LES BERGERS D´ARKHO
SIXIEME
PARTIE : LES NOMS DE JESUS- CHRIST L´Essence de Dieu est semblable à une Roue…
EN ORIENT : Le monogramme plus employé par l´église d´orient se compose de
quatre lettres : IC XC. Il s´agit d´un acronyme du nom de Jésus Christ en grec ΙΗΣΟΥΣ ΧΡΙΣΤΟΣ écrit IHCOYC ou le sigma se transforme en C. Ce
monogramme divise les lettres deux par deux, soit IC à gauche de l´icône ou
de la croix et à droite XC, avec un tilde au dessus , indicatif de divinité. |
Stèle funéraire avec l'inscription ΙΧΘΥC ΖΩΝΤΩΝ soit "les poissons de la vie", du début 3ème
siècle, au Musée National Romain Cet acronyme est souvent accompagné du
mot NIKA vainqueur, indiquant le Jésus Pantocrator. Ce Pantocrator dont les doigts, en signe de bénédiction forment
les lettres IC, X et C. UNE AUTRE PREUVE DE
L´IMPORTANCE DU LANGAGE DES MAINS !
IHS est interprété comme Jesus
Hominum Salvator , Jésus Homme Sauveur faisant allusion aux deux natures du
Christ, comme sur le chrisme de Jaca, vu antérieurement , mais aussi pour éviter
les malentendus, on traduit par Jésus Sauveur d´Hommes. IHS est aussi en relation avec le
fameux IN HOC SIGNO….où la victoire est sous-entendue D´autres interprétations sont
possibles si on prend ces initiales dans un contexte religieux, ainsi en
anglais on peut aussi lire : "I Have Suffered” ou "In His
Service"; J´ai souffert / A
ton service.
Si l´on tient compte que ce signe IHS
se retrouvait déjà dans les catacombes bien avant l´ère de Constantin… Ce ne fut qu´au XVe siècle que les
Franciscains encouragèrent la dévotion au nom de Jésus et utilisèrent à
nouveau le monogramme IHS. En particulier Saint Bernardin de
Sienne (1380-1444), qui utilisait beaucoup le monogramme lors de sa
prédication et montrait aux foules un tableau peint sur bois (conservé à
Volterra) sur lequel le IHS figurait ,en lettres gothiques, au cœur d'un
soleil. Saint Bernardin mourut à L’Aquila (
Italie) et la basilique où repose son corps est un hymne au monogramme IHS. C´est à Aquila que l´on retrouve le
tombeau du pape CELESTIN V. Il est aussi bien des fois accompagné par le Sacré Cœur Sceau jésuite sur le fronton de l'église St Ignace, à Rome Ce IHS décore les hosties de la communion
Certaines régions conservent
encore le nom de Jésus gravé, sous la forme de Sauveur, IHS, au dessus des
portes des maisons. Il servait d´amulette protectrice, au même titre que le
parchemin sur lequel figurait le Tétragramme , gardé lui dans une niche au
dessus des entrées des logis juifs, comme on peut les voir encore à Gérone.
Je me rappelle du Sacré Cœur visé sur le battant des portes durant le régime du caudillo, défaite
oblige ! Olbia en Italie et Olbia en Italie Olbia en Italie et Ahetze au Pays Basque
L´ALPHA ET L´OMEGA Mais est-ce une idée si
innovatrice ? Car si on regarde certains mosaïques
byzantins comme celui de gauche : Alpha ressemble à une équerre, tenant
un fil de plomb, l´oméga est une rouX, à 6 comme le chrisme XP et entre les
deux symboles un crâne ( voir l´étude de ce dernier symbole à propos de Marie
madeleine ) Chrisme avec l´A et W et inscriptions coptes Tout ceci rappelle bien entendu les
inscriptions du chrisme de Jaca, allusives à une seconde mort, évitable celle-ci.
L´association à l´Apocalypse n´est pas étonnante car : A part le livre d´Isaïe 44.6 où on
peut lire ...Je suis le premier
et je suis le dernier, et hors moi il n'y a point de Dieu. A et W renvient à l´Apocalypse 1.8 Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui
est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. Conclusion : comme d´habitude
l´église s´est servie de symboles plus ancestraux , mais faut-il s´en
étonner ? Car le dieu qu´ elle défend
reprend l´essence de ceux qui le précédèrent et ainsi en se combinant
au paganisme elle facilita la conversion. Ce fut le cas de Constantin, adepte
du Sol Invictus, ou Soleil Invincible , divinité solaire apparue dans l'Empire romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie
d'Apollon et du culte de Mithra et connaît une grande popularité dans l'armée
romaine.
Bonnet phrygien à
San Juan de la Penya, Aragon Constantin n´est pas le premier
empereur romain monothéiste, bien avant sa naissance l'empereur Aurélien
(270-275) assura une place officielle à ce dieu et proclama que le Soleil
Invaincu sera le patron principal de l’Empire romain et fit du 25 décembre ,
jour suivant le solstice d'hiver, la fête officielle de la nativité divine. Son temple, sur le Champ de Mars fut
servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis. La religion chrétienne récupéra ensuite
ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël. Nous avons vu plusieurs exemples ,
ceux de Constantin, Pélage, Alphonse II, le long de ces chapitres.
Bonnet phrygien du Sol Invicto Il est toujours bon pour encourager et
élever la morale des armées de faire
croire par n´importe quel moyen que le(s) Dieu (x) les protège. Ce qui
revient à dire que la « vérité » ( toujours relative en vérité
) fait pencher la balance de la
Justice divine du « bon côté », toujours, bien entendu celui des
vainqueurs. L´histoire n´est-elle pas écrite par eux ? Une légende
manipulatrice justifie-t-elle le sang versé ? ou n´est-ce qu´une manipulation
légendaire ? Quelle différence il y-a-t-il entre
commencer le combat au cri de « Par Toutatis ! » ou s´exclamer
« Par le Christ tu Vaincras ! » ? Aucune tout dépend de
l´époque et du résultat final.
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