Le Suaire de Turin est une pièce de lin, tissée en
chevrons, de 4,41 m de haut sur 1,13 à 1,125 m de large, après la
restauration de 2002. Les diverses pièces de raccommodage ajoutées au XVIe siècle, sont visibles à l'œil nu. Ce linceul est sensé avoir contenu le
corps, sans vie de Jésus et serait la preuve visible de sa résurrection.
Jean
XX,6,7:
“Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le
sépulcre; il vit les bandes qui étaient à terre, et le linge qu'on avait mis
sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part”
Luc XXIV,12 :
« Mais
Pierre se leva, et courut au sépulcre. S'étant baissé, il ne vit que les
linges qui étaient à terre; puis il s'en alla chez lui, dans l'étonnement de
ce qui était arrivé »
|
|
ue savons nous au juste sur le Saint Suaire? Quand apparaît-il
dans l´Histoire?
|
Les différentes théories qui
existent du parcours suivit par ce Linceul ,entre la mise au tombeau et son
exposition publique dans la petite église de Lirey en 1357, sont bien
contradictoires.
Ce qui est certain c´est que ce tissu ,avec l´ image d´un crucifié, appartenu
à Jeanne de Vergy, veuve depuis un mois de Geoffrey de Charney.
Personne ne se questionna alors sur sa provenance. Les pèlerinages
commencèrent jusqu´à ce que Henri de Poitiers ,alors évêque de Troyes,
ordonna sa destruction. Trente ans on le cacha jusqu´à ce qu´un autre membre
de la famille Charney, appelé aussi Geoffrey, l´exposa à nouveau en 1389.
Sa fille Margaret le vendit au duc Louis
de Saboya, fils du Pape Félix V. Cette famille royale italienne en fit
don au Pape. De 1453 à nos jours il est à la chapelle de la cathédral Saint
Jean Baptiste de Turin .Dernièrement il est gardé en lieu secret.
Miniature de Giovanni della Rovere-
Gallerie Sabauda, Turin
MAGISTRI Geoffroy, Ex Voto Saint Suaire, 18e siècle. Chambéry ; musée des Beaux-arts
Jean-Gaspad Baudoin, le Saint Suaire -Nice- chapelle des Pénitents Rouges
|
|
ntécédents:
|
- 1353 -
Geoffroy de Charny meurt à la bataille de Poitiers (16 septembre 1356).
- 1356 à 1370 - Ostentations de ce linceul advenu à la
famille de Charny. À cette date, L'évêque de Troyes Henri de Poitiers
interdit les ostentations, considérant que le Linceul doit être faux.
- 1389 - L´évêque de Troyes ,Pierre d´Arcis informe
au papa d´Avignon Clément VII, que son antécédent ,Henri de Poitiers avait
des preuves du fraude du Saint Suaire par un artiste. Jeanne de Vergy, veuve
de Geoffroy de Charny, a épousé en secondes noces Aymon de Genève, oncle du
pape Clément VII, qui l'autorise à reprendre les ostentations en 1389
- 1390 - bulle papale du 6 janvier : « Enfin
celui qui fera l'ostentation devra avertir le peuple au moment de la plus
forte affluence et dire à haute et intelligible voix, toute fraude cessant,
que ladite figure ou représentation n'est pas le vrai Linceul de
Notre-Seigneur, mais qu'elle n'est qu'une peinture ou un tableau du Linceul »
- 1399 - Le Pape reconnaît que le Saint Suaire n´est
pas le linceul de Notre Seigneur.
- 1418 - Humbert de Villersexel, comte de la Roche,
époux de Marguerite de Charny, déplaça le linceul dans son château de
Montfort pour le protéger des bandes de pillards .Il le déplaça ensuite à
Saint-Hippolyte-sur-Doubs, un autre de ses fiefs. A sa mort, les chanoines de
Lirey réclamèrent la relique, mais le parlement de Dole et la cour de
Besançon donnèrent raison à Marguerite de Charny, qui voyagea dans différents
endroits avec le Linceul, notamment à Liège et à Genève
- 1453 - Elle vend la relique à Anne de Lusignan,
épouse du duc Louis Ier de Savoie, contre le château de Varambon. Le Linceul
est dès lors conservé dans une nouvelle église, la Sainte-Chapelle de
Chambéry, élevée à la dignité de collégiale par le pape Paul II.
- Après 1471 - Le Linceul est fréquemment déplacé, à
Verceil, Turin, Ivrée, Suse, Chambéry, Avigliano, Rivoli , Pignerol….
- 1532 - Incendie à Chambéry.
- 1534 - Les Clarisses cousent des
pièces triangulaires , très visibles sur les photos du suaire.
- 1578 -
Il passe à Turin, où les Ducs de Savoie ont transféré leur capitale en 1562.
- 1983 -
Le dernier roi d'Italie, Humbert en fit don au Pape .
- 1898 - L´avocat Segondo Pia fait sa fameuse
photo , qui suscite un grand intérêt
Appareil utilisé par
Segondo Pia
-1950- Premier congrès international d’études
“scientifiques” du suaire. Le Dr Barbet, chirurgien de l’hôpital Saint-Joseph
de Paris aborde l´aspect médical de l´image :
Comme les artistes représentent
toujours le crucifié cloué par les mains,
ce qui n´est pas le cas sur le suaire
de Turin
alors, ce Linceul n´est pas l´œuvre d´un faussaire
Du point de vu médical, ce serait par les poignets la meilleurs façon de
procéder…
-1969-
On passe, sous l´œil vigilant du Vatican, le suaire, aux rayons
ultraviolets et infrarouges ,sans en tirer aucune conclusion définitive…pour
qui ?
-Années 70- Walter Mc Crone ,micro analyste et
médecin légiste le plus compétent du monde membre du STURP (société
d´investigation du Saint Suaire de Turin)déclara avoir trouvé des restes de
vermillon ,peinture utilisée au moyen -âge.Le STURP l´expulsa.!!!.
Mc
Crone avertit que le C14 donnerait 1356 +/-10 ans
Vittorio Pesce , anthropologue de
l´université de Bari donnait 1250 / 1350,en se basant sur les preuves :
historiques ,iconographiques et techniques employées qui viseraient le XIV s.
-1973- Alors arriva le pollen :Le criminologue suisse Max Frei prouva que
les 2/3 du pollen trouvé sur le Saint
Suaire provenait du proche orient .Mais est-ce bien une preuve scientifique
??? NON!!! Plus personne n´a pu répéter ses résultats . Même le STURP ne
considère pas cette preuve comme concluante ...le vent, les visiteurs ont pu
l´apporter .
Mr Frei était -il digne de crédit ??? Comme calligraphe il certifia comme
authentique un faux manuscrit attribué à Hitler.
-1978- Les Dr Jackson et Jumper, capitaines de
l’armée de l’Air américaine démontrent la tridimensionalitée de l´image:
l’intensité de la couleur variait avec la distance qui sépare le tissu du
cadavre.
Le S.T.U.R.P. effectua une radiographie complète, l’examina aux rayons
infrarouges, sous éclairage ultraviolet. Cela avait déjà était fait en 1969 !
-1981- le S.T.U.R.P. publie ses conclusions. il
y a bien du sang sur la relique ,la peinture est à exclure
-1988- La datation au carbone 14 du tissu,
demandée par Monseigneur Balestrero, est effectuée. Cette datation, réalisée
en double aveugle par différents laboratoires, Tucson, Zurich, Oxford sous le
contrôle du British
Muséum, a indiqué l´ âge du tissu.
Cette valeur correspond parfaitement avec l'époque où ce suaire fait
son apparition dans l'histoire, à Lirey, entre 1280 et 1380.
Les autres 3 échantillons de contrôle, étaient :
1) un tissu de lin provenant de Nubie et daté par des méthodes historiques du
11ème-12ème siècle après J.C ;.
2) un tissu de lin associé à une momie égyptienne daté par radiocarbone de
110 avant JC à 75 après JC ;.
3) des fils provenant de la cape de St Louis d’Anjou datés historiquement de
1290-1310 après JC.
Le Carbone 14 les data parfaitement !
- 1988 - Apres le C14 le Vatican , par
l´intermédiaire d´Anastasio Ballestrero, admet publiquement que ce Suaire
date du Moyen – Âge.
- Quelques mois après - Dans les journaux on
peut lire que Mr Willard F.Libby, prix Nobel et inventeur du méthode de datation
par le C14 dénonce le bousillage et la négligence avec lesquels on effectua
les prélèvements : ces échantillons ne peuvent que fausser la datation et la
rajeunir ,par la graisse et la sueur laissés aux bords de l´étoffe ...Bien
!!! qu´a-t-on à dire...c´est un Nobel et l´ inventeur même qui le dénonce
..ou pas? Et bien NON, car Mr W.F.Libby.
décédé en 1980 ( huit ans avant l´analyse du suaire de Turin ) ne
pouvait déclarer ce-ci que lors d´une section de spiritisme.
N´oublions pas que les trois laboratoires
qui firent la preuve du C14 sont réputés mondialement.
Lire: LA METHODE GENERALE DE DATATION AU
CARBONE 14 ET L’ARRIERE PLAN DU DEBAT
- 11 avril 1997-
Nouvel incendie
|
|
atation
au Carbonne 14
|
Cette méthode est basé sur le fait que la matière organique absorbe du
dioxyde de carbone
(1 C+2 O).Ce carbone se compose de C12
mais nous trouvons aussi un isotope radioactif le fameux C14 qui est au C12
comme la brebis noire au troupeau blanc.
Ce C14 est instable ,il perd son proton
avec le temps pour redevenir du C12 vulgaire.
C´est le rythme de ce phénomène, cette
faculté de perte du proton de trop qu´étudia Willard Libby en 1950 .Arrivant
ainsi à un rapport quantité / âge-temps .
Les plantes s´alimentent, lors de la
photosynthèse ,de dioxyde de carbone et le transforment en sucre et oxygène
Donc ce C14 est absorbé par elles ,et fera partie de leur organisme.
Une plante vivante a toujours la même
quantité de C14 ,qui est constante .A sa mort cette quantité commencera à
diminuer. Donc le total de C14 retrouvé dans ses restes organiques nous
donnera sa date de dèce.
Cette méthode est applicable aux animaux
puisqu´ils absorbent le C14 quand ils mangent des végétaux .Et les carnivores
se nourrissant d´herbivores…
Le Saint Suaire est-il datable ? Oui , car son tissu n´est pas synthétique
,mais organique. Donc ce qui est datable c´est la mort lors de la récolte
,des plantes qui servirent pour le tissage.
Une pierre ? Non pas plus qu´un métal ,même s´il s´agit d´or. Comme on nous le
veut faire croire pour le Saint Graal
de Valence, en Espagne
,qui est taillé dans de la pierre !!!
D´autre part il y eut avant la preuve du C14, des études faites sur la trame
du tissage de ce linceul .Cette forme d´épis de blé date du début du XIV
siècle.
Lire: LA METHODE GENERALE DE DATATION AU
CARBONE 14 ET L’ARRIERE PLAN DU DEBAT
|
|
ouvelles découvertes :Inscriptions
|
Il y a aussi des inscriptions, nous avons
les monnaies sur les yeux ,les clous, le marteau ,la couronne ,des
fleurs... et oui!
Il y a photo à l´appui c´est aussi
récent que l´inscription mi-latine ; mi-grecque :“condamné à mort", le
"Nazaréen", "Jésus”",,mise en évidence ,en 1994, par André Marion, spécialiste du traitement
numérique des images à l'Institut d'optique d'Orsay, d'inscriptions
"effacées" en grec et en latin autour du visage du linceul .
rappelons que Nazareth n´existait pas à l´époque.
Qui, enterrant un parent avec hâte, sans même laver * sa dépouille ,et incluant les objets de son supplice
prendrait ou perdrait son temps à écrire, non pas dans sa langue natale, mais
dans celle de l´ennemi, le nom de la victime? Surtout sachant qu´il sera
déposé dans un tombeau neuf et particulier!
* ( car une fois mort on ne saigne plus, les traces de sang doivent être
antérieures, mais alors pourquoi ce sang semble couler? ).
” A César ce qui est de César !”
disait Jésus, assez en colère...Alors pourquoi ces deux monnaies romaines?
Il n´y a pas accord non plus sur ce point , car pour d´autres ce serait des
monnaies grecques, on y verrait une chouette.
Enfin ces monnaies ne sont pas une preuve de l´âge de ce lin et les photos
sont bien floues.
Enfin, cette inscription est tramée : quand on la regarde de très
près, elle se révèle formée de points lumineux plus ou moins intenses, comme
une vieille photo de journal.
Cette méthode d´imprimante est très récente et assez compliquée, car si
on se trompe l´image résultante apparaîtra inversée. Ce qui semble être le
cas.
Récente, car elle précise de clichés photographiques, pour
impressionner le cuivre à l´aide d´une lumière spéciale, celle usée jadis
comme projecteur de films sur le grand écran ..Les traces laissées
ainsi sur le métal, y sont fixées par un procédé mécanico -chimique. La trame
de ses clichés forme des cellules et
ce sont celles-ci qui ramassent l´encre, qui s´imprimera sur le papier, tissu
etc...
Ces “découvertes” sont postérieures à l´analyse par le Carbone 14......
Le lin qui servit au
tissage de l´étoffe ne fut pas récolté , il y a 2000 ans. Aussi bien la
preuve du Carbonne 14, comme l´expertise faite au tissage, et l´apparition même
de ce suaire dans l´histoire, nous le confirme: Il est moyenâgeux!
Mais pourquoi fabriqua-t-on ce faux suaire ? Et pourquoi ? Quelle technique
utilisa l´artiste , à son époque ? Peut-on de nos jours reproduire avec des
méthodes aussi primitives , un faux-suaire, présentant les mêmes propriétés
que celui de Turin ? C´est à dire: image
négative, tridimensionnelle, et sans trace de pigmentation (
peinture).
C´est ce que nous allons tenté de répondre .
|
|
´autres Saints
Suaires
|
L´Eglise au Moyen-Âge était très friande de reliques, les pèlerinages étant une source économique
. a tenir en compte . Pour cela en
Europe, nous avons plusieurs temples qui présument d´avoir le prépuce de
Jésus, une des têtes de Jean le Baptiste, etc..
C´est pour cela que des saints suaires il y en a tant qu´on en veut. Mais
saviez-vous qu´ils sont considerés comme saints que parce qu´ils furent mis
en contacte avec celui de Turin ? Après ça on peignait souvent dessus avec
des resultats assez amusants comme celui qui représente un guerrier tout
armé. Ou celui, plus bas, qui ayant comme artiste à Dürer, ressemble à un
Oscar.
Il en existe aussi avec inscription en
arabe (Cadouin), comme on retrouve
sur le soit disant « vrai » Graal, celui qui est à Valence,
Espagne.
Graal qui a aussi subi la preuve du C14, qui a donné dans le clou. Du moins
c´est ce que le guide nous a dit et personne n´a répliqué .
Pourquoi?
Tout simplement personne ne sait au juste
ce que c´est que la preuve du C14. Car comment pouvons nous dater une pierre
même semis-précieuse au C14 ? La pierre étant là depuis la Création de
l´univers, et n´absorbe aucun carbonne.
Celui de Besançon
Quelque exemples :
Quelques exemples :
Le Saint-Suaire de Besançon présentait
l'empreinte d'un homme nu, supplicié, de face. Le dos n'a pas laissé de
trace.
Il apparaît dans la région en 1523, étant probablement une copie de celui de
Turin, qui était dans la région entre 1418 et 1452
Dans le procès-verbal de la Convention du 5 prairial an II, inséré au
Moniteur de 1794, page 557, il est rapporté que le Saint Suaire de Besançon
avait été envoyé à Paris le 27 floréal an II.
Il est dit : "On nous envoie non
seulement ce linge ouvré et d'un travail moderne, mais encore le poncis ou le
moule découpé qui servait à y renouveler chaque année l'empreinte dont on
admirait la conservation miraculeuse"…. Il fut alors jeté au feu !
Le
Suaire de Cadouin : Huit
siècles de pèlerinage autour d'une relique qui a longtemps été considérée
comme étant le Saint Suaire y
sont retracés.
Il est mentionné dès 1214 dans l´acte de Simon de Montfort, favorable à
l'abbaye de Cadouin .Cependant, en 1934, des
scientifiques établirent que le prétendu Saint Suaire n'était
en fait qu'une pièce de tissu datant du XI siècle .C'est une expertise linguistique menée à
l'initiative du RP France qui prouve qu'il s'agit d'un faux .
En effet, le tissage contient des bandes ornementales, en fait des caractères
coufiques. Ceux-ci font allusion à Musta Ali, calife en Égypte de 487 à 495
de l’Hégire (1095-1101 de notre ère), et à son ministre, Abu-l-Qâsim
Schahanschal, qui exerçait ses fonctions de 487 à 515 (1094 à 1121). Ces
inscriptions contiennent également quelques versets du Coran.
Celui de Carcassonne avec sa légende du miracle du Saint Suaire :
l'évêque Martin de Saint André avait coupé un petit morceau du Saint Suaire
conservé dans l'église des Augustins, et le jeta dans un feu. Par deux fois,
la précieuse relique s'éleva sans être brûlée, à la troisième, ce furent les
braises rougeoyantes qui se séparèrent alors que le morceau d'étoffe apparut
intact aux assistants. Ce tissu médiéval est actuellement conservé dans un
reliquaire
Il y a aussi celui Cologne ,Compiègne, Lier( Belgique) ,Madrid ,Santo Domingo
de la Calzada, l´Escorial ( Espagne) Milan et un long etcetera …puis celui de Marseille…Copie grandeur
nature réalisée par la NASA en 1978,qui
en fit que trois exemplaires. L´un
d´eux fut acheté par l´église de Saint Paul des Olives de Marseille.
A- Saint Suaire de Turin
B- Copie de Dürer 1516-Bruxeles
C-Copie de Chambéry 1532
D- Copie de Besançon par Dargent fin XVIs
E- Autre copie de Besançon
Suaire dessiné par
Dürer en 1516
|
|
ouvelles expériences, de nos jours
|
La "Shadow Theory" Ou Théorie De
L'ombre Portée de N.D.Wilson :
Voir les images sur son site anglais.
On peint un visage
ressemblant à celui de l'homme du suaire sur une vitre avec une peinture
blanche, en positif. On la place au dessus du tissu et on laisse l'ensemble
au soleil pendant plusieurs jours.
Le soleil, dans sa course, éclaire le
tissu sous différents angles au cours de la journée et jour après jour. Les
rayons du soleil blanchissent le lin sauf les parties situées immédiatement
sous la peinture.
On obtient bien progressivement une image,
en négatif , ressemblant beaucoup à celle du Suaire. Qui présente aussi, à
l'aide de logiciels adaptés, un effet tridimensionnel semblable à celui du linceul
de Turin, qui n´a jamais été un véritable 3D.
Le problème est de savoir , si une vitre aussi grande que le suaire existait
au Moyen-Âge ?
Ou simplement ,aussi grande que sa moitié, cela expliquerait le manque de
volume du crâne.
Le Dr McCrone partant d´un portrait du Christ dessiné en négatif à l´aide d´un
fin pinceau trempé dans de l´eau pure avec un 1% de gélatine et quelques
particules d’oxyde de fer.
Le Pr. Randall R. Bresee et d’Emily A.
Craig ont d’abord peint le corps du Christ en positif sur un grand papier,
puis ont placé ce papier sur une pièce de lin; ils ont frotté pour y
décalquer l’image.
Joe Nickell s’est servit d’un
bas-relief, puis il a trempé un drap
dans de l’eau chaude, l’a appliqué sur son bas-relief. Une fois sec, il l’a frotté avec de l’oxyde de fer.
L´opération est très simple.
C´est sur la demande du magazine ” Science
et Vie” que le Dr Jacques di Constanzo, du centre hospitalier universitaire
de Marseille, fabrique son faux-suaire en appliquant la méthode McCrone.
Le Dr di Constanzo a tenté une autre expérience : réaliser un suaire imprimé
par "vaporographie, simulant des réactions chimiques s'opérant sur le
corps d'un supplicié". Or, "aucune impression n'a été
obtenue", ce qui prouverait que le Saint suaire de Turin n'a pas pu être
impressionné par le corps du Christ ?
C´est également ainsi que quelque jours
plus tard ,mais cette fois devant la presse Paul-Éric
Blanrue et de Patrick Berger ,membres du Cercle Zététique
,obtinrent leur vrai-faux suaire ,pour le magazine” Science et Vie”.
Voir aussi les étonnants résultats
photographiques de Nicholas P.L.
Allen
Images positive et négative de Walter Stanford – image 3D de celui de Turin -
Suaire de Turin
Suaire de P.E. Blanrue - Suaire de Wilson - Suaire de Di Constazo
Les empreintes ainsi
obtenues des vrais-faux suaires, sont des négatifs et présentent une
“tridimentionalitée “aussi profonde
que celle de Turin.“Tridimensionnelle” qui correspond plutôt à un
bas-relief qu´à un 3D
A présent observons ce suaire. Des
détails anatomiques choquants à première vue, nous indiquent la pose de la
personne. Représente-t-il un cadavre? Pourrait-il s´agire d´un bas relief
? D´une oeuvre d´art moyenâgeuse?
|
|
uelques
bizarreries, au premier coup d´œil :
|
-Si nous avons affaire à un
négatif
Pourquoi le sang est-il resté rouge? Et devient blanc sur le
négatif. Le sang noircit avec le temps
Pourquoi la barbe noire : en
réalité elle serait blanche ou blonde !!!( digne descendant de David)
Pourquoi, le contour du nez, des joues
et autre reste en blanc ?
Ne serait-ce pas plutôt que
l´image du suaire a les propriétés d´ un négatif, mais d´un négatif non photographique ?
|
|
étails
contraires aux lois anatomiques :
|
Sur l´image frontale les jambes sont relâchées , or, sur la dorsale
la plante du pied droit laisse penser que ce pied est plié .
Les génitaux sont pudiquement cachés par
les mains : bras trop longs , ou ,personne demi - assise .
Mais même ainsi placé, les bras tendraient à glisser vers le bas perdant
ainsi leur pudicité.
Ce ne peut être dû à la rigidité post-mortem, car alors il serait impossible
de les placer ainsi, sans les rompre.
Entre le front et la part postérieure du
crâne nous n´avons que 12 cm :RELIEF N´EST PAS VOLUME .
Les cheveux, contrairement à la loi de gravité ,n´apparaissent pas au
dos. Y aurait-il eu là un coussin ?
Le reste du corps semble reposer sur une
superficie molle Le derrière n´est
même pas aplati ! Placez-vous
sur une superficie dure et vérifiez les points en contacte avec elle ( c´est plus visible si on s´appuie sur
une grande vitre ).Par contre malgré la barbe et le coussin ,on voit son cou
de face.
Manque d´empreintes des côtés et du haut
du crâne.
Bien sûr ce serait “La Preuve” de la résurrection
, qui se ferrait par radiation (???)
Cette “radiation “ne s´effectuant , ni par le haut du crâne , ni sur les
côtés ¡ pour ceux-ci passe encore , si on considère que le drap c´est
ouvert lors de la lévitation qui accompagnerait la résurrection .Personne
n´ayant cousu ce linceul, comme il était habituel, trop pressé sûrement pour
le faire ou afin d´ éviter quelques questions incommodes sur le comment le
ressuscité sortit-il, seul, de son sac ?
Sur quoi se base-t-on pour parler de radiation et lévitation lors de la
Résurrection ?
Sur le Saint Suaire !!! Et le serpent de se mordre la queue...
Que de considérations pour ce corps:
Mais pourquoi, l´avoir placé sur une superficie
douillette? Alors que personne ne s´attendait à une ressuscitation , il
allait rester sur la dure pierre jusqu´à son séchage.
Pourquoi leva-t-on sa tête ,qui même ainsi
semble disproportionnée par rapport au corps.
Puisqu´il n´y avait pas encore de rigidité post-mortem ,comme semble nous le
confirmer les bras , alors pourquoi ne pas avoir placé ses jambes à plat ? Le
linceul serait-il trop petit pour sa taille?
Mais il ne fut pas cousu, alors…?
Pourquoi ne pas avoir lavé son corps ? Car
si on l´avait fait et étant donné qu´un cadavre ne saigne plus, il n´aurait
pas de tache de sang sur ce suaire.
S´il n´était pas encore mort, alors il aurait pu saigner…mais alors le lin
aurait absorbé ce flux par des taches qui ne laisseraient plus deviner la
forme des plaies, comme le fait n´importe quel pansement. Ce qui est pas le
cas ici.
De toute façon les traces de sang sur ce
drap ne sont pas dues à sa position allongée, mais plutôt à celle d´un homme
debout.
|
|
RT
|
Quelles sont les objections formulées contre la participation d´un artiste
moyenâgeux , vers 1300.
-Méconnaissance de l´anatomie humaine celle du suaire de Turin étant si
précise…Cette science serait née qu´au siècle dernier !
Moi , je vous propose de suivre l´histoire de l´anatomie, sur ce site .Vous découvrirez ainsi qu´elle est
beaucoup plus âgée qu´on le croit.
L´anatomie est une matière obligatoire pour les étudiants des Beaux Arts.
Comme elle le fut , pour la médecine ,dès 1238 ( décret de Frédéric II, empereur d'Allemagne ).
Mais parlons nous de la même ? Observation n´est pas forcement dissection.
Tout le monde n´est pas un De Vinci
dont les livres , parvenus jusqu´à nous , sont encore étudiés en
anatomie médicale.
Que dira-t-on dans mil ans de la Passion de Picasso ? Qu´il méconnaissait le corps humain ?
Et à la vue du Christ de
Saint Jean de la Croix de Dali ,qu´ il devait être médecin pour peindre de la sorte?
Ou plutôt que ces deux contemporains, suivirent des courants artistiques
différents. Le symbolisme fait partie des œuvres de ces deux artistes.
|
Giotto
|
Ce symbolisme fut très important au Moyen-Âge, si important que l´on ne peut
aborder cette époque artistique et littéraire sans l´étudié . Le réalisme de
l´œuvre passa au second plan.
Cette nouvelle
mode du symbole, voulait des bras trop longs, des mains démesurées pour représenter Christ sur sa croix,
embrasant ainsi le Monde entier.( voir étude de ce symbole dans le chapitre cathédrales.) Beaucoup de sang, car pour eux, le sang du Christ c´est
l’Eucharistie et par ce sang
,versé par le Fils ,les péchés de
l’humanité furent rachetés. Pour cela il n´est
pas rare de voir des crucifies avec image en bois peint, où les coups de
fouet sont représentés sur toute la chaire.
Le canon anatomique
antique est totalement abandonné, au profit de figures plus rigides, parfois soumises aux contraintes spatiales du support (notamment sur les piliers
d'églises). Les figures bi-dimensionnelles sont souvent en pied (en entier et debout), de face et
figées.
Non je ne parle
pas du Suaire de Turin ,bien qu´il case parfaitement à la description de
l´Art gothique en général ?!
L´image du suaire est pleine d´erreurs anatomiques comme les doigts démesurés
et le bras droit beaucoup plus long que le gauche, en fait ils arriveraient à
ses genoux !Et ses erreurs sont bien gênantes pour son authentification.
L´anatomie chez Nicola
Pisano 1258 –1278
Il y a plusieurs Pisano dans l´histoire de l´Art de cette époque
- Les clous sur les poignets.(Dr Barbet 1950)
Aucun texte religieux précise ce détail. Aucun artiste n´était présent lors
des faits , pas plus qu´il n´y eut de médecin.
Les plaies sont –elles bien sur les poignets ? Faisons comme saint Thomas et
regardons bien les mains du suaire.
L´origine du écoulement ne vient-il pas de la paume et coule vers le poignet?
Ce détail fut déjà souligné en 1534
dans le rapport fait par les sœurs clarisses de Chambéry, celles qui
rapiécèrent le linceul après l´incendie : « Les ouvertures des clous
sont au milieu des mains longues et belles, d’où serpentent un
ruisseau de sang depuis les côtes jusqu’aux épaules. »
- Les pouces repliés sur la paume , détail impossible de deviner pour un
artiste ! (Dr Barbet 1950)
Et bien que dire des Christ de Giotto
1267-1337 ou de Cavallini 1250-1330 pour ne citer que quelques artistes ?
Ne jouerait-on pas sur le manque de culture d´art des bonnes gentes ?
Ne serait-ce pas plus logique de penser que ce pouce non visible entoure le
poignet de l´autre main pour maintenir ainsi la pose?
La théorie de Barbet est mise en doute de
nos jours par, entre autres , le Dr. Ernest Lampe éminent chirurgien spécialiste
de la main qui dément la capacité de flexion du pouce, l’index et le
médium s´ il y a endommagement du nerf médian.
Giotto
- Présence de sang
Le sang aurait dû noircit, pourtant il garde sa couleur rouge ! S´agit-il
bien de sang ?
En 1973 le laboratoire de l’Institut de médecine légale de l’Université de Modène
,pu examiner dix échantillons de fil “avec sang”.Les preuves furent faites :
fluorescence UV ; test de la benzidine et celui de la micro
spectrophotométrie...
Sans aucun résultat !
Donc on silence ce point, lui préférant
les études, menées par les Dr Heller et Adler, qui n´étant pas des
spécialistes de la chimie du sang, y trouvèrent de la porphyrine, de la bilirubine, des protéines et de
l’albumine. Eléments présents dans le sang mais non déterminants de celui-ci.
Par contre ces substances servent de liant à la peinture.
Et on revient sur le travail du Dr McCrone dans les années 70 qui étudia 32
échantillons, et trouva de l´oxyde de
fer que sur ceux qui provenaient de l´image du linceul.
Mr McCrone et le directeur d´un laboratoire spécialisé dans la détection
scientifique des faux en art. Laboratoire qui porte son nom dont l´étude faite
sur la carte du Vinland n´a suscité
aucune controverse.
On joue toujours sur la désinformation du publique. Les sindonologues taisent
toujours ce qui ne leur convient pas , il y a trop d´intérêts mis dans ce
suaire. Delà les échos qui parcoururent le monde : le sang du Christ
appartient au groupe AB !
Et on parle même de clonation !
Quelque chiffres:
En 1931 les ostensions du saint suaire de Turin se prolongèrent durant 22 jours, 1 million de pèlerins y
assistèrent
Puis en 1978 du 27-8 au 8-10, il y eu 3 300 000
pèlerins.
-
Perspective
Certains sindonoloques se demandent comment
un artiste pourrait représenter une image « ayant toutes les caractéristiques
d’une image projetée verticalement » et qui soit à la fois « isotrope
:, c´est à dire sans direction privilégiée de lumière, sans distorsion et à
haute résolution »
N´ont-ils jamais vu de crucifix
grandeur nature dans aucune église ?
L´explication qu´ils donnent n´est pas compliquée mais… si incommode à réaliser.
L´artiste n´a pu que peindre son œuvre, perché sur un escalier en ciseaux,
ouvert de telle façon que son model, un homme mort, occupe la place entre les échelons. Et à la fois tenir la
toile-linceul.
Je me demande comment ils expliqueraient le reste des œuvres d´art ?
Caravaggio monta-t-il sur un escalier pour peindre l´ange qui inspire saint
Matthieu ?
Dali crucifia-t-il un homme et l´inversa pour obtenir la perspective qu´il
désirait ?
Comment fit Miguel Ange pour obtenir des personnages proportionnés pour les
voûtes de la chapelle Sixtine ?
Ce serait intéressant de le savoir, mais les chefs d´œuvres sont là pour en
témoigner.
Ces exemples sont –ils peut-être trop jeunes ? Le génie artistique
a-t-il un âge ? Que dire alors du Bosco ou de Georges de la Tour ?
Et puis ajouter que dessiner sans se préoccuper de la lumière, est la plus
simple, voir primitive des façons. Il
nous faudra attendre la Renaissance mais surtout le Baroque, pour que
l´exaltation de cette lumière soit
mise en valeur , par l´obscurité. Question de mode !
Cette empreinte me rappelle celle laissée par le fer à repasser sur un linge
bien étiré ,avec comme planche un relief .
Ou un relief bien chauffé qui brûle un linge à une certaine distance. Ce qui
expliquerait les différents degrés de brûlure de l´image.
Peut-on dire que le saint suaire est une oeuvre d'art anonyme ? Un faux
-extraordinaire !
Ce n´est pas le seul objet hors du temps, de nos jours on se casse encore les
dents pour expliquer la construction des pyramides ou celle de nos cathédrales.
Je vous laisse sur ces images, celle de l´entrée d´une vieille mine ,tout
près de la route qui unit Rennes-Les-Bains et Rennes-Le-Château, au niveau de la “Gode”, la source Marie
Madeleine. Remarquez que cette roche à tête de Christ possède un nez et la
joue gauche cassés comme nous pouvons le voir sur le Saint Suaire. Cette
roche ne présente pas de trace de manipulation...simple coïncidence ? Puis
regardez cette autre image ,superbe vue de Roco Negro, photo prise par un lecteur aux environs de Blanchefort face au mont
Cardou.
Avouez quand même que ces
visages apparaissant dans la roche sont plus que troublants !
Rappelons également que
cette région est sensée cacher la Tombe de Jésus. Le saint suaire serait
,dit-on. la preuve d´authentification du Corps, apporté là par les Templiers
.Permettez-moi d´en douter .
A nouveau nos pistes nous mènent non pas à Rome mais à Rennes-le-Château.
|
|
|
|
|
|
|