COMPLEMENTS
D´ETUDE
Ariane endormie par Waterhouse
LA RONDE
DES RELIGIONS
COMPLEMENTS D´ETUDES DE LA PAGE
ET BIEN D´AUTRES
« LA TRES BELLE ET HONNETE FILLE DE
L'EMPEREUR DE L'UNIVERS, QUE PYTHAGORE NOMMA PHILOSOPHIE » ( Dante )
( EN RELATION AVEC LA DAME DES BERGERS DE POUSSIN )
I - LA FORNARINA,
L´ODALISQUE ET LA DAME DES BERGERS DE POUSSIN
II - LES BERGERS
D´ARCADIE… ou PÂRIS, TROIS DAMES ET …
UN TOMBEAU
III - LES GRANDES
DEESSES MERES, DES CALQUES POUR NOS SAINTES
IV - LES DIEUX SAUVEURS
ET CELUI QUI GIT DANS LE TOMBEAU A IDA
V - SOL INVICTUS
ET LE CERCLE ZODIACAL DE BOUDET
A- MITHRA ET LE
CERCLE ZODIACAL
B- SOL INVICTUS
VI- RETOUR AU
BETYLE, EL GABAL
VII- BETHEL,
MENHIRS, CROMLECHS et ALCOR
VIII- LE TAUREAU
SOLAIRE
IX- L´ERE DU
BELIER ET LES RELIGIONS DU LIVRE
X- L´ESPRIT,
TROIS DEESSES…TROIS SŒURS, MERES DE DIEU…TROIS MARIE… MADELEINE, UN BŒUF ET
UN ANE
XI- LA PYRAMIDE DE
NICOLAS POUSSIN ET LE CHRIST D´ARCADIE
XII- LES BERGERS
d´ARCADIE et le PENTAGRAMME
XIII- LA GRANDE
OURSE ET LES BERGERS D´ARCADIE
XIV- LA CLEF VELAZQUEZ ou LA PERLE DE LA
COURONNE
IV - LES DIEUX
SAUVEURS ET CELUI QUI GIT DANS LE TOMBEAU A IDA
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François Xavier Fabre ( cliques sur l´image
)
Nous venons d´étudier que le tombeau du tableau de Fabre abrite
surement le corps d´Attis le phrygien, puisque décoré avec des branches de
pins, signe d´immortalité. Poussin
aussi, comme bon stoïque qui se respecte,
transmet cette conviction par ses tableaux des Bergers
d´Arcadie, quand il dessine
sans la montrer Perséphone
retournant sur terre pour rejoindre sa mère
Cérès puis repartant aux enfers.
C´est donc un message d´espérance qui
est transmis par Fabre : la mort n´est pas la fin.
Mais les mythes évoluent se fondent
et donc se transforment .
L´évolution des religions semble suivre un chemin parallèle avec celle de la
perception humaine.
Cette perception se limitant d´abord à la terre, s´élargira en passant par la lune dont les phases bien visibles
du point de vue humain, influencent bien des choses ici bas, comme les
marées, le cycle féminin et l´agriculture. Nous pouvons dire que notre
satellite est toujours en relation
avec la fertilité.
Donc après avoir passer de Gaia à Sélène, avec tous les noms possibles, nous
arrivons à l´astre roi : le soleil avec son ample symbolique.
Sans lui aucune forme de vie ne serait possible sur terre.
Nous pouvons dire qu´à travers les mythes et légendes, c´est à dire les
religions antiques, par leur contenu symbolique, l´humanité sauvegarda depuis
la nuit des temps une image du système solaire et de ses bienfaits sur la vie
terrestre.
La dite mythologie pouvait s´enseigner verbalement ce qui représente une
transmission à preuve de feu, mais mutable.
Rappelons ici le scandale que représenta l´invention de Gutenberg, imprimant
et donc « congelant » le contenu de son premier livre : la
Bible,
ce livre sacré dont la lecture personnelle fut interdite aux
pauvres mortels jusqu´à bien peu.
S´apercevant que les déités des différentes peuples passaient le même message
il n´y avait aucun problème au moment d´assimiler, d´adopter un dieu barbare.
Ceci diffère toujours avec l´arrivée de religions monothéistes comme celle d´
Aton.
Pourtant le message resta le même.
Sitôt compris ceci on s´aperçoit que les guerres de religions ne firent que
cacher une lutte acharnée pour un pouvoir temporaire,
contradictoire avec leur message primitif, qui reste commun
à toutes.
Pouvoir temporel nait du fanatisme qui contribue toujours à
freiner l´évolution humaine.
Avec le temps la participation masculine à la reproduction de l´espèce prend
de l´importance et les mythes se transforment.
Mais l´essentiel reste toujours la Nature soumise à la course céleste des
planètes.
Ceci dit passons de l´ensemble terre-lune dominé par les déesses chtoniennes
à celui de leurs « rejetons ardents ».
5750 av JC Déesse-mère en train d'accoucher
sur un trône entre deux léopards, animaux sacrés
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LES REJETONS ARENTS DE LA GRANDE MERE OU LES DIEUX SAUVEURS ANTIQUES
LES CHTHONIENS
Les divinités dites chthoniennes, ou chtoniennes, sont des
divinités anciennes ayant contribué à la formation du Panthéon.
Leur nom vient du grec ancien khthốn,
« la terre » , elles sont
aussi dites « telluriques »
du latin Tellus,
« la terre » parce qu'elles font référence à la terre ou au monde
souterrain, par opposition aux divinités célestes, dites
« ouraniennes » ou « éoliennes ».
Les attributs de Tellus étaient la couleur noire et la grotte.
On retrouve leurs images dans les TOMBEAUX dès l'époque néolithique.
Ces idoles qualifiées
de Grandes Mères ou de Terres-Mères, en relation avec des cultes de la
fécondité et de la fertilité représentent aussi un lien avec l'au-delà.
En Crète, le culte de la Grande Déesse évolue au cours du second millénaire
avant l'ère chrétienne faisant intervenir quantité de nouveaux acteurs ,
autant dans le domaine de la faune comme de la flore. Puis prennent aussi
leur essor à cette époque toute une FOULE DE DEMONS qui accompagnent les
dieux chthoniens,
tels que les Curètes ou les Dactyles,.
La Déesse Mère elle-même se dédouble, en mère et fille, comme ce fut plus
tard le cas pour leurs héritières Déméter-Cères ( DIA ) et Perséphone.
Puis entre en jeu les mâles et peu à
peu le symbolisme se transforme pour aboutir à Jésus-Christ.
Les cycles de la nature, ceux de la vie et de la survie après la mort sont au
centre des préoccupations qu'elles transmettent.
Éon et Tellus entourée de quatre enfants, les SAISONS
La fille c´est Perséphone couchée sur le sol comme sa mère elle tient un brin
qui germe. Le collier de la déesse est un serpent, signe de continuité.
ÉON est un dieu de la mythologie phénicienne adopté par les Romains.
Dieu suprême et impartial, il est le dieu du temps éternel et de la
prospérité, N’AYANT NI COMMENCEMENT NI FIN ;
dans l’expression de la propagande impériale il tenait une place privilégiée.
Ce mosaïque rappelle le tableau de NICOLAS POUSSIN HELIOS ET
PHAETON AVEC SATURNE ET LES QUATRE SAISONS
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ATTIS, L´IMMORTEL PIN
Nous avions rencontré Attis sur la page
précédente , né de l´autofécondation de la Terre-Mère,
émasculé puis transformé en pin, dont la festivité avait lieu au début du Printemps durant trois jours .
À l'équinoxe, un pin était abattu et transporté sur le Palatin au sanctuaire
de Cybèle par la confrérie des dendrophores ou « porte-arbre » :
enveloppé comme un cadavre, il figurait Attis mort.
Le lendemain, jour de tristesse et d'abstinence, les fidèles
jeûnaient et se lamentaient.
Les prêtres ou galles se flagellaient et se tailladaient, et les néophytes,
s'émasculaient à leur tour rituellement avec une pierre tranchante.
Après une nuit, où ils
étaient censés s'unir à la déesse, comme l´avait fait Attis, la jubilation
éclatait, se manifestait en mascarades et banquets.
Mais dans la version lydienne, Attis
est un eunuque de la Grande Mère, fils du roi phrygien Kalaos, qui importe en
Lydie le culte de Cybèle.
Zeus, jaloux, envoie un sanglier tuer Attis.
Par contre Hérodote livre une version
historicisée du mythe dans son Enquête :
« Atys » est le fils du roi Crésus, tué par accident par
Adraste, hôte de son père, pendant une chasse au sanglier.
( Crésus, père
d´Atys celui de qui on disait « riche comme Crésus », fit élever une statue en or de SA
BOULANGERE ! sa Fornarina
)
Il y a un autre personnage mythique victime d´un sanglier, qui lui naitra
d´un arbre. ( voir
)
ADONIS, UNE PERSEPHONE MASCULINE….. ET L´ARCA
Nicolas Poussin Naissance d´Adonis
Comme le mythe d´Attis, celui d´Adonis symbolise le passage
existant entre faune et flore.
( l´ amandier ou le grenadier > Attis > pin // le myrrhe
> Adonis > l´anémone et la rose )
Adonis c´est la mort et le renouveau de la nature.
Sa naissance et sa mort sont dues à un sanglier
Le premier déchira l´arbre de myrrhe, qui n´était autre que sa
mère Myrrha transformée par Venus pour échapper à punition mortelle due
à son inceste.
Le second fut envoyé par les amants jaloux de Venus
Adonis « Seigneur », doté d'une grande beauté, fut
aimé de Venus qui l´avait accueilli dès sa naissance.
Selon le pseudo-Apollodore, il fut envoyé par Venus dans un coffre ou ARCA en
bois à Perséphone, afin que celle-ci le garde en sécurité.
Perséphone s'en éprit et le disputa à Vénus.
Zeus résolut alors leur querelle ordonnant au jeune homme de passer un
tiers de l'année avec Venus, un tiers avec Perséphone
et le dernier avec la personne de son choix.
Le jeune homme choisit Venus, qui malgré ses nombreuses infidélités, semblait cette fois-ci véritablement
éprise de son jeune amant.
Mais un jour Adonis, aimant chasser, parcourut la forêt et affronta un
sanglier. L'animal blessé le chargea et le jeune Adonis s'effondra,
mortellement blessé.
Les gouttes de son sang tombant à terre donnèrent naissance aux anémones.
Venus en allant secourir son amant se pica à des ronces et de son sang poussa
un rosier qui porte le nom d´Adonis qui poussent dans les champs de blé.
Venus tint à rendre hommage à son amant défunt et organisa en
son honneur une fête funèbre célébrée chaque printemps par les femmes
syriennes.
Ce rituel consistait à planter des graines et à les arroser d'eau chaude de
manière à accélérer leur croissance.
Ces plantations, surnommées "jardins d'Adonis", mouraient également
très rapidement, symbolisant la mort du jeune homme.
Les femmes se lamentaient alors bruyamment sur le sort tragique des deux
amants.
Cette fête se prolongée durant trois jours aussi.
A sa mort le fleuve Adonis ( aujourd´hui Nahr Ibrahim ) se teinta de rouge…
Certains habitants de Byblos assuraient qu´OSIRIS , dieu
égyptien y fut enterré et que les fêtes lui étaient attribuées
Il y a certainement un grand parallèle entre les deux mythes puisque Osiris
fut mis dans l´arca-ceceuil puis dans un arbre duquel il resurgit.
Cáceres
Naissance d´Adonis d´un arbre de myrrhe
associé à l´humanité et donc à la mort ( voir )
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DIONYSOS, DIEU DE LA MORT
C'est le seul dieu à avoir connu une vie de mortel avant de
monter sur l'Olympe et faire partie des DOUZE. Il est associé à la
végétation, comme la plus part d´eux..
C´est lui qui émascula la Terre-Mère quand elle était hermaphrodite.
Ceci est symboliquement parlant très intéressant et reprend ce que je
précisais à l´introduction de cette page au sujet de l´évolution religieuse.
Les Grecs considéraient Dionysos
comme une divinité étrangère, ainsi que
l'indique l'attribut du bonnet phrygien, qu'il partage avec Mithra.
Le mithraïsme fut un culte contemporain du christianisme à Rome.
Ce dernier naquît d´une vierge, Anahita, prénom qui signifie « Immaculée », Mère du
seigneur Mithra », un 25 décembre ! ou…
Mithra, s'est créé lui-même à partir de la roche- bétyle (pétrogenèse), il
était à la fois primogenitus et autogenitus
Si Jésus est dieu alors il est aussi autogenitus !
Je reviendrai sur Mithra plus loin avec le Sol Invicrtus
et le Cercle BOUDET
Il semble qu'à l'époque pré-olympienne, le culte à Dionysos soit à rapprocher
des cultes agro-lunaires et chtoniens.
Le centre du culte dionysiaque culmine avec la fête des Anthestéries,
célébration solsticiale hivernale et FETE DES MORTS.
( Vers la fin de février et au début de mars, notre pâques.)
Jean Haudry dans La religion cosmique des Indo-européens (Archè, 1987)
rapproche anthos de la notion d’obscurité et interprète le nom des
Anthestéries
comme la fête de celui qui traverse l’obscurité (hivernale). L’arrivée
sur l’eau de Dionysos symbolise la traversée des ténèbres hivernales
et la sortie.
Naissance d´Adonis
Eusèbe de Césarée, auteur chrétien, a évoqué des sacrifices au cours desquels
on dépeçait la victime vivante pour la consommer
(d'où l'épiclèse d'Omadios : « qui aime la chair
crue »).
Il est amusant de voir Eusèbe constater ceci, car ses fêtes en honneur à
Dionysos ressemblent comme deux gouttes d´eau à la SAINTE COMUNION !
Puisque la première eucharistie « chrétienne » eut lieu le jour de Pâques durant la
dernière cène.
Pour les fêtes du dieu phrygien, le premier jour on buvait du vin de la
récolte précédant ;
le second on organise la hiérogamie , l´union sacrée de la femme de l'archonte-roi et de
Dionysos.( voir Les Trois Piliers d´Arcadie )
Est-ce l´équivalent à l´onction de Marie Madeleine ?
Le troisième jour « est
consacré au culte des morts. Les âmes des morts reviennent ce jour là.
On prie pour les mourants. Hermès Chtonien, conducteur des
âmes, reçoit des offrandes de gruau de graines (panspermie) que l’on devait consommer
avant la nuit. »
Delà dérive que les premiers chrétiens, qui disaient « manger le corps
de dieu et boire son sang » durant la messe,
étaient aussi pris pour des cannibales.
Dionysos est alors le dieu chthonien de l'hiver, complémentaire
ou opposé à l'Apollon solaire.
La célébration de la fin de l'hiver est aussi
à rapprocher d'un autre culte à mystères, celui de Déméter.
Est-ce alors par hasard que Jésus apparaisse à
Marie Madeleine sous l´apparence d´un jardinier,
c´est à dire celui qui connaît et
rend fertile la terre? Lui aussi est assimilé au blé et au raisin donc au
pain et au vin.
Les romains adoptèrent Dionysos sous le nom de Bacchus et fut assimilé au
dieu italique Liber Pater.
Le nom de ce dernier si similaire à l´adjectif « libre » est d´après Cicéron à rapprocher au mot liberi,
« enfants »…enfant et père ou Fils du Père ?
Liber Pater dont la représentation symbolique était un phallus, était invoqué comme protecteur de la
fertilité agricole ;
il présidait peut-être aussi à la génération animale.
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Icône du Sinaï XII s.
Il n´est pas rare à cette époque de voir le Christ crucifié avec les abdominales formant un phallus
Son pagne est vert, comme celui de l´espérance et de la nature renouvelée.
Son sang jaillit et va vers la femme.
Marie, « l´Aimée » dont le manteau est rouge, couleur des
prostituées sacrées…
C´est donc la Mater de Dieu
L´expression du visage de cette Aimée est assez parlant.
Le crâne, reçoit aussi le sang , signe d´expiation des pêchers, mais
aussi un rappel de cette fête
dionysiaque des Morts.
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Poussin Hyménée travesti durant un sacrifice a Priape
Détail- Cependant regardez le 2 formé par
les doigts
Dès le début de la République romaine, sur l'ordre des livres Sibyllins
consultés pendant une famine terrible, fut institué à Rome le culte à
LA TRIADE CERES,
LIBER ET LIBERA, qui n'est autre
que la triade éleusinienne Déméter-Cérès,
Iacchos-Dionysos et Korè-Perséphone
Dans une inscription d'Apulum, dédiée à Libera
triformis, il s'agit évidemment d'Hécate, la lune
Donc le trio Terre- Lune-Soleil
Ce prénom rappelle celui de sainte Liberata ( voir Saintes
Travesties ) que l´on
représente crucifiée et barbée
Dionysos était appelé « le deux fois né » ou « sorti de la
cuisse de Jupiter » ( voir
) ;
fils de Sémélé et de Zeus, donc fils
du Père, puisque renaissant de lui.
Par la suite, Dionysos devait trouver à Lerne, guidé par Prosymnos, une route vers les Enfers.
Il arracha sa mère au royaume des
Ombres, et la transporta dans l'Olympe, où elle devint immortelle sous le nom
de Thyoné.
Sémélé, Zemelố
est un avatar de la déesse phrygienne de la Terre, fêtée
au printemps.
Donc il voyage aux Enfers puis aux Cieux, comme Jésus et y fait monter
sa mère.
Par contre dans un mythe plus ancien appartenant au culte
orphique de Dionysos Zagreus, Dionysos est le fils des amours de Zeus et de
Perséphone.
Dionysos Zagreus n'arrive pas à échapper aux Titans envoyés par
Héra pour le tuer, et ses meurtriers le dépecèrent et en mangèrent les
morceaux.
Apollon reçut l'ordre de Zeus de recueillir ses membres et de
les ensevelir, ce qu'il fit sous le trépied de Delphes.
Quant à Athéna, elle recueillit le cœur de Dionysos Zagreus et
l'apporta à Zeus (ou à Sémélé) qui le dévora pour donner naissance au second
Dionysos,
le Dionysos thébain deux fois-né également. Le culte égyptien d'ISIS et OSIRIS est proche ce celui-ci.
Il existe d'innombrables statues de Dionysos, à l'époque où il était un dieu
révéré.
On trouve également de nombreux
mosaïques à énigme, car il était courant pour un initié un peu riche de le
faire savoir au sol d'une pièce publique de sa maison.
Enfin des scènes évoquant ses
aventures sont souvent présentes sur des SARCOPHAGES ou bas-reliefs,
car il avait une place importante dans les rituels de la mort et de la
renaissance.
Le Sueur, Ariane couronnée par Dionysos (
voir les tableaux du
Guido )
Remarquez aussi sa ressemblance avec la Fornarina, même le bracelet ne manque pas.
Vierge del Pozo couronnée d´étoile
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LES AMOURS D´ARIANE, THESEE ET DIONYSOS ( SYMBOLIQUE )
Suivons le fil d´Ariane… C´est la fille de Minos qui aida
Thésée à sortir du labyrinthe après avoir tué son demi-frère, le Minotaure.
Il existe plusieurs versions de leurs amours malheureux, mais la symbolique
reste la même :
Thésée dans le labyrinthe est l´image du soleil qui pénètre
les ténèbres, la sombre caverne qu´est l´hiver tempétueux, guidé par la
vierge du feu céleste.
Un fois sorti vainqueur , il poursuit son chemin laissant
derrière lui la Belle sur l´île de DIA, pour sa rival
Æglé ou Aurore Brillante.
Malgré tout deux fils seraient nés de la
relation Ariane-Thésée
Ariane ne resta pas très longtemps seule.
Alors qu´elle s´était endormie Bacchus –Dionysos s´approcha d´elle, la
contemplant ainsi immobile il s´éprit de sa beauté, l´enleva et l´épousa.
Il la transporta sur le
Mont Drios où tous deux se transfigurèrent, disparaissant ainsi de la vue des
simples mortels.
Ariane endormie, remarquez son bracelet sur le bras gauche
comme la Fornarina.
Ariane reçut de Zeus l´immortalité et de Bacchus-Dionysos une
magnifique couronne d´or et de pierres précieuses de l´Indes, fabriquée par
Vulcain,
que l´on plaça aux cieux ( couronne Boréale dont Alpha de la
couronne est appelée entre autre Margarita qui se traduit par PERLE
)
Le fait de s´endormir après un deuil désespérée, MOURANT SUR LA TERRE ET
RESSUSCITANT aux cieux, pleine de jouissance et de vie pour s´adonner aux délires
amoureux de Dionysos est une image qui transmet de la Nature printanière qui
avec les rigueurs hivernales perdit vitalité, mais avec la belle saison se
réveille pleine de force et de vigueur.
On rendait hommage aux deux facettes d´Ariane de façons bien
différentes :
A la première, la crétoise, on faisait des sacrifices pleins de tristesse
mêlée au deuil
tandis que l´épouse de Dionysos était
fêtée avec de jeux pleins de gaité.
( Ceci rappelle la dormition de la vierge Marie )
M. Rouchaud indique qu´il est probable que sous le nom d´Ariane on vénéra la
Grande Mère Nature dont le culte était semblable à celui rendu à Venus.
Celui-ci, aux origines orientales, fut sans doute aussi lunaire. Il s´établit
en Crète, point où s´établira la famille solaire de Minos dont DIA fait
partie.
Ce culte était accompagné de rituels étrange et symbolique
donnant origine aux corridas.
Ce qui n´est pas une excuse pour prolonger de nos jours l´assassina de ses
animaux solaires, puisqu’ aucune autre bête n´est plus sacrifié sur les
autels.
Ce sacrifie fut remplacé par celui de l´agneau christique.
Une urne contenant les cendres d´Ariane était gardée dans le
temple de Dionysos à Argos,
Prés de là dans un autre temple il y avait une autre urne avec
les cendres de Venus Uranie, c´est à dire la
fille d´Uranus nait de l´écume marine,
comme l´a si bien représenté Botticelli.
Cette Venus Uranie est la céleste la pure par opposition à la Venus Pandemos,
fille de Zeus et de Dione, plus charnelle.
En Italie Ariane était confondue avec LIBERA , rencontrée plus haut.
Dans l´antiquité sa représentation
plus courante était celle d´une femme en pleurs car abandonnée par son homme de qui elle eut
deux enfants Anomión y Stafilos…
elle pleure comme une MADELEINE ! Mais la question reste : cette dernière eut-elle une descendance
christique?
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Bacchus et Ariane
Si le culte de Venus est à rapprocher de celui d´Ariane alors
nous pouvons dire qu´il est question de prostitution sacrée, puisque celui d´Aphrodite et des déesses qui la précédèrent,
cultes et rites que les mythographes omettent bien volontiers, est
celui de la pratique de la prostitution religieuse, rituel sacré qui avait
lieu dans ses sanctuaires.
Ces prostituées étaient appelées dans la Grèce antique les Hiérodules « servantes
sacrées ». Cette pratique fut très documentée à Babylone, en Syrie et en
Palestine dans les citées phéniciennes à Tyr, à Carthage et pour Venus à
Chipre, à Citera, à Corinthe et en Sicile..
Venus- Aphrodite était partout la patronne de « hétères »
prostituées et courtisanes…..
Par contre à Jonia , sur la côte d´Asie
Mineur, les hiérodules servaient au temple d´Artémise.
Les rejetons de la Grande Mère Terre, présentée sous plusieurs
appellatifs , comme Perséphone, Attis,
Dionysos ou son amant Adonis représentent tous
le renouveau sauveur de la Nature.
Il y a toujours une déité qui les sauve et les rend immortels.
Si le Mythe de Dionysos comprend de nombreuses similitudes avec celui de
Jésus
Nous allons voir que celui de Mithra est vraiment étonnant.
Du mithraïsme Renan écrivit :
"Si
le christianisme eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie
mortelle, le monde eût été mithraïste."
CELUI-CI, SI, FIT TREMBLER L´EGLISE PLUS QU´AUCUN AUTRE « MYTHE »
SUITE : SOL INVICTUS
ET LE CERCLE ZODIACAL DE BOUDET
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