du sanglier était un trophée de chasse investie
d’un pouvoir magique en rapport avec la résurrection. Le bracelet des deux dents de sanglier, au poignet des défunts
néolithiques, était leur passeport
pour l’éternité. La forme de la dent est celle du croissant et les deux dents associées
forment un cercle, comme le cycle de la vie. C'est peut-être pourquoi, sous l'emblème du sanglier, les guerriers
celtes étaient décrits si impavides face à la mort. On a aussi retrouvé des défenses de sangliers, associées à des restes
humains, près du baptistère de Limoges[], datés des environs du IIIe siècle après
J.-C. Ce « culte » du sanglier perdura donc dans les rites de la
chrétienté naissante, de façon officielle ou officieuse… en tout cas on
continuait sans doute à lui attribuer un pouvoir magique en rapport avec
l’au-delà.
Tous les aspects de la symbolique traditionnelle du sanglier sont exposés
dans un article de René Guénon, intitulé Le Sanglier et l'Ourse repris
dans les Symboles fondamentaux de la Science Sacrée. L'Ours se trouve donc dans une relation de subordination (féminine) par
rapport au Sanglier tandis que ce dernier est nécessairement masculin. Excepté
lorsque par suite d'une inversion des rapports normaux des deux castes
supérieures (révolte des Kshatriyas - guerriers en sanskrit) on assiste à un
véritable renversement. C'est ainsi que l'on a pu voir apparaître
l'institution d'une forme féminine de sacerdoce (druidesse) en liaison avec le culte d'une
Grande Déesse. « Arduina », déesse de la chasse est représentée
chevauchant un sanglier. Le sanglier est le totem le plus important
parmi les animaux celtiques. Antoine donna sépulture à Paul et demanda
à ses disciples de tenir le secret au sujet de la sienne. Cela devrait suffire après avoir étudié
sainte Germaine et Roseline. Mais ce sanglier qui donne sang-lié confirmerait
une histoire de sang attachée au Graal. Ce sanglier accompagnant l´Inestimable, Antonius… n´est pas le seul inclus dans l´Enigme de
deux Rennes, puisque Boudet nous en parle. La « Ghasse » au sanglier
de La Varie Langue Celtique de Boudet. Inclus dans le chapitre VIII,
Village Celtique de Rennes-Les-Bains, la partie III s´intitule :
La « Ghasse » au Sanglier ! Il s´agit d´un sport pour les gaulois.
L´abbé indique un lieu près des roulers, avec fontaine, au nord de
l´Haum-moor ( homme mort ). Alors que la chasse à l´ours lui indique un autre
endroit « le clot das
hourcés, fort rapproché de la Borde-Neuve, et appelé aujourd'hui la Loubatière.”.
Mais la favorite reste celle du sanglier à causse du sérieux danger qu´il
représentait. « Le Neimheid n'a pas laissé dans
l'ombre le souvenir de ces chasses dangereuses, et dans toutes les montagnes
couvertes de bois profonds, pouvant servir de retraite sûre aux sangliers, on
trouvera des terrains appelés pijole ou pijoulet,— pig, porc,
— to jole, heurter avec la tête —. Le Pijole de Rennes-les-Bains a sa place au Serbaïrou, au sud
des deux roulers ou roches tremblantes.
Outre le symbolisme de l´animal et le
chapitre que Boudet lui dédie, il serait bon de rappeler que Gérard de Sède,
dans sa Race Fabuleuse nous dit que les rois mérovingiens, à part leur longue chevelure se
reconnaissaient par les poils de sanglier qui poussaient le long de leur
colonne vertébrale. Ceux-ci ne
régnaient pas, pour cela il y avait le maire de palais, mais servaient de
lien entre le monde divin et le terrestre. De là que la tonsure invalida le
rôle du roi.
Revenons à notre saint Antoine
Comme le Teniers ci-joint , mais cette fois à cause de la
phrase : Bergère PAS de
TENTATIONS… DE NAISSANCE Luc était un compagnon de l'apôtre Paul. Il exerçait la médecine
et selon la tradition il dessina la Vierge à Enfant.
Comme Zacharie, Joseph, "Dieu Ajoute", est voué à la loi du silence, puisqu´il ne dénonça pas Marie. Garder silence devant la conception miraculeuse d´un
enfant ! Cela rappelle le premier saint étudié sur cette page : Roch. La part laissée aux femmes, dans les écrits de Luc, est certainement
la plus importante de tous les livres bibliques. ( Lire texte de Paul Fuzier ) D´ailleurs c´est lui qui commence son
évangile en parlant de conceptions
miraculeuses, annoncées par l´ange Gabriel, « force et
Dieu » à deux cousines.
Sans compter les croisements de races du chapitre VI de la
Genèse : 6.2 les fils de Dieu (
Anges dans certaines versions ) virent que les filles des hommes étaient
belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. - Ce passage est tiré du livre d´Enoch, livre banni de la Bible.
La réponse de Marie à Gabriel, lors de l´Annonciation est :
Je suis la servante du Seigneur ( Luc 1 . 38 ) Nous avons déjà rencontré cette phrase et
démontré qu´elle était typique des prostituées
sacrées… les Aimées de(s)
Dieu(X) Résumons un peu :
d´abord nous avons un Bouillon ( A. Padoue ), le thaumaturge qui exhuma le
corps d´un de ses parents puis trouva des documents perdus et un enfant dont
l´identité est tenue secrète ( Roch ).Marqué d´un cygne il guérit par le
signe de la croix,( A. de Padoue et Roch ) les écrouelles ( Germaine ), comme
un roi-prêtre. Sa généalogie ( sang- lié ) remonte à quelqu´un dont le corps
bien conservé ( Germaine comme Roseline ) ( ou deux corps ) serait marqué par
la Rose du secret. ( Antoine le Grand est patron des cimetières, il retrouva
le corps de st Paul et demanda de tenir son lieu de repos secret ). Le corps
fut enterré par des prêtres savants (sanglier ), et serait le fruit d´une
naissance « annoncée » ou manipulation génétique divine ( Luc )….
On pourrait penser qu´il s´agit de Jésus « Dieu
Sauve » de la maison royale de David et de son jumeau ( Didine-
Thomas, « Jumeau », l´architecte ), ou de son
cousin, Jean- Baptiste « Dieu a fait grâce », un Levi, un prêtre, comme sur les peintures de la Renaissance où la Vierge est accompagnée
par deux petits. A vrai dire nous avons, à
Rennes-Le-Château 3 Enfants, car n´oublions pas
celui tenu par « l´Inestimable», Antoine de Padoue ! tout près des
autres deux. Comme à Rennes-Le-Château, où Joseph et Marie, tous deux avec
Enfant , se font face encadrant l´autel, on retrouvent la même disposition
dans une église du Tarn, comme le démontre la photo apportée par Monsieur F.
Pous ( Voir
et comparer avec celle de Sacha à RLC, le
dessin de l´autel est bien semblable ! )
A Ségovie, au sanctuaire de la vierge de la Fuencisla, dans la
chapelle sainte Anne nous pouvons voir Joachim d´un côté, tendant ses bras
vers l´enfant offert par Anne, placée à l´autre extrémité. Ce petit n´est point la vierge Marie, mais Jésus qui s´âpreté à
sauter au coup de son grand père. La « Vierge Mère » ne rappelle-t-elle pas la
Reine Mère ? Donc la belle mère de la Reine, épouse du Roi et grande
mère du Dauphin. Cette scène est couronnée d´un Christ crucifié ! Ce crucifix
qui dérangea tant maître Memling. Par lui on ne peut s´empêcher, au moins de ce poser la
question suivante : Qui est donc cet Enfant ?
Weyden travailla pour le Duc Philippe de Bourgogne et suivait au
pied de la lettre les indications de celui-ci ( voir La polémique
balance du Jugement Dernier de l´hospice de Beaune ) Chrétien de Troyes n´était pas plus libre que Van der Weyden
pour travailler, en fait il s´agissait, au moyen de romans de justifier le
sang royale christique et donc la noblesse de la famille de Marie de France. Le mot Graal est bien
écrit par les initiales du statuaire choisi par Bérenger, si on omet
Marie Madeleine et on prend Luc de la chaire. Il dessine un grand M. Les
Autriche, mécènes de Teniers, et héritiers de la Bourgogne et du titre de rois de SION,
c´est à dire de Jérusalem, se prenaient bien
pour des descendants de David par Salomon. Cela peut paraître farfelu, mais rappelons que L´abbé B.Saunière
était croyant et royaliste jusqu´à la moelle, donc pourquoi ne
justifierait-il pas le sang royal français jusqu´à David. Comme prêtre il
devait connaître le Livre d´Enoch : Lamech « père » de Noé eut grand mal à avaler que
son rejeton fut de son sang puisqu´il ressemblait en tout point aux Dieux.
SUITE : DU BAPTEME DU
CHRIST AU SACRE ROYALE…OU ...CE DEMON DE GARDIEN ET L´EAU DE LÀ ( en plusieurs chapitres ) |