Par ce Signe tu le
Reconnaîtras !
Détails du haut des battants de la porte
de l´ermitage St Antoine de L´Alcudia ( Valence / Espagne )
Quand un Peintre en Dessine un Autre
« Celui qui, une fois entré en
solitude, y reste, est délivré de trois ennemis. l’ouïe, le parler et la vue
: il ne lui en reste plus qu'un à combattre
: c'est son cœur. » Paroles attribuées à saint Antoine par Jacques de la
Voragine.
Il semble que Van Dick « fourche » les mains des
courtisans et courtisanes, proches du Roi : Ainsi Lord Wharton ( page II ) reçut beaucoup de Charles I jusqu´à ses 19 ans alors que
Lord Stuart s´adonna à la couronne.
I ... doe desire nothinge in this
world more then to have my Wife live [with] me' « Je ne désire rien d´autre en ce monde que d´avoir ma
femme auprès de moi » Sir William Killigrew 1655 Lui donne, elle, elle reçoit et lui donne des enfants. |
Deux sœurs sur ce portrait : celle en rouge est déjà
mariée, elle offre des roses ( conseils d´amour ) à sa sœur, Celle-ci les reçoit et
les donnera à son tour, puisqu´elle
est à point de se marier. Mais que ce passe-t-il quand Van Dyck dessine ses amis ? Double portrait du peintre Frans Snyders et sa femme 1621 Les mains jointes sont
un signe de fidélité matrimoniale et l'affection mutuelle.
Digby ou la Négation de la Mort
Comme Van Dyck il tomba épris d´une jeune, Venetia, fille de
sir Edward Stanley de Tonge, à qui il jura une éternelle fidélité. Sa mère,
contraire à cette liaison, le fit voyager sur le continent. A Angers, il fut,
ou se crut en butte aux avances galantes de Marie de Médicis, et s'enfuit. Il
passa deux ans à Florence et à Madrid, où il se rendit agréable au prince de
Galles, le futur Charles I. Juste trois ans plus tard il retourne dans son
pays avec Charles. Venetia le croyant mort, s'était, dit-on, fort bien consolée
de son absence. Digby l'épousa cependant. A la cour il se lia avec les gens de lettres et
l'aristocratie; Edward Hyde, Ben Jonson entre autres.
Il se lia d’amitié avec Descartes qu’il avait même engagé à chercher
un moyen de prolonger indéfiniment la vie.
René Descartes était membre de la société savante : « Accademia Clementina », plus tard
nommée :« Accademia
dell'Arcadia », "Académie des Arcadiens" ou d' ARCADIA.
On pense que ce portrait allégorique par Van Dyck ait été
peint comme un hommage posthume à Lady Digby, que l'on montre comme la Prudence, en piétinant
l'Amour profane et en repoussant la Tromperie hypocrite. Ses colombes et le
serpent qu'elle tient font allusion à saint Matthieu : « Soyez donc prudents comme les Pour le portrait de son ami, Van Dyck le représente en
philosophe, il vient juste de perdre sa femme et cela se sent sur son visage.
Ce qui ressort surtout c´est cette main « rayonnante » sur la
poitrine. Démonstration de son affliction ? Pas tout à fait car voyons à
présent maître Rubens sous le pinceau de Van Dyck. 10.17
Comparez les deux portraits que fait Van Dyck à son maître
Rubens. La mains sur la poitrine est plus ouverte
et « compassée », sur le second, où Rubens semble plus âgé,
tant, qu´elle semble soutenir quelque chose : un espèce de lièvre ? Main droite sur
le cœur, bras gauche sur une pierre carrée, pilier au dos. Son métier semble
lui donner vie. En 1620, Van Dyck part pour l'Italie rejoindre sa
protectrice, la comtesse d'Arundel ; il y vit jusqu'en 1626, séjournant
principalement à Gênes, mais aussi à Florence, à Venise, à Palerme et à Rome,
où il étudie Annibal Carrache et le Guerchin.
Ses Mécènes
Sa femme Blanche partageait les goûts de son mari. Quand la guerre civile
éclata, pendant qu´Arundel se hâtait de transporter ses richesses à Anvers,
Blanche, en revanche, se révéla une extraordinaire guerrière : avec 25 hommes, elle défendit,
pendant neuf jours, le château de Wardour assiégé par 13 000 soldats du
Parlement. Van Dyck nous les présente comme des rois, portant l´hermine sur cape écarlate.
Lui en armure, et collier de chevalier de la Jarretière, elle de blanc pur
tenant un compas, entres ses doigts « compassés ». Son mari
s´occupe des recherches mondiales, elle l´aide.
Sir Porter était l´ami et l´assesseur de Charles I. Marié à
Oliva Boteler, nièce de George Villiers fameux Duc de Buckingham. Ce magnifique collectionneur d´art était l´ami de Rubens, Van
Dyck, Daniël Mijtens et bien d'autres peintres.
Robert Spencer et le TOMBEAU D´ARCADIE par Carlo Maratta
en 1641 Marratta se meut dans le même milieu romain que Nicolas
Poussin. Après Van Dyck, Porter est aussi représenté avec la main
gauche “compassée” après une chasse au lièvre.
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