Le Guerchin du Sarzeau
Sainte Irène soignant saint
Sébastien, vers 1619
Ce tableau
de BARBIERI Giovanni Francesco, dit le GUERCHIN (1591-1666 ) se trouve au
Sarzeau, église Saint-Saturnin, une autre version identique du tableau est à
Bologne ( voir plus bas ). Au Sarzeau nous avions déjà un Christ aux
lièvres ou comme le précise
AlSufi : «Ce Christ au Lièvre n'est
pas à Sarzeau, mais dans l'église de l'abbaye de Saint Gildas de Rhuys,
toujours en presqu'île de Rhuys, à moins de 10 km au SO de
Sarzeau. »
Pour détailler les bizarreries de ce Guerchin je cède la place à
AlSufi qui me fit parvenir cette image :
« Etant retombé sur le tableau exposé
dans l'église de Sarzeau, tableau du Guerchin montrant Sainte Irène pansant
les plaies de Saint Sébastien, j'ai relevé deux ou trois trucs bizarres qui
ne m'avaient pas sauté aux yeux auparavant :
D'abord les genoux de Sébastien et du serviteur à droite, genoux
gauches bien mis en évidence : découvert pour le serviteur et mis en
évidence, pour Sébastien, par une posture "impossible" pour un
homme blessé ! ;
Ensuite, les flèches, au bas du tableau qui forment une trame
géométrique particulière ; Enfin, les regards : la servante et Sébastien, aux deux extrêmes
du tableau regardent respectivement Irène et le serviteur ; Irène et le
chirurgien regarde eux, la plaie de Sébastien dont on extrait un bout de
flèche. »
La
Sibylle du Guerchin
C´est la
Sibylle du Guerchin : étonnante ressemblance avec sainte Irène !
L´imagination lui manquerait-il ? Regardons de plus prés.
Qui fut la Sibylle ? C´est la voix
des oracles, voix si odieuse à l´oreille de l´Eglise
Les oracles sont des réponses demandées à la divinité et transmises aux hommes par
l’intermédiaire d’un prêtre, dit
Augure ou d’un voyant ou
voyante.
Les oracles furent consultés dans la Bible, par David à travers Nathan (1 Samuel 7) ;
Sédécias à travers Jérémie (Jérémie 38 ) Mais la Bible va remplacer ses
oracles puisque elle est la parole de Dieu, pourquoi chercher un
intermédiaire ? C’est Dieu qui parle à son peuple pour lui faire
connaître sa volontés, son dessein de salut et finalement l’envoi de son
Fils.
Les Sibylles, ces hermaphrodites furent pourchassées et brûlées ! Mais
il n´en fut pas toujours ainsi.
Celle du Guerchin tient un rouleau d´écriture et on voit un livre à ses
côtés.
Un langage sibyllin est celui dont le sens reste caché, hermétique.
Le Guerchin peignit de nombreuses sibylles
Les
Sibylles :
La
sibylle est l'être humain qui élevé à une dimension surnaturelle, se
communique avec le divin et en livrer les messages. C´est un prophète.
D´ailleurs la racine étymologique grecque Sibylla, Prophétesse
proviendrait du sanskrit Shramana, être éclairé.
Les sibylles furent considérées comme des émanations de la sagesse divine,
aussi vieilles que le monde, et dépositaires de la révélation
primitive : elles seraient à ce titre le symbole même de la révélation.
Aussi n'a-t-on pas manqué de rapprocher le nombre des douze sibylles de celui
des douze apôtres et de peindre ou de sculpter leurs effigies dans des
églises.
Contrairement à la Pythie qui était attachée au temple de Delphes, elles
étaient indépendantes et vivaient une existence itinérante.
La Sibylle de Cumes :
Virgile
décrit la descente d'Enée aux Enfers accompagné de la sibylle de Cumes; elle
lui avait montré où cueillir le rameau d'or, dans les bois sur les bords du lac
d'Averne, rameau qui devait lui permettre de pénétrer dans le royaume
d'Hadès.
Une autre des sibylles de Cumes est restée célèbre, d´après Aristodemos il
Malasio, pour avoir été la reine fondatrice, en 478 av. J-C. de la cité de
Néapolis signifiant nouvelle ville, qui devint Naples, Cumes prenant
dès lors le nom de Paléopolis signifiant, vieille ville.
La légende de la sibylle de Cumes.
La légende dit qu’Apollon avait une fois offert à la
sibylle Démophilé, de Cumes, ce qu'elle voudrait en échange de son amour.
Elle accepta le cadeau et demanda autant d'années de vie qu'un tas de
poussière contient de grains ; et il y avait mille grains.
Malheureusement, elle avait omis de demander aussi la jeunesse perpétuelle,
et, ayant par la suite refusé son amour au dieu, elle devint de plus en plus
vieille. Finalement elle resta suspendue dans une bouteille au plafond de sa
cave, toute recroquevillée, et lorsque des enfants lui demandaient ce qu'elle
désirait, elle disait simplement : « je veux mourir ».
Les sibylles, "prophètes" du Christ ou les
Oracles Sibyllins
Ces oracles circulent en Méditerranée, dès le IIIe siècle
av. J.-C. Cette série de douze livres connus sous le nom d'Oracles Sibyllins,
dont certains sont parvenus jusqu'à nous via des copies datant des XIVe et XVIe siècles,
comprennent des oracles antiques, des oracles juifs et des écrits chrétiens.
Les
Pères de l'Église n'ignoreront pas ces textes obscurs. À leur suite et
pendant longtemps, les auteurs chrétiens chercheront, avec plus ou moins de
bonheur, à voir dans les vaticinations des Sibylles des marques sans
équivoque de l'attente du Messie Sauveur par le monde païen.
Ainsi c'est dans le 8éme livre des Oracles Sybillins que l'on trouve des
vers, attribués à la Sibylle d'Érythrée, annonçant le second avènement du
Christ le jour du Jugement Dernier. Cependant, Virgile, qui vécut au Ier siècle
av. J.-C. se fit aussi l’écho de cette prophétie dans ces vers célèbres de
ses «Bucoliques» :
«Voici venir les derniers temps prédits
par la sibylle de Cumes, et de nouveau l’ordre qui fut au commencement des
siècles. Voici revenir la Vierge et voici l’âge d’or. Voici que va descendre
du haut des cieux une race nouvelle. Diane pure et lumineuse, protège
cet enfant qui va naître et fermant l’âge de fer ressuscitera sur toute la
terre la génération du siècle d’or »
Cet Age d´Or que l´on retrouve dans le
13ième signe zodiacale du Serpent Rouge.
Les premiers chrétiens vont peu à peu
s'emparer de la sibylle et intégrer cette prophétie dans leur littérature religieuse.
Eusèbe de Césarée, vers 340, recueille les vers de la Sibylle Érythrée, suivi
de Saint Augustin un siècle plus tard, dans «La Cité de Dieu».
Il en offre alors une version particulière, traduite très approximativement du
grec, comprenant 27 vers, soit 3.3.3, symbole de la Trinité. Elle commence
ainsi : Iudicii signum : tellus sudore madescet (le signe du
jugement : la terre s'inondera de sueur…).
La version de Saint Augustin présente un acrostiche (ensemble de vers dont
les lettres initiales, lues dans le sens vertical, constituent un nom ou une
phrase) : Jesus Christus dei filius servator crux.
Au Moyen Âge on lisait ce passage la veille de Noël. On y invoque tour à tour
des personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament, puis des figures
païennes : Virgile, Nabuchodonosor, et la Sibylle Érythrée.
Après le Concile de Trente (1568), un nouveau bréviaire met fin à ces
représentations de la Sibylle. Certaines régions ont conservé une tradition
de voir une sibylle costumée chantant la nuit de Noël jusqu'au XVIIIº s. av. J-C., comme à Majorque,
encore de nos jours.
La Sibylle dans la peinture
La
sibylle de Tibur annonçant à Auguste la naissance du Christ, est la plus
représentée : Antoine Caron ;
Pierre de
Cortone ; Maître de
Tibur ; Konrad Witz
.
On dit
des Sibylles de Miguel-Ange à la Chapelle Sixtine : « les prophètes
de l'Ancien Testament sont exactement corrélés aux Sibylles : jamais on
n'avait placé, avec autant d'audace, à égalité de taille et de dignité, la
Révélation faite aux fils d'Israël avec la divination de l'ancien
paganisme. »
La Sibylle dans la littérature
La diffusion dans l'Europe de la troupe des Douze Sibylles se
fait au XVe siècle,
à partir de l'ouvrage du dominicain italien Filippo Barbieri publié en
1481.Un parent de notre artiste Barbieri, Giovanni Francesco ?
Dans un ouvrage attribué à Jean de Paris intitulé La Foi chrétienne
prouvée par l'autorité des païens, on lit : « des vierges
pleines de l'esprit de Dieu, qu'on appelait Sibylles, ont annoncé le Sauveur
à la Grèce, à l'Italie, à l'Asie mineure : Virgile, instruit par leurs livres,
a chanté l'enfant mystérieux qui allait changer la face du monde. »
Dans sa septième lettre à Héloîse, Abélard (1079/1142) écrit : "Pesez
toutes les paroles de la Sibylle : quel résumé clair et complet de ce
que la foi chrétienne doit croire de Jésus-Christ ! Elle n'a rien
oublié, ni sa divinité, ni son humanité, ni son arrivée pour les deux
jugements ; le premier dans lequel il a été injustement condamné aux
tourments de la passion, le second dans lequel il viendra dans sa majesté
juger le monde suivant les lois de la justice. Elle fait mention et de sa
descente aux enfers et de la gloire de la résurrection ; et en cela,
elle s'élève aux dessus des prophètes, que dis-je ? au dessus des
évangélistes eux-mêmes, qui de la descente aux enfers, ne disent presque
rien."
Dans une œuvre posthume intitulée La Fin de Satan, Victor Hugo
met en scène une Sibylle "d'Achlab" dialoguant avec Jésus
lui-même.
En résumé
Les
Sibylles sont des prophètes intermédiaires entre une Divinité et les hommes.
Souvent mises en parallèle avec les apôtres, elles s´abritaient dans des
grottes, pour leur acoustique particulière. Tout ceci ne vous rappelle-t-il
pas Marie Madeleine ?
Et bien regardez la Marie Madeleine du Guerchin, qui semble avoir été
expulsée de sa grotte, ou bien elle prend tout simplement l´air. Elle ne
tient plus que la croix, symbole du Haut qui rejoint le Bas et un livre bien
fermé, que personne n´est plus autorisé à lire depuis le concile de
Trento. C´est bien là le triste
destin reçu par cette femme dans l´histoire reflété sur son iconographie.
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Le Guerchin, Marie Madeleine puis Saint Paul
l´Ermite
Comparez le décor de droite de cette Madeleine et celui de son saint
Paul l´ermite !
La branche n´est plus rompue et le livre est ouvert.
La branche qui permis Enée de descendre aux Enfers ?
N´attribue-t-on pas à cet Enée la descendance mérovingienne ? Lui qui
plus tard sera le Géant Christophe.
Mais
revenons à notre double tableau celui qui est exposé au Sarzeau et à Bologne
…
Qui fut saint Sébastien ?
Sébastien
serait originaire de Narbonne, qui lui a construit une église sur le lieu
présumé de sa maison natale.
Les vilaines langues disent qu'il fut l´ amant de l´empereur Dioclétien
! Ce qui lui valut d´être nommé capitaine de sa garde prétorienne.
Sébastien avait fini par adopter la foi de ceux qu´il traquait, les
chrétiens. L´empereur se vit forcé à le condamner à
mort et le livre aux archers de sa propre cohorte.
Sébastien ne succomba pas à ses blessures. Soigné par la jeune veuve, Irène,
il reprit suffisamment de forces pour se rendre auprès de l'empereur et lui
reprocher sa cruauté à l'égard des chrétiens. Dioclétien le fit alors rouer
de coups jusqu'à ce que mort s'ensuive, et ordonna que son corps fut jeté
dans les égouts.
Les chrétiens purent cependant retrouver son corps et l'ensevelirent auprès
des restes des apôtres, grâce à la vision de sainte Lucine qui les guida. Sous
le règne de Charles le Chauve, les reliques du saint sont transférées en
l'abbaye royale de Saint Médard, à Soissons, et placées sous la garde d'une
Compagnie d'Archers, dite d´ARC et d'une Confrérie de Saint Sébastien.
C´est le patron des archers et on l´invoque aussi pour combattre la peste,
comme saint Roch.
Les Cryptes de Lucine
Le long de la via Appia, après la moitié du IIº siècle, prirent
origine les cryptes de Lucine. Le nom de Lucine est dû à la notice rapportée
par le Liber Pontificalis dans la biographie du pape Saint Corneille:
" La bienheureuse Lucine, avec l'aide de quelques ecclésiastiques,
recueillit de nuit les dépouilles du pape Corneille pour les déposer dans une
crypte creusée dans une de ses terres, dans le cimetière de Callixte sur la
via Appia, le 14 septembre. "
Qui fut sainte Irène ?
Irène, veuve du saint martyr Catulle…est malgré tout présentée
comme vierge ! Mais est-ce bien la sainte du même nom qui vécut
sous Dioclétien ?
Sainte Irène fut arrêtée parce qu'on avait
découvert les livres chrétiens chez elle. Refusant de céder aux menaces, elle
fut enfermée dans une maison de débauche pour y être exposée, devant les
visiteurs qui respectèrent la pureté qui rayonnait d'elle. Conduite alors
devant le bûcher, le juge lui donna l'ordre de s'y jeter elle-même. C'est en
chantant qu'elle entra dans les flammes.
Irène se dit aussi IRIA, colère et la messe de requiem qui parle des 12
Sibylles commence ainsi :
« Dies iræ, dies illa
Solvet sœclum in favilla
Teste David cum Sibylla. »
« Jour
de colère, ce jour-là
dissoudra le monde en poussière
témoins David et la Sibylle. »
Le Guerchin : 1- David et la
tête de Goliath. 2- Marie Madeleine
Irène renvoie à la Sibylle, qui à son tour
parle du roi David. Cette Irène cache des livres chrétiens chez elle, pour
cela elle devient prostituée, mais, tout en restant vierge, puisqu´elle
rayonne d´avantage ! Sa mort rappelle les albigeois du pays de la Madeleine !
Voyez la similitude entre David et Madeleine pour ce peintre, dont quelques
œuvres étaient déjà incluses dans l´Enigme de Rennes-Le-Château
Et in Arcadie ego
Apollon et
Marsyas où on retrouve ses deux fameux bergers
Saint Luc dessinant la Vierge,
habillée de rouge
Sainte Irène soignant saint
Sébastien du Guerchin
Irène
est aux pieds de saint Sébastien, qu´elle sauve. Elle tient l´écuelle et
l´éponge qui se retrouvent sur bon nombre de pietàs, notamment celle de Rennes-Les-bains
et celle du Sarzeau
copie inversée de Van Dyck
d´ Anvers ou celle du même auteur au Prado de
Madrid qui servit de modèle à la
gravure de Paulus Pontius
et celle-ci à celle de Rennes-Les-Bains
dite Christ au Lièvre.
C´est
bien aux pieds du Sauveur ( sauvé ?) que se tient Marie Madeleine, comme
sur la Mise au Tombeau du Guerchin :
( des cinq plaies on ne voit que celle du
pied )
Sur sa Résurrection de Lazare
Marie Madeleine est agenouillée aux pieds de Jésus, ses vêtements et sa
coiffe rappellent ceux d´ Irène ou
Sibylle.
Ce croisement insolite des jambes de saint Sébastien veut-il nous montré
autre chose que l´Initiation de ce dernier ?
On le crut mort, mais les archers romains lui épargnèrent le cœur. Il
descendit aux enfers accompagné d´Irène /Sibylle qui le guida pour en
revenir. Sans doute se sentit-il immortel après cette guérison et son
expérience de quasi - mort. Alors au lieu de fuir, il retourna voir
l´empereur. Son nouveau châtiment lui valut la mort. Jeté dans la cloaca
Maxima, son corps fut postérieurement transporté et enseveli par Lucine (
lumière ) près de celui du supposé saint Pierre. Donc initiation oui, mais
qui ne lui valu que pour perdre la peur au trépas.
Avec Irène nous sommes parvenus à Sibylle, cette Prophète assimilée aux
apôtres, lien direct avec la Divinité, qui émet ses révélations dans des
grottes, qui depuis les temps de l´ Arcadie nous annonce l´Avenue du Sauveur.
Cette Irène-Sibille est facilement remplaçable par Marie Madeleine. Ce
Sébastien serait-il Jésus qui ne mourut pas de ses plaies ?
Christ Mort accompagné par deux anges
Le Guerchin ne représenta pas de Noli Me
Tangere, par contre le Christ
ressuscité dit adieu à sa Mère la
Vierge …bizarre non ?
Il nous a laissé par contre une Madeleine déjà
demie-nue sur le tombeau vide.(Jean XX :11-15).
Faut-il voir sur ce tableau de Sarzeau Marie comme prophète Initiée ou traduire
ce langage codé comme le credo de cet artiste : Jésus fut un Initié qui
ressuscita comme Lazare, mais ne mourut pas sur la croix. Sa Sibylle lui
montra le chemin des Enfers, mais il s´en échappa et vécut longtemps après…
ou pas si longtemps comme pour saint Sébastien.
Les autres Marie Madeleine du Guerchin
Jésus et la Femme Adultère
Marie Madeleine Contemplative
Marie Madeleine Pénitente
Madeleine dans sa grotte ouvre son
livre ( à gauche )
Celle-ci habillée comme la Sibylle regarde
le Haut
Révélation
de Marie Madeleine codex de Berlin.
Après l´ Ascension, Jésus apparaît de
nouveau à Marie-Madeleine. Voici ce
qu´il nous en est dit dans le Codex de Berlin :
Marie raconte aux disciples : "J’ai vu le Seigneur dans une
vision." Aussitôt, elle est prise à parti par le groupe :
"Pour ma part", dit André, "je ne crois pas que le
Sauveur ait dit cela. Car ses enseignements ont certainement une autre
signification." Et Pierre ajoute : "Se serait-il
entretenu avec une femme, en secret et à notre insu ? Devrions-nous nous
tourner vers elle et l’écouter tous ? Il l’aurait privilégiée par
rapport à nous ?" Alors Matthieu répond à Pierre : "Si
le Sauveur l’a rendue digne, qui es-tu, toi, pour la rejeter ?
Certainement le Sauveur la connaît à fond. C’est pourquoi Il l’a aimée plus
que nous ! Ayons plutôt honte et revêtons plutôt l’Homme Parfait comme
Il nous en a donné la mission ! Nous devons proclamer l’Evangile sans
établir d’autres règles ou d’autres lois que celles prescrites par Lui."
Aurions nous perdu le message de Jésus donné à Marie Madeleine, la
prophétesse ? Comme Tarquin perdit les six livres de la Sibylle.
Le Guerchin Marie Madeleine
L´enseignement
perdu de la Sibylle de Cumes
La Sibylle de Cumes se rendit auprès de Tarquin, le Superbe, dernier roi de
Rome, avec neuf livres oraculaires, et lui en demanda une énorme somme. Il se
moqua d'elle et la renvoya; elle brûla trois des livres, et lui offrit les
six restants pour la même somme. Tarquin refusant toujours de payer, elle en
brûla trois autres, et lui offrit les trois derniers, toujours au même prix.
Cette fois-ci Tarquin consulta un conseil de prêtres, les Augures, qui
déplorèrent la perte des six livres et lui conseillèrent d'acheter ceux qui
restaient.
Tous mes remerciements à AlSufi qui me fit parvenir ce
Guerchin du Sarzeau
Suite : Et In Arcadia Ego
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