Teniers,
Le Jeune
Singe peignant de Teniers
"Bergère, pas de tentation,
que Poussin Teniers gardent la clef PAX, DCLXXXI ( 681) par
la Croix et ce cheval de Dieu, j'achève ce daémon de gardien à midi pommes
bleues"
Que Vient-il Faire dans cette
Affaire ? Ou "La Découverte de Pâris" par Teniers
On ne peut pas dire que les Tentations de saint Antoine de
Teniers aient apporté grande chose au chercheur de Rennes-Le-Château.
Pourtant David Teniers est inclus
dans cette énigme depuis le déchiffrages des parchemins, au même titre que
Nicolas Poussin. Est-ce bien de Tentations qu´il est question ?
Ceux de Poussin nous poussent en pleine Guerre de Trente Ans et au cœur Vatican… des papes.
La suite Pax 681 renvoie à la guerre de Guerre de Trente Ans, aux Habsbourg, mécènes
de Teniers, qui en furent la cause, et à un choix libre de religion.
Puis entra en jeu le tableau de Célestin V, avec son anachronisme de la main de De Sède, qui mène tant au schisme
papale comme à l´ermitage, donc aussi à une grotte, celle d´Onofre qui serait
un saint homme ou une femme à barbe rappelant Marie Madeleine
l´Egyptienne.
En suivant l´Empereur Charles Quint,
nous avons aussi « voyagé » en Arcadie, et connu les Rois de Sion. Cette tête couronnée
en retraite dans le monastère de Yuste, attendait la mort, pendant que son
fils faisait bâtire le plus grand mausolée qui soit, pour le repos des os de
son père et la paix de son esprit. Dans ce but il reproduit le Temple de
Salomon à l´Escorial. Mais
bizarrement depuis lors le corps de Charles ne reposera jamais dans la salle
aménagée pour lui sous l´autel de San Lorenzo de l´Escorial, ni celui de son
fils.
Un corps qui n´est pas dans le caveau qui lui fut destiné, un
caveau resté vide !
Mais poursuivons la
lecture de cette phrase, par la croix et le
cheval de Dieu…
ADN SION ?
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Par la Croix et le Cheval de Dieu
On pense à un envoyé ailé de Dieu montant un étalon qui chasse
Héliodore, le voleur du trésor du Temple de Jérusalem. C´est donc un gardien ailé
tel un démon. Cette évocation renvoie
à Paris au Saint Sulpice où sont exposés trois œuvres angéliques de
Delacroix.
Voici un autre Héliodore chassé du Temple, moins connu que ceux d´Eugène
Delacroix et de Raphaël, dont le premier était fervent admirateur du second.
Celui-ci à mi-chemin entre les deux autres œuvres, a pu être admirer par
Teniers et Nicolas Poussin.
Le Raphaël, fait aussi bien référence au sac de Jérusalem,
comme à celui de Rome, car tant le grand rabbin comme le pape y sont représentés.
Celui de Bernardo Cavallino fut crée après le sac espagnol, mandé par le Connétable
Charles III de Bourbon pour l´Empereur
Charles Quint, mais on n´y aperçoit que le rabin. Personnage dont la coiffe
rappelle celle de l´Empereur Espagnol lors de son sacre et celui du
personnage qui va vers Célestin V, sur le fameux tableau du Louvre
( voir : Art
Porte Vers l´Au-delà )
Héliodore Chassé du Temple par Bernardo
Cavallino 1650-55( Museum Pushkin )
Ce cheval de Dieu, rappelle aussi, les
troupes divines menées par Saint Michel, qui figure aussi sur le plafond de
la chapelle des Anges au Saint Sulpice. Bataille qui affronta les bons Anges
et les mauvais, jusqu´à leur chute des derniers.
Ce démon terrassé, ou achevé est aussi représenté par un dragon, gardien de
trésors pour le Moyen-âge. La constellation du Dragon, au jour de la saint
Michel, le 28 septembre, s´aperçoit depuis notre planète avec sa tête au sud,
alors qu´elle se redresse, le 17 JANVIER ! Jour des phénomènes lumineux aussi bien au Saint Sulpice qu´à l´église
Marie Madeleine de Rennes- Le-Château, là elle reçoit le nom de Pommes Bleues.
Dans la mythologie, le cheval de Dieu c´est Pégase : Poséidon viola une
belle gorgone, qu´Athéna changea en horrible Méduse. Le Dieu marin enfanta en
son sein deux enfants, qui ne furent libérés que lorsque Thésée ou Persée lui
trancha la tête. Pégase naquit comme son frère Chrysaor du sang de leur
mère : un géant porteur d´épée
d´or, comme suggère son nom et un cheval ailé.
Pégase quitte aussitôt la terre pour rejoindre les dieux. Il porte le
tonnerre et les éclairs de Zeus. C´est donc le cheval de Dieu.
Il est capturé par le héros Bellérophon qui parvient à le maîtriser et s'en
sert ensuite comme monture dans son combat contre la Chimère.
Mais quand Bellérophon, saisi d'orgueil, voulut monter sur l'Olympe avec lui,
Zeus envoya un taon géant piquer le cheval. Sous le coup de la douleur,
Pégase désarçonna son cavalier qui chuta, et le cheval monta seul dans le
ciel, changé en constellation.
Son nom vient du grec πηγή / pêgế,
« la source » : Pégase est censé avoir fait jaillir, en
frappant de son sabot le mont Hélicon, demeure des Muses, la source
Hippocrène, où s'abreuvent les poètes. Il fit jaillir une autre source de la
même manière près de Trézène. C'est le symbole de la poésie — d'où l'expression grecque « enfourcher Pégase » pour « avoir de
l'inspiration ».
Nous sommes nous éloignés de l´énigme qui
nous tient à cœur ? Car si Pégase, cheval de Dieu, signifie
source…..Source de Dieu, ne peut-on alors penser à la source de la GODE de la carte Boudet ?
Ceci dit revenons à Teniers et à ses copies.
Teniers, le Copiste ou
"La
Découverte de Pâris"
La Découverte de Pâris par les bergers
de Teniers d´après Giorgione
Pour l'archiduc Léopold,
en 1651 Teniers produit le premier catalogue illustré d'une collection de
tableaux. De plus il copie 244 tableaux d´ écoles italiennes. Comme nous
pouvons admirer au-dessus sa version de Giorgione « La Découverte de
Pâris », œuvre originale aujourd´hui disparue.
Giorgione, le maître du Titien et de Sebastiano del Piombo, est qualifié par les connaisseurs d´art
comme étant la figure la plus mystérieuse dans la peinture occidentale. Peu
d´œuvres lui sont attribuées, car il ne signait pas ses toiles, mais deux
sont particulièrement célèbres tout en restant énigmatiques : Les trois Philosophes, et la Tempête. La
première que nous avons croisé en visitant, de la main de Teniers, la
collection de l´Archiduc, est parvenue jusqu´à nous, mais elle s´y trouve inversée,
comme sur la gravure de Jan van Troyen, un de ses contemporains.
Cliquez sur l´image pour une HD
1- 2 - 3 - il s´agit de deux extraits de tableaux de Teniers,
Visite de la Collection de l´Archiduc, tel qu´on le voit sur les toiles. ( voir
)
4 - la gravure de Jan van Troyen
5 - le tableau de Giorgione.
Giorgione dépeint trois figures près d'une caverne vide et sombre. Ce qui
semble suggérer la caverne de
Platon et les trois rois
mages, espérant adorer le Nouveau Né, mais le tableau reste peu
clair malgré tout pour beaucoup ! Trois
amants de la Sophie devant une grotte….l´ombre de cette ouverture rocheuse
dessine une tête de CHEVAL ( Kabbale) et si ce n´est sa patte( genou), on
dirait alors un squelette dans cette cavité.
Ces trois là, placés chacun sur une marche différente( 3 échelons) attendent
quelque chose ou quelqu´un, mais qui ?
L´enfant dans la matrice s´affronte aux mêmes conditions que
les habitants enchaînés dans la caverne de Platon, c´est à dire qu´il entend
des échos des voix, et qu´il aperçoit la lumière à travers le ventre
maternel, une grotte qui déforme la réalité, avec une sortie péniblement
franchissable, attaché par un cordon ombilicale. A la naissance, libéré de
ses liens, l´enfant devra s´adapter peu à peu. C´est une initiation à la vie
qui suit la naissance à un monde nouveau, sous une lumière différente.
C´est aussi la renaissance de néophyte, qui laissera sa place à l´Initié.
Teniers était-il conscient de cela quand il inclut cette toile
dans son œuvre ? A voir la suite des
tableaux associés à ce premier, je dirais que oui : décapitation ou
DECOLLATION , résurrection du FILS DE LA VEUVE, de Lazare…de Jésus peut-être
aussi, puis domination de ces nouvelles forces et enfin un secret détenu,
mais caché à autrui, sa propre réalité non transférable, puisque acquise par
propre expérience. Teniers sait-il de quoi il parle !
La Tempête de Giorgione
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Puisque Teniers semble adhérer aux idées à
Giorgione, voyons à présent sa Tempête, qui est aussi qualifiée d´obscure.
De chaque côté de la rivière qui s´étrécit vers des ruines, une femme qui
allaite son petit nous regarde, alors qu´un soldat l´observe.
La force face à la donneuse de vie, de lumière, la mère logeuse, la Charité
attendent la tempête qui se déchaîne déjà sur le village proche.
C´est l´histoire du Chêne et du Roseau de Pascal, on connaît donc déjà les
conséquence par avance.
La
Mère Loge abritera ses petits et sortira victorieuse de cette tempête.
Sous l´œil de Giorgione revenons à la DECOUVERTE DE PÂRIS.
Pâris dans la mythologie : Futur fils du roi
Priam, sa mère rêvera, peu de temps avant
son accouchement, de mettre au monde une torche qui allait incendier la
ville, ou un monstre aux cent bras qui l'anéantirait.
Le père informé de ce rêve demandera la mort ce mauvais augure. Priam
confiera le nouveau-né au berger Agélaos, qui l'abandonnera sur le mont Ida
avant de le retrouver, cinq jours plus tard, vivant et nourri par une OURSE.
Prenant pitié, il l'adoptera.
Il devient donc berger, bien que de souche royale. Son vrai père envoya ses
serviteurs dans la montagne pour rapporter un taureau destiné à être le prix
des prochains jeux funèbres. C´est un animal de Pâris qu´ils choisiront .
Voulant récupérer l´animal, le berger s'inscrira aux jeux et remportera la
victoire. La jalousie fit que certains voulurent le tuer. Il trouvera refuge à l'autel de Zeus, dans
la cour du palais, où il sera reconnu par Cassandre.
Il retrouvera son rang de prince et épousera la nymphe Oenoné, fille du
fleuve Cébren. Il vivra avec elle sur le mont Ida, en gardant les troupeaux
de son père.
Priam, sous l'influence d'Aphrodite, nommera Pâris ambassadeur de Troie
auprès du roi de Sparte. Après l´épisode de la pomme d´or, Pâris s'enfuira
avec LES TRESORS magnifiques des coffres de Ménélas et sa femme, alors que le
roi assistait en Crète aux funérailles de son grand-père Catrée.
Après la guerre de Troie mourant, il demandera à ses
serviteurs de le transporter sur le mont Ida, où Oenoné avait promis de le
guérir. La Nymphe refusera de porter secours à celui qui l'avait abandonné
depuis dix-neuf ans et renverra son ancien époux mourir à Troie. Elle
regrettera ensuite son geste et se pendra.
Le tableau de Teniers
d´après l´œuvre de Giorgione, est un résumé de la jeunesse de Pâris avant de
partir pour Sparte.
A droite le berger Agélaos et sa conscience, caractérisé par cet ancien
joueur de flûte qui ressemble à saint Antoine, à gauche sa future épouse,
nymphe, fille du fleuve, d´autant
plus que le cours d´eau s´enfonce dans le sous-sol, comme le moine devient
ermite entre dans sa grotte souterraine.
C´est aussi l´histoire d´une homme blessé dont le corps voyage d´ici là pour
enfin être enterré.
Le donjon ressemble à celui d´ARQUES, près du fameux tombeau des Bergers de
Poussin.
Dommage que l´original, celui de Giorgione ait disparu depuis,
on ne peut donc comparer.
Le Berger Pâris de Rennes -Le-Château : En 1645, ou 1546 pour d´autres, un berger de
Rennes-Le-Château nommé Ignace Paris, perdit une de ses brebis. C´est en
allant récupérer l´animal, tombé ou égaré dans une grotte, que l´homme
découvrit un trésor.
Le confessionnal de l´église Sainte Marie Madeleine, mandé par l´abbé
Saunière représenterait la fameuse histoire du berger Paris, pour certains.
Légende ou pas, cette histoire place, bien avant Bérenger, un
trésor dans la région.
Vu les dates, David Teniers aurait-il entendu parler de ce
Pâris là ? C´est à cet artiste reconnu comme étant le plus fécond des peintres de paysans flamands, que l´archiduc Léopold de
Habsbourg confia en 1651 la tâche de
produire le premier catalogue illustré d'une collection de tableaux. C´est
dans ce but qu´il copia 244 œuvres italiennes, dont les Giorgione font partie.
Suite : Les Habsbourg
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