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1. INTRODUCTIONS AU CHAPITRE 6 |
Si vous suivez mes
articles (Ce dont je vous remercie très sincèrement !), vous connaissez le grand tableau de l'église de
Gardie, une crucifixion des plus intéressantes et accomplies
appartenant au groupe très spécial
et original du Razès. Nous allons au cours
des chapitres suivants aborder quelques thèmes (inédits!) inhérents à
cet exceptionnel bouquet de toiles très révélatrices car en effet chacune
débouchant sur de surprenantes découvertes ! Et pour commencer, je
vous proposerai le reportage (comme si vous y étiez !) de
l'identification de cette bien troublante crucifixion de Gardie, depuis
laquelle toute une belle aventure personnelle débutera. En somme, au
matin de ce jour faste, j'en étais encore à me demander anxieusement après
un premier (mais vain!) examen de la
nef si ce présumé tableau existait réellement ? … Si
oui, était-il placé en quelque
dépendance secrète de l'église … ou bien on aurait pu l'emporter ailleurs ? (Vous
comprendrez en un chapitre suivant, pourquoi il aurait pu avoir été aussi
appendu en une autre église que celle de Gardie et cela pour deux
bonnes raisons ! C'était une affaire
d'autant plus incertaine que nul autour de moi ne semblait le connaître, ce
tableau ! Aucun auteur connu, aucun ami chercheur à ma connaissance, ne
le signalait ! (stupéfiant, n'est-ce pas, à la réflexion, car il fut bien
durant un temps conséquent exposé en bonne place en cette église !) Et bien, quoique en
vérité rangée au secret, donc étroitement surveillée, voilà que j’eus droit
d'accéder à cette vénérable toile en pénétrant en une dépendance non
visitable de l'église de Gardie !
Bingo ! On était le 12
Août 2014 vers 14 heures et cela arriva après une éprouvante autant
qu'émouvante partie de ''cache-cache immobile'' ! En somme, si ma
croyance tenace en la présence de ce tableau n'était basée que sur un fragile
pari d'ordre intuitif par rapport aux trois autres crucifixions connues, elle
aboutit cependant très concrètement et au-delà de toutes mes
espérances ! … et j'ose affirmer que la découverte fut bien plus belle
vécue au présent qu'antérieurement rêvée ... ! Une belle et grande
chance ! En effet, une divine
surprise (et je pèse mes mots) nous attendait côté pile de la
toile, et dont nous n'aurions eu connaissance si le tableau eut été conservé
à sa juste place présumable sur cet espace vide et que j'avais jaugé du regard, l'estimant être aux mesures du virtuel grand tableau
encadré, oui, là-haut, au-dessus de la grande porte d'entrée de
l'église ! ... et espace que je ne devinais plus que voyais dans la
grisaille ambiante, les yeux à peine soulagés de l'éblouissement provoqué par
la forte lumière solaire d'Août ! Donc si le grand
tableau était resté sagement appendu là-haut à m'attendre, intouchable,
inaccessible et ne nous montrant que sa face haut perchée, très difficile
voire impossible à correctement photographier ... et bien, rien de bien
important ne se serait passé et ce tableau ne m'aurait pas même livré un
quart de ses secrets ! … C'eut été franchement dommage ! Peut-être
que d'autres connaissaient ce ''gros '' détail peint au dos de la toile ?
Tout compte fait, pourquoi pas, mais je pense aujourd'hui que cela est peu
probable et vous allez comprendre pour quelles raisons. En effet, hors les
deux personnes citées en mon récit (Y ajouter sans doute le restaurateur du
tableau !), nul ne l'aura remarqué sans parler de s'intéresser à cette
énigmatique figure. J'en raconterai le pourquoi … Mais voilà que ce
jour-là, une série de coups de théâtre (et de chances ?!) firent de moi un
initié comblé et ce bonheur se présenta sans que je prenne le moindre
risque ... hormis celui de tenter désespérément à bout de patience de filer
prospecter ailleurs … ce qui fut à deux doigts de se produire si toutefois la
bonne dame ne m'avais pas rattrapé in extremis … mais bref … La providence en la
personne de cette dame, maîtresse des
lieux, veillait ! (Première épreuve !). Cependant j'appris
vite que la découverte finale ne fut pas un coup chanceux ni un hasard mais plutôt
l'aboutissement d'une petite conspiration concoctée par le jeune frère
religieux X (de confession Orthodoxe) qui me souhaita bonne visite de
l'église durant l'attente de son prompt
(?) retour, m'ayant assuré qu'en tous cas, je ne regretterai jamais cette
visite … et enfin avant de s’éclipser durant cinq ou six paires de quarts
d'heures comme disent les vieux Normands, le frère X de confier mon
sort à cette bonne dame complice ! Cette découverte du
tableau finalement assumée et telle que je vais vous la narrer, véhiculerait
quelques jolis secrets dont je me ferai un plaisir de vous éclaircir dans le
mouvement ou plus tard concernant un ou deux ''faux détails''
particulièrement bien occultés, et dont je ne trahirai pas aujourd'hui la
nature sous couvert d'une évidente obligation de réserve dont vous
connaissez sans doute la cause ! Non ? Mais si ! En effet, vous ne
verrez pas encore en ce reportage ce bel indice occulté derrière le
tableau. Par contre vous
saisirez facilement au cours de la lecture le pourquoi de cette
regrettable autocensure
que nous souhaiterions provisoire … ??? Puis, viendra pour moi la
confirmation d'un autre ''stupéfiant détail'' concernant ma fameuse
(et purement intuitive) piste : En effet une
constellation représentant le Bouvier du ciel, est très exactement dessinée au sol du Bas et
Haut Razès. Elle est pointée
sur la disposition des églises abritant aujourd'hui les grandes toiles des tableaux
frères (ou ayant pu en abriter un temps une copie) mais dont
l’itinéraire nécessaire à la forme optimum du Bouvier, eut pu déclencher une
controverse d'ordre dogmatique, et par ailleurs aurait créé un obstacle
sérieux à la mise en clair d'un joli code en lettres passablement
intrigant que je découvrais postérieurement (un peu aussi grâce à ma
première analyse du signe caché !) Bref, je deviendrai
beaucoup un peu plus clair en un des prochains chapitres. Nous tenterons de
décrypter le pourquoi de ces délicates (et enrichissantes) hésitations des
concepteurs de la constellation dessinée au sol et des inventeurs du
code … Donc première surprise, la
constellation dut avoir été finement pointée et codée par des
(religieux?) finement inspirés ! ...) Et enfin, que
signifie cette représentation de
la constellation du Bouvier ressemblant au plan d'un vortex géant comme
croiraient certains de mes amis férus d'ésotérisme ? A nous (et à vous)
d'y répondre avec de bons et honnêtes arguments ! Sérieusement je vous
confierais que suis bien loin encore d'avoir toutes les réponses mises à jour
! Et comme vous le
savez déjà, les trois plus passionnants tableaux de cette très
spéciale série de crucifiés du Razès, se trouvent être placés, (et
contredisant certaines sources anciennes mais sans doute réelles), en dehors de l'ex évêché
d'Alet-Les-Bains ! (Seconde surprise et
nous dirons pourquoi) Autres faits qui ne
s'inventent pas : Semble démarrer
au côté de la constellation en question (et très exactement à sa place, comme
au ciel), une autre constellation,
c'est celle dite le Serpent (Serpent Caput, la tête
du Serpent) … située précisément (et
comme par hasard) sur le village, le château, l’église de la paroisse de La
Serpent ! |
Simple
coïncidence ? ... ou nouvelle conspiration ? Et puis n'oublions pas
cette incontournable station XIII du Chemin de croix de l'église de Gardie,
laquelle contient intrinsèquement un des plus étonnant prémices annonciateurs
du tableau recherché, et que nous allons commenter au tout début du chapitre
prochain, car elle est réellement fantastique et généreusement prolixe, cette
station XIII de chemin de croix ! Plus tard (peut-être),
en d'autres chapitres, je développerai l'excellent thème de l'Aiguillon Creux (ou de l'Aiguille Creuse, qui est son accord au
genre féminin !) de la double (et dite !) ''Rose Ligne'', l'aiguillon
du Bouvier des Bergers d’Arcadie symbolisé par deux lignes (presque !) parallèles … cela aussi se prouve,
deux méridiennes proches ou éloignées ne sont jamais parallèles, la Terre
étant sphérique et les lignes se rejoignant aux pôles, c'est la loi du genre
et ce sont les parallèles qui le seront donc, parallèles, aurait dit
le petit fils de monsieur de La Palice! Oui, Roselincum : ''La ligne
porteuse des roses'' selon la traduction de distingués latinistes
… ! Et ce sera une
première approche politiquement correcte et religieuse à la fois (sur
le droit fil d'une rédemption souhaitée par certains?) tout
en suivant cette quasi mythique mais à mon sens de moins en moins
mystérieuse méridienne polyvalente, cependant toujours me semblant mal connue
de mes éventuels patients lecteurs malgré quelques pointages clairement
publiés. Mais je ne suis pas
pressé non plus à vous livrer les preuves de la véracité de ces pointages !
Il existe une foule de références (accessibles à tous sur le terrain) et que
je garde en réserve, risquant du coup de ne plus être du tout compris en les
thèses que je développe régulièrement. Normal ! En effet, c'est ce
qu'il m'arrive depuis des années et si je donne sans cesse des indices de
premier ordre, espérant qu'un chercheur se les approprie et redécouvre
comme moi l’évidence (je ne suis pas de ceux qui crient au pillage, bien au
contraire !), jamais je ne remarque personne franchir le pas en se découvrant
clairement ! Faut-il que je vous dise tout ? Inutile ... car
je sais qu'il n'est pire sourd que celui ou celle qui ne veut surtout pas
entendre ! « C'est qu'ils
tiennent tout comme toi secrètes ces références ! Elles sont clairement
révélées par Poussin et Boudet, donc exclusivement Pythagoriciennes et trop
de chercheurs en R.L.C., tous très fidèlement dogmatiques devant leur Belle
Histoire, demeurent fâchés avec les calculs élémentaires des
pythagoriciens … j'en connais même qui ne savent pas du tout compter! » … me répète cet
impertinent de Flo ! … qui vous envoie bien le bonjour ! Et … « Quoiqu'il
en soit, je pense qu'un véritable secret ne devrait jamais se trahir et que
jusque-là tout se passerait au mieux, et pour cause, tout au moins en ce sens !», nous rajoute ce
chenapan de Flo ! … mais ce dont je vous parle présentement est-il
encore un secret ? … Non pas tout à fait, quelques rares privilégiés en
ont saisi les arcanes, mais se taisent jusqu'à nouvel ordre ! Je ne puis leur
en vouloir ! Alors je n'évoquerai
plus le lieu de la naissance géographique de cette ligne double que je
n'avais que timidement révélée au Sud plus qu'extrême du Razès parmi ''les
scarabées'', soit (traduction Occitane) sur le Pech Escarabatets ou
simplement sur l'Escarabatets, exactement au Roc d'en Caveau (mais si
! … ah, quels noms singuliers, n'est ce pas ?), dénominations
qui ne firent rêver (du moins en apparence) pas grand nombre de lecteurs
(silence radio!) ... et donc, cette fois, comme cela n'en intéressera certainement
pas beaucoup plus ( ?), sans fioritures j'irai droit au but, à l'opposé, au cœur
de Paris, vers le sommet de la ligne et j'espère que cela devrait toucher au moins les monarchistes
éclairés et leurs sympathisants tellement présents, dit-on, sur la Colline de
R.L.C. ?! Certains d'entre eux auraient déjà globalement compris ?
… Du moins je l'espère pour eux … !? Mais basta, au
royaume des aveugles les borgnes font loi, ou sont ... des oies, comme
disait l'humoriste ! Et Dieu sait que certains se défient des humoristes
ironisant sur les thèmes et les croyances chevillées à tort (ou à raison) en
ce si jaloux petit monde de la Colline, par ailleurs souvent trop
extrapolant autant que délirant tout en restant par trop conventionnel.
Comprenne qui peut ce fichu paradoxe … ! Et enfin, si l'atmosphère se détend (????! … cela ne dépend pas du tout
de moi … !!!), je ferai allusion aux quatre ''indices frères''
(Autant que de tableaux joints par la constellation ?) pointant sans aucune
ambiguïté possible un
même mini lieu repéré sur le sol et donc sur
la carte IGN au 1 / 25 000, parfaitement identifié, contenant les
entrées probables vers le sous-sol labyrinthique du territoire que je
nommerai : ''sub colline d'En Couty'',
intensément recherchée depuis trop d'années … que de battages superfétatoires
auront été faits autour de ce lieu sans cesse fantasmé mais jamais
découvert pour de vrai ! Bref …
rassurez-vous, à ce niveau élémentaire, pas d'excuses, même les purs
littéraires devraient tenir sur le même bateau !!! |
Combien de tableaux (dont des chefs
d’œuvres du patrimoine français) furent ainsi mis à l'abri des excès de la
Révolution Française par l'exile vers le Québec francophone et
francophile ?
J'en remercie d'autant plus fort le
chaleureux petit groupe de fidèles chercheurs des deux sexes qui ne céderont
jamais à l'intimidation et qui ont le courage de nous soutenir. En effet, si nous
connaissons aujourd'hui en Bas Razès (Magrie, Pieusse et Gardie), puis en Haut
Razès (Rennes les Bains) quatre grands tableaux entoilés possédant les mêmes
rares et très spéciales caractéristiques et que nous décrirons peu à peu (car
personne à ma connaissance ne nous les avait encore détaillé de manière
objective !), que seraient alors devenues les innombrables copies annoncées et certifiées
avec force véhémence par monsieur *
(innommé) de ces quatre précieux tableaux ? … ces hypothétiques
copies installées selon des sources dites indiscutables en chaque canton diocésain
de l'ancien évêché d'Alet les Bains par Jean Pavillon le
neveu du célèbre évêque Nicolas Pavillon ? En effet, le Razès
étant un territoire relativement restreint avec un nombre d'anciennes
paroisses limité, comment se ferait-il que nul n'en ait encore repéré trace
depuis les siècles (ne serait-ce que par citations ou allusions relevées
en quelques archives, inventaires ou de chroniqueurs fiables ?) de
l'existence formelle des tableaux manquants à l'appel pour obtenir d'abord le
premier total supposé d'au moins
sept, selon certaines affirmations de monsieur * ? … les
six ou sept copies du tableau de Pieusse, ce dernier brossé selon les sources de monsieur *,
éventuellement par un élève du Caravage ?! Et ce n'est pas
tout ! En effet, toujours
d'après monsieur*, bien d'autres copies de copies (sic) de ces
tableaux auraient été créées ! Où se cachent-elles,
ces nombreuses copies ? Sont-elles recluses en quelques coins du Razès où encore je ne sais où en
quelques réduits obscurs et humides ? Je précise que le tableau frère
de Gardie est classé et vient d'être (fort bien) restauré ! Alors,
qu’ en serait-il pour les autres ? Monsieur * ne répond
pas, et pour cause, à ces questions-là. Passons donc aux
choses prouvées, constatées, sérieuses, dénombrables et mesurables, en un
mot, palpables. OK ? ?… et si nous extrapolons, ce qui arrivera
fatalement, nous nous devrons de le signaler aux lecteurs. Avant toutes choses,
je tiens à préciser justement au lecteur que sur les quatre tableaux
frères aujourd'hui reconnus sur le territoire du Razès, une
seule copie, je dis bien une seule, mais très connue, se trouve
située actuellement en les limites de l'ancien évêché d'Alet. Bizarre … ?! Et il s'agit du plus douteux
des tableaux (par sa médiocrité artistique et surtout sa très mauvaise
technique) mais qui serait le seul à être légitimement en place ! Ce serait aussi le plus important selon
monsieur*, car il pense qu'il serait codé (Monsieur * a
certainement raison, ce tableau est certainement codé, nous n'en doutons pas,
mais pas forcément dans le sens souhaité, et nous pensons bien aussi qu'ils
sont tous codés, ces tableaux ! Et de surcroît sur
chaque spécimen copié, pourrions-nous itou détecter nombre d'erreurs
d'ordre anatomiques assez faciles à relever quand on a ''le bon œil'' et
qu'on a suivi, par exemple, d'excellents cours spéciaux des Beaux Arts !) Bref ... Donc (voici
l'important), si les documents sur Nicolas et Jean Pavillon disent toute
la vérité (et pourquoi ne la diraient-ils point car nous savons bien
d'où ils viennent et par qui ils ont été introduits !), je
résume : (Une copie de ces tableaux fut théoriquement appendue en
chaque canton du diocèse d'Alet à
l'initiative de Jean Pavillon, neveu du célèbre évêque d'Alet!),
on est bien alors obligé d'admettre que trois d'entre elles auraient
été sciemment déplacées hors de l’évêché d'Alet afin de
marquer pour les siècles le peu banal signal astronomique de la constellation
présente sur le sol du Razès, donc parfaitement lisible en suivant sur la
carte. Simple logique du
fait accompli ! Bref … (encore!) A titre d'information
sur le sujet, ce que je vous dois bien, voici un extrait d'une bien curieuse lettre ouverte sur Facebook de monsieur * écrite
en son style épistolaire habituel (qui ne manque pas de pittoresque !)
et en laquelle il fait clairement allusion aux innombrables copies des
tableaux du Razès censées avoir été dispersées par Jean Pavillon sur le
territoire de l'ancien diocèse d'Alet-les-Bains, un courriel paru en
lecture ouverte et que vous aviez au passage certainement lu et dégusté
avec tant d'autres sincères félicitations gravées à la même corrosive ''eau
forte'' ! J'ai nommé monsieur *
(innommé) sur la demande effective de ''qui de Droit''. Dont acte. Ouf … reprenons vite
de l'air et de l'altitude ! Eh bien, pour bientôt
sera la suite avec le Chapitre n° 6 (le bienvenu car le
premier de la série de chapitres que certains attendaient depuis plus d'un an … ou voire deux !?) … intitulé :''Quand la chair
habite l'esprit'' (Une superbe citation de Paul Claudel et
du psychanalyste Jacques Lacan !)
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2. '' Quand la chair habite l'esprit''
Voilà du
fantastique et du merveilleux en l'église de Gardie ! ... Du
nouveau ? Certainement, je
n'exagère pas !
Mais à part deux ''petits miracles '' introductifs qui n'ont
cependant rien d'anecdotique et qu'afin de nous assurer de leurs consistances
nous avions fait l'effort de les observer et de les photographier au plus
près possible et en lumière du jour, quel serait le premier
rapport sautant directement aux yeux entre cette station XIII du chemin de croix de
l'église de Gardie et nos crucifixions dites du Razès ou du Québec, et de
Metz … ou encore pour ne citer que la dernière image révélée, de provenance
non précisée, la trouvaille de monsieur Vallet ??? Car maintenant nous
en savons enfin un peu plus grâce aux excellents Christian-Jacques Attard ''de Reine
du Midi'', Johan Netchacovitch de la Gazette de
Rennes le château, et monsieur Michel Vallet auteur, éditeur et
chercheur qu'on ne présente plus ! … mais j'en oublie ! … Et idem à
votre serviteur J.M.V. chercheur indépendant comme on dit mais (surtout)
totalement libre, qu'on se le dise aussi et qu'on le retienne, ne
roulant pour personne en particulier, aucun éditeur, ni aucune presse,
aucune idéologie et enfin sans aucun intérêt pécuniaire personnel ! … et
lequel peu à peu va vous révéler quelques phénomènes en vérité trop peu
remarqués par les visiteurs stressés ou trop pressés, itou par les vieux
rouliers de l'affaire ! Il est au moins un rapport
évident. C'est un signe
parfaitement visible ! Et vous allez le
découvrir si ce n'est déjà fait et nous tenterons de l'analyser (ce qui est encore une autre
affaire) ! Toutefois, revenons à
notre quête du quatrième grand tableau dont je soupçonnais
soudain si fortement la présence, autant que je l'avais bêtement ignoré
précédemment car n'ayant, pas plus que les collègues, jamais eu l’opportunité
de pénétrer en l'église si remarquable de Gardie … !
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Cependant, dés mon
entrée en cette formidable petite église, une certaine déception ! ... Mais il en eu fallu
tellement plus pour me démotiver ! Comme je l'annonçais
en mon introduction, aucune grande crucifixion conçue dans le style très
particulier de celles de Rennes les Bains, Pieusse et Magrie, n'était
visible (ce jour) en cette pourtant si riche en curiosités, église de Gardie,
pleine de bonnes mais aussi de déstabilisantes surprises ... et que je
découvrais enfin grâce au frère X qui m'avait fermement recommandé de visiter de fond en comble l'église
… ! ... et ajouta que de toute ma vie, je ne le regretterai pas ! … mais
lequel avait malicieusement omis de m'évoquer ce fameux crucifié qu'il connaissait pourtant très en détail (je ne l'appris qu'à
peine plus tard), mais que je pressentais malgré son évidente absence ! Intuition médiumnique
quand tu nous tiens … ?… Certes, mais pas uniquement ! … Il y avait
aussi la bonne vieille logique arithmétique ! … Le plus curieux de l'histoire étant que nul chercheur, ni touriste
éclairé ou chroniqueur, historien n'en avait soufflé mot, pour la simple
raison que personne dans mon entourage ne l'avait remarqué, signalé, ni tel
que moi entré en ce lieu pourtant si généreux en
révélations ... Jamais la moindre allusion à ce christ magnifique ! Sidérant, stupéfiant,
mais vrai ! Rennes le Château c'est aussi ça, le paradis des
aveuglés par simple ignorance de ce qui se cache sous leurs yeux et dont
je faisais confortablement partie ! Cependant un premier
et bel indice plaidant en la faveur du style particulier des crucifixions
venait de me « taper dans l’œil » comme on dit … (!) … et
plus précisément sur ce miraculeux chemin de croix, mais lequel à ne le
découvrir d'entrée que trop superficiellement, ne m'avait point paru plus
subtil ni intéressant qu'un autre … ! En effet, il me fallu
un long temps d'observation avant de distinguer la valeur potentielle de la
station XIII parmi les treize autres plus classiques et infiniment moins
inspirées. Un nombre
considérable de fidèles, d'enfants de chœur et de prêtres auront sans doute
pieusement contemplé jadis ce tableautin lors des inévitables cérémonies du
Chemin de croix de la Semaine Sainte sans ne rien dire, ni sans prêter trop
attention à deux ''petits (?) miracles'' dominés par cette croix
chevronnée, nette, comme nettoyée du sang de Jésus et apparaissant en relief
si ressemblante à celle de nos tableaux de crucifiés dits du Razès (dont un
était appendu à l'époque dans cette même église), station dont je vous montre plus bas les images
brutes, vierges, donc sans retouche, ni truquage ! En cette station XIII, entre autres
signes remarquables (car c'est une particularité encore plus rarement
figurée sur un chemin de croix que sur une représentation de la
Crucifixion !), existe bien cette croix charpentée et
de section anguleuse montrée en une perspective quasiment analogue à celle de
nos crucifixions du Razès, c'est à dire représentée en une perspective dite de 3/4 !
Le mot ''copie''
serait donc à bannir ? Je le pense. Chaque tableau est une variante de
l'autre … avec un plus, une mise en clair de toutes ses différences et forte
de sa personnalité exclusive ! En attendant, ces croix sont bien dessinées en la perspective dite ''vue
de trois-quart'', ce qui leur donne cette saisissante impression de
relief et augmente d'autant leurs ''présences'' (comme on dit au théâtre) ! … et si les
crucifiés ont tous la même attitude, par contre ils ne se ressemblent pas
tout à fait ! C'est au moins la
caractéristique numéro un de deux (et bientôt trois sur quatre !) grandes
toiles des crucifixions appendues en Razès, comme nous le savons et conçues
globalement dans le même style des tableaux sculptés du sanctuaire marial et
lazariste de Valfleury dans le Lyonnais ! La notable exception confirmant
la règle étant la toile du chœur de Magrie, une version sans doute assez
ancienne, la première connue avec cette présence tellement appuyée de Marie
Madeleine, une toile jadis authentifiée par François Pous, et sur laquelle
cette perspective n’apparaît pas ! Étrange … mieux
… est-ce la faute du cadrage, ou de la toile qui aura bougée, l'axe de la
croix ne semble pas vertical et si le haut de la croix était d'équerre avec
son montant, il nous apparaîtrait penchant légèrement en sens contraires de
tous ses frères ! … mais cela resterait à analyser sur place avec
l'auteur du cliché ! Mais l'observation
sur place n'est pas du tout facile ! Voir analyses en
mes articles précédents sur le thème des deux christs à l'éclair,
celui de Valfleury et celui de Gardie, que je ne risquais
voler à quiconque et pour cause, puisque j'y développais une idée très originale
jamais débattue sur la Colline et dont
la conclusion à donner suivra en un autre chapitre. Je n'ai volé ''le travail'' de personne … me suffit du mien
que je fais gratuitement,
silencieusement, modestement, ne vend rien à personne, n'agresse personne,
ni n'engueule quiconque ou à peine, idem suis-je irrécupérable et je pense
que de terminer le travail des autres et qu'ils ont bêtement abandonné faute
justement de travail, n'est pas du vol mais un service rendu, item le répète
Flo, mon meilleur perroquet sans plume, comme en écho et qui singe
l'indignation (non feinte!) de son très vieil oncle, lequel, droit en ses
bottes devant la méchante, harcelante et ridicule cabale, ne battra jamais de
l'aile tant qu'il y aura deux L à Villette … etc. ... Flo est
intarissable dans le genre blagues à deux sous! Car ... de surcroît en
comparant finement les figurations de l'éclair sur le tableau sculpté du
maître autel de Valfleury dans le Lyonnais, le sanctuaire qui fut un temps
béni par les Lazaristes, puis le tableau de Gardie en Bas Razès, j'avais
pressenti l'urgent problème théologique et dogmatique exposé entre ces deux
styles de représentations dites « à l'éclair » et dont nous allons
évidemment reparler … car notre affaire est codée … pour de vrai … (pas du
roman !) En un des tableaux ,
l'éclair frappe et ''bénit'' le bas de la croix du crucifié de Gardie !
Et quant à l'autre, l'éclair va bénir de la même manière une figuration
symbolique soit disant existante en une Jérusalem rêvée, figurée sur le
tableau sculpté de l'autel de Valfleury, face aux fidèles. Seulement, voila,
depuis peu, une autre passionnante version vient de sortir grâce à monsieur
Vallet, et nous voici en présence de deux ''super crucifiés dits à l'éclair''
sur chacun desquels ce même éclair intégral bénit une représentation plus ou
moins onirique, voire impossible, de la Jérusalem terrestre ou
bien comme je le penserais, faisant plutôt référence à un autre lieu
historique sur la version relief de l'autel de Valfleury ! Enfin je repérais un
authentique codage, relativement facile et vite ''cassé'' par votre
serviteur mais toujours inédit, nous livrant un des sens de nos quatre
christs dits du Razès, toujours avec en surimpression le dessin
modulable mais indiscutable du dessin du Bouvier (la constellation !)
sur le sol du Bas et Haut Razès réunis … ! Très beau travail de la
part des vaillants mais chanceux
concepteurs ! Et c'est bien là
l'important … Une grosse partie du nouveau dans l'affaire ! … mais ce
que semblerait dénier à priori (sans même connaître ni vérifier … comme
d'habitude !!!) mes très rares détracteurs qui apparemment n'auraient
pas encore décollé de leurs fictions, cependant avouées par eux
mêmes dés le départ comme improbables ! À chacun ses trucs ou
ses franches et belles incohérences ! Voila une nouvelle
(celle du code) que j'offrirai à mes
bons lecteurs en exclusivité et en finalité pour la simple raison que
raisonnablement il serait présomptueux que de m'en croire l'unique et heureux
''nouveau découvreur ?'', … et encore mieux le propriétaire, mais par
contre (pour l'instant ?) serais-je un des très rares commentateurs, si
non, l'unique, voire le premier abordant publiquement la réalité de
ce code ? … J'en tiendrais
presque le pari ? … Mais il est bien évident que le fond du ''secret'',
cependant connu et protégé par quelques profonds initiés et que je salue au
passage, m'échapperait partiellement, ce qui est tout à fait normal, du moins
je l'envisage modestement et réalistement ainsi ! A chacun son travail et ses
compétences … et ses incompétences, me rajoute Flo …
l'impertinent Flo ! Je demeurerai donc
prudent en mon commentaire final, tel qu'un indiscutable initié me l'aura
aimablement suggéré. Nous allons au
cours de ces longs récits composés en plusieurs épisodes, les évoquer
en les comparant peu à peu, car des différences en esprit
comme en formes s'y révèlent généreusement. Mais, en attendant,
regagnons notre église de Gardie et contemplons cette fameuse station XIII
du chemin de croix. Car en effet, tout
commence par là ... |
2 Photo croix station XIII Gardie, croix en perspective
3/4 très prononcée jusqu'à donner l'illusion du hors plan et de la sortie du
cadre ! Observons bien … Nous avons constaté
que ces instruments de torture et de mise à mort sont (à part une seule
exception) toutes rigoureusement orientées de cette même manière originale en
nos tableaux, c'est un fait (inexpliqué).
Il ne me souvient pas
d'avoir remarqué en Razès, ni même en France, d'autres spécimens de croix
ainsi représentées comme en relief, à part les variantes des crucifiés
du Razès connues, auxquelles il faut ajouter depuis peu la fantastique variante provenant de la cathédrale de
Metz en présence une nouvelle fois de Marie Madeleine, celles
assez surprenantes du Québec grâce à Christian Jacques Attard
très présent et actif en cette recherche et je pense aussi à l'inattendue (et
si précieuse!) ''carte gravure '', dénichée par monsieur Michel
Vallet … irremplaçable, aussi, et puis quelques crucifixions de grands
maîtres clairement parsemées dans les grands musées. Mais en somme, assez
peu d'exemples de crucifixions réalisées avec cette perspective de 3/4 ne sont
reproduits sur le Net parmi d'infinies et fastidieuses séries de crucifixions
souvent banales et l'ensemble est compilé en vrac sans le moindre souci de
classements ni d'informations quant à leurs auteurs (concepteurs), ni même
concernant les lieux de leurs présences (mis à part pour quelques chef
d’œuvres de grands maîtres naturellement exposés dans les musées). Mais précisons qu'il
n'y eut jamais de règles contraignantes à ma connaissance dictées par
les Églises ni par aucune des sectes chrétiennes, sur le sujet non tabou des dignes
représentations de la crucifixion. Mais si le côté
droite de la croix selon cette perspective originale semblerait
vouloir saillir hors du plan du tableau, il en existe
aussi se présentant sous le style inverse, c'est sur leur côté gauche que les
croix sembleraient vouloir saillir du plan, ou aller jusqu'à ''percer la
toile'' ?! La croix qui portait
jésus en cette station de chemin de croix de Gardie''crève la toile
et bouscule le cadre'' comme aime prétendre Flo, mon grand
amateur de cinématographe comme disait Jean Cocteau ! Hé bien ? … quel
sens à donner à cela ? Voir en fin de texte quelques exemples de perspectives de croix semblant
vouloir crever le plan de la toile par leur côté droit … et …
quelques autres exemples de perspectives semblant vouloir crever le plan de
la toile à l'inverse sur leur côté gauche. Mais, les exemples de
représentations de chemins de croix semblant sortir du plan de la
toile et de surcroît ayant propension à vouloir sortir du cadre bois sont
certainement bien plus rares encore !!! Un autre cas, un
inhabituel exemple de croix vue de trois quart et dépassant le cadre du
tableau, mais sur deux côtés existe en Provence, une déposition
montrée par le chercheur Eridan Astor, au Pradet dans le Var
… voir photo.
3 Le Pradet, Var, photo E. Astor, croix en perspective 3/4, croix hors plan et butant au cadre à droite comme à gauche ! |
La plupart des
descentes de croix que Flo nomme (selon sa trop impertinente habitude) ''à
grand spectacle'' représentent les participants (les ''acteurs'',
comme il dit !) descendant solennellement et théâtralement
Jésus par l'échelle, avec les tenailles, le panier contenant trois ou quatre
clous forgés, les cordes, les linges, tout l'assortiment des saints
accessoires, en compagnie de témoins compatissants … de toute évidence ce
n'est pas le cas à Gardie car tout a été consommé, la descente a eu lieu, mais
nous n'en avons strictement rien vu ... ! … la croix apparaît nue
et représentée en cette inhabituelle
perspective. « Que voila,
dixit Flo, une croix bien propre, comme nettoyée
des souillures du sang du christ … ! Voici de sa part une
belle constatation ! Heu … ?
Hep ! … Laissez cela, mais écoutez plutôt ceci ! Il y a bien quelque
chose d'autre tout aussi impressionnant que cette croix très propre et
présentée de trois-quart, observez bien les
cheveux de Marie Madeleine ! Leur comportement
n'est-il pas fantastiques ? Voyez ! (vous
l'aviez tous remarqué!)
Comment les cheveux
de M.M. sont-ils soutenus, raidis, pratiquement horizontaux,
ressemblant à une queue de comète ? Rien en fait ne les
soutient, comme vous le constatez. Pourquoi flottent-ils
seuls, défiant les lois de la pesanteur comme cela pourrait s'observer
en une capsule spatiale … sont-ils aspirés ? ... ou soufflés ? Oui,
mais par quoi ? Dites donc encore, on
dirait que de surcroît le peintre en aurait rajouté dans la longueur
naturelle de la chevelure et l'ensemble paraît être soutenu par un souffle suffisamment
violent, mais de quelle nature en est la source ?
5 Longs cheveux de
M.M. avec l'évident rajout du peintre qui les fait comme voulant sortir
également du cadre ! N'est-ce pas saugrenu,
cela aussi ? … mais ce n'est pas seulement une image rare, mais c'est aussi
certainement un indice … ouvrons les yeux. Certaines gravures
représentent ce même phénomène du souffle sur les cheveux de M.M., mais en
présence de Jésus ressuscité !!!
6 Marie
Madeleine reconnaît Jésus, souffle de l'Esprit sur les cheveux. Doc Eridan
Astor 8 Lumière, souffle, énergie spirituelle envoyée par Jésus sur Marie Madeleine avec perspectives extrêmes des croix |
Constatez … mais voila bien plus fort encore ! Observez plutôt la
partie inférieure du corps de la future sainte qui progressivement (?) semble
devenir transparent, voire invisible et laisse entrevoir la forme de
la chaussure gauche du personnage de premier plan à votre droite, laquelle
normalement eut due être occultée sous l'ample pan de vêtement de M.M. ?
Serait-ce un effet accidentel d'éclairage solaire sur la surface peinte, un
phénomène accidentel tout à fait annexe produisant une illusion ? … un effet de reflet de projecteur
(d'ailleurs inexistant …!) … ou de flash de l'appareil photo ? (pas de
flash) ! … ou un bidouillage informatique (pas mon genre!) …
ou enfin un simple gondolage de la toile ? Faut voir ! Ou alors serait-il
une réalité soigneusement préfabriquée afin d'assurer une mise en scène
très particulière ? C'est à voir ! Et bien, nous avons
vu et vérifié ! Ce sont les premières
réflexions que je me posais (et que peut-être vous vous posiez aussi) avant
d'y aller vérifier postérieurement, comme''en douce'' et ''d'un peu
plus près''! (pas commode, mais j'ai réussi !) Mais nous n'avons pas
tout vu ! Elle devient
partiellement transparente, Marie Madeleine, la belle courtisane
toujours représentée bien en chair
et que Jésus, dit on, aimait … ? … Et puisque nous
parlons de Jésus, regardons plutôt la dépouille du même ''Saint
Sauveur''! Voilà encore du
miraculeux ! ... Expliquez moi s'il
vous plaît, comment Jésus pourrait ainsi tenir en cette position avec le
plus lourd de son corps maintenu (comme en lévitation), tête, thorax, bras ne
reposant sur rien et que nul ne semble retenir le corps inerte
de manière efficace ! Voici Jésus, lui
aussi, à l'instar des cheveux de M.M. entrant comme en apesanteur ! Observez les
mains des comparses autour de lui ! Qui tient ou retient
efficacement le corps de Jésus ? Ne s'agit-il qu'un
simple effet de la « rigor mortis », me souffle Flo ? Cet effet existe,
évidemment, mais n'explique pas tout, et loin s'en faudra, mon très cher
Flo ! Le personnage observé
accroupi à votre droite ne semblerait tenir que le bras gauche occulté ou va
chercher la main de Jésus mais ne pourrait ainsi ne soutenir que le membre
inerte, sans plus ! Quant au très fidèle Jean,
debout, il saisit deux coins du linge (linceul?) censé envelopper le bas du
corps dont le bassin du supplicié mort ... en fait la partie le plus dense du
corps ! Pourtant aucun signe d'effort ne transparaît sur le visage impavide
ni encore par la posture générale du personnage qui ne paraît tenir que le
poids dérisoire du linceul sans que même il ne le tire suffisamment pour
s'imaginer retenir ne serait-ce qu'un minimum du poids du corps de
Jésus ! La preuve, et pire, nous constatons de surcroît que le tissu
tenu par Jean n'est pas tendu, et vers le bas gauche, il godaille
carrément !! C'est clair ! Enfin les plissements non plus ne se
sont point tendus ! Enfin, la Vierge
Marie ne supporte que sa douleur sincère et légitime mais en rien ne soutient
non plus le poids de son fils assassiné. Les épaules et le dos
du jésus, parfaitement raidis reposent sur le néant, mis à part la
nuque qui à peine effleure plus qu'elle ne repose sur la délicate épaule de
sa mère Marie. Alors ? Alors, deux discrets
miracles passent régulièrement inaperçus sur le même minuscule
tableautin, aux yeux blindés des fidèles et passants distraits ou trop peu
observateurs ! Et bien des
étrangetés hors normes tout autour y sont involontairement ignorées du
public indifférent ! 9 Chemin de croix de Gardie. Le corps de Marie Madeleine est sublimé par
le ''souffle'' spirituel de Jésus. Photo J.M.V. |
10 Chemin de croix de Gardie. Vue générale sur Jésus
mort et Marie Madeleine se désincarnant. Jésus semble se
préparer à léviter et Madeleine à nos yeux se désintègre tout doucement
... ! Lequel des deux va
vers l'autre, spirituellement et … plus fort, pourquoi pas charnellement ? Notons la légende de
la station : Jésus est rendu à sa mère … ! Et si ces mots ont
encore un sens, nous comprendrons que Jésus mort est rendu à sa mère
terrestre, et par ailleurs, bien évidemment à Dieu, le père céleste. Mais revenons à cette
possible (mais peu probable) illusion d'optique laquelle expliquerait
peut-être l'effacement progressif de M.M., une illusion crée sur la surface
irrégulière du tableau sous l'éclairage solaire complexe de cette partie de
l'église ( à partir du 22 Juillet vers midi solaire … ???) ... vous
demanderiez vous ? … comme je me suis demandé moi même, rationalisme
oblige, j'ai été éduqué comme cela ! Cet effet resterait à
observer d'encore plus près, ce que d’ailleurs, bien entendu, je fis afin
d'assumer et d'observer consciencieusement ! Il semblerait que
l'effet apparaisse nettement sous un éclairage convenable à condition de se
tenir un peu haut avec le minimum de contre plongée par rapport au sujet, et
cela à une heure déterminée … vers midi solaire de la mi Juillet à la mi Août
… (par exemple, c'est le cas de ma photo, de toute évidence réussie), mais en
tous les cas bannir le flash ... tout comme l'excès de contre plongée ! Une photo réussie
comme celle montrée est prise presque à niveau mais avec le stricte
minimum nécessaire de contre plongée, contre deux autres clichés sur
lesquels tout devient imprécis, car photos prises pour expérience d'en bas,
sur le déambulatoire, donc en extrême contre plongée ! Et je constatais que
''d'y aller voir de plus près'', ce n'était pas forcément facile comme vous
vous en doutez … mais une fois juché sur un objet suffisamment haut et après
une patiente observation, j'en conclus que le phénomène de transparence de
M.M. semblerait prévu, donc pas ici de phénomène supposé accidentel ou
paranormal, ni non plus le seul fait d'un hasard, mais plutôt du prémédité,
pensé et élaboré par des concepteurs passablement attentifs et adroits !
… et lesquels auront su faire apparaître ce ''petit miracle ! Alors il y a bien
pourtant un truc qui fonctionne, vous le pensez bien, mais ne devant rien au
hasard ni à une déformation due au vieillissement de la toile ou de je ne
sais quoi ! Quant à Jésus tenant
comme en apesanteur, tel les cheveux de Marie Madeleine, aucun bidouillage ni
erreur non plus, c'est clair et net. Comment pourrait n'être qu'illusoire cette transcendante belle histoire,
le mythe de ce divin couple d'amoureux : Marie Madeleine et Jésus ? |
11 Détail émouvant provenant d'un génie de la peinture
de la Renaissance en un pays ultra catholique : En conclusion, voici
une enquête à achever mais sans moi, je suis trop vieux et empoté pour continuer
à inventer des échafaudages furtifs et de fortune sous la seule assurance
providentielle ! Mais jadis, par cette même perversion (aller faire en une
église comme chez soi !), j'ai découvert sans incidents ni accidents
bien de petits et grands mystères ! … que souvent les soit disant grands
chercheurs jalousent ou méprisent, quoiqu'ils ignorent où commencent et
finissent mes connaissances et découvertes car je suis très secret, et de
surcroît, finalement parfois assez chanceux , mais sans jamais me
prendre au sérieux, faut l'avouer ! Bref ! Et cela semblerait en
énerver quelques uns très gravement en leur faisant perdre leur sang
froid et la mesure … ce qui m'amuse
beaucoup ... je l'avoue et me motive d'autant plus pour continuer en cette
indiscutable et heureuse bonne voie ! Elle semblerait se
désincarner, M. Madeleine, comme si elle se préparait à disparaître ? … Aspirée ? Rejoindre
Jésus en un monde sans pesanteur ni obstacles à la lumière ? Le Paradis,
quoi … ??? … me dit Flo ... C'est alors je me
souvins soudain du christ de Magrie vêtu d'un voile
gonflé et ondulé par sa gauche sous l'effet du vent … mais de quel
vent parlerions nous ici ? Car il n'y avait point de vent non plus,
témoin le voile immense de Marie Madeleine placée à sa droite et qui de toute
évidence ne manifestait aucun effet d'un supposé vent, même léger !
Petit détail ? Le montant de la croix ne
paraît pas vertical ! Mais nous
ne saurons pas si cet effet est accidentel ou pas ? De quelle source ce vent
violent sur Jésus, proviendrait-il, si ce n'est peut-être du souffle de
l'esprit de Marie Madeleine, debout, vivante, et placée à sa droite ? Et voila qu'à Gardie,
sur le chemin de croix, maintenant que Jésus est mort, le souffle semblerait
s'inverser dans le sens de Jésus mort vers Marie Madeleine vivante ! Normal, me diraient certains ! |
Mais le phénomène
semble se compliquer sur le tableau frère de la cathédrale de Metz
fraîchement mis à jour par Christian, Johan, et certains que je ne connais
pas, où la ''tunique'' de Jésus semble flotter au souffle de l'Esprit (ou
plutôt au vent de l'esprit ?) à la fois à gauche et à droite de Marie
Madeleine et de la croix ou bien par effet de simple ascendance, donc un
ample vêtement semblant être le jouet d'un souffle ambivalent gauche et
droite ou soit idem ascendant par rapport à M.M. et à l'axe de la croix,
quant à elle, Madeleine, demeure statique et prosternée, le visage plongé
entre les mains et tenant un linge qu'on devine trempé de larmes !
13 Variance de la cathédrale de Metz. Souffle bipolaire
droite et gauche de la croix et de Madeleine … Stupéfiante situation
et plus que rare ! En effet, la
crucifixion du fils de Dieu, selon certains textes sacrés, aura bien déclenché
l'orage et les ténèbres, des tremblements de terre, des éclairs ;
parlons en des éclairs, nous en avons maintenant plusieurs en comptant
les tableau frères du Québec
représentant aussi l'éclair mais d'une manière tronquée ! … donc pourquoi
pour cette fois ci n'aurions nous pas droit à une tempête ? Car comme j'en
ferai de nouveau allusion, ces christs eussent pu déclencher un cyclone, oui,
mais un ''cyclone d'ordre dogmatique'' au centre des nombreuses
controverses des ''Filioque'' qui tant secouera et divisera très
profondément la Chrétienté entre églises rivales pour une obscure
affaire d'ordre Trinitaire avec cette épineuse question : comment
devrait fonctionner l'Esprit Saint en la Trinité Sainte avec les
transmissions soit allant du Père au Fils
ou bien l'inverse, ou encore un tout autre système etc. ... ? ...
d'après les exégètes chrétiens partagés entre des points de vue fort
divergents (ou parfois presque semblables !) mais jugés inconciliables,
et qui paraîtraient cependant aux clercs d'aujourd'hui plutôt insignifiants
et marginalisés , lesquels voudraient tant oublier ces querelles un
tantinet puériles et les désastreuses controverses entre Églises qui s'en
suivirent ! ??? (et je pense plus spécialement en le microcosme du Bas Razès
très perméable, soit disant, aux prétendues ''hérésies'' ? …
simple remarque perso en passant … quoique pour les dits parfaits Cathares,
ce débat épineux et fratricide, théoriquement ''n'existait pas'' !) Nous en reparlerons
bientôt, je l'espère, avec nos ''Saints Sauveurs'', comme devait les nommer
l'abbé Henri Boudet totalement réfractaire à la désignation de Jésus
par : le ''Christ'' !… et allez donc savoir encore pourquoi
cette fantaisie … ? Certes, mais sur le
tableau de Magrie ou bien sur la station XIII du chemin de croix de Gardie,
une tempête venteuse n'est pas crédible, constatez qu'ailleurs que rien
d'autre ne bouge, ni vêtements, ni un cheveux sur les autres personnages et
figurants ! Aucune perturbation atmosphérique ! En ce cas, il s'agirait
plus que probablement d'une représentation naïve mais très efficace d'une manifestation
du «vent de l'Esprit », … et partant de Jésus soi même !
... mais sans aucun doute, mort !» (Une entité rarement représentée
concrètement mais elle existe selon la convention, des traits
rayonnants. Mais ici pas de traits!) Mais il s'agit d'un Jésus déjà en
attente de la Résurrection, donc préventivement gonflé d'énergies -(au
pluriel)- ou prêt d'en recevoir plus encore de qui on sait, venues du ciel,
de Dieu le père ! Conclusion
partielle : À Magrie le souffle
de l'esprit est exclusivement destiné à Jésus depuis M.M., et à à l'inverse,
sur chemin + de Gardie, circule depuis Jésus vers M.M. ! À Metz, par contre,
autre phénomène, l'ample vêtement de Jésus semblerait voler au gré d'un
souffle ambivalent, sens gauche et droite et à la fois
ascendant par rapport à M.M. et donc symboliquement partagé par l'axe
vertical de la croix ! Compliqué ? Par conséquent voici
trois histoires différentes, entre deux variantes des tableaux du crucifié et
le chemin de croix de Gardie, et toutes les trois sont fantastiques et sans
aucun doute transcendantes ! N'était-ce pas le but
des évangiles que de créer le mythe d'un Jésus plus fort que toutes énergies
matérielles, donc dépassant la mort physique !? Phénomène religieusement
normal, mais ici le côté spectaculaire et particulièrement souligné ! Jésus même non
ressuscité déborde d’énergie ! Méditons à propos ce
que Paul Claudel l'immense mystique poète et le grand psychanalyste Jacques
Lacan écrivirent chacun de leur côté et ainsi se croisèrent-ils par la
pensée, ce qui n'a rien d'étonnant pour deux génies contemporains ! Une
expression magnifique illustrant une grande idée qu'ils se
partagèrent : « quand la
chair habite (ou habitait … ?) l'esprit » Méditons aussi devant
cette perspective de la croix, exposée à nos yeux largement de 3/4 et
nous semblant plus que jamais s’apprêter à saillir hors du cadre
par cet artificiel mais si étonnant effet de relief, comme sur les
grands tableaux ! Mieux, et phénomène
unique, ici le côté droit de la traverse de la croix, donc vu à notre gauche,
perce concrètement le cadre tout comme semblent idem vouloir le faire, côté
opposé, les cheveux horizontaux, figés quoique paradoxalement flottant,
de M.Madeleine ! À Gardie la traverse
de la croix et le sens des cheveux de M.M. sembleraient indiquer un alignement (mais cela resterait à
vérifier de plus près … ?) Une histoire objectivement
tirée par les cheveux, me chante Flo ! (Et à partir de là,
même ce chenapan de Flo qui m'écoute rabâcher pour la énième fois mon
histoire, régulièrement cessait de rigoler !) Et par métonymie je
pensais à ce souffle idem circulant par le baiser sur la bouche qu'offrait
Jésus à Madeleine ! (selon l'évangile de Philippe, apocryphe comme
sont d'ailleurs tous les évangiles !) Réponses probables en
sorte d'explications spirituelles autant que charnelles (et je me permets
d'ajouter itou, naturelles !) ? Hé bien, voici un
phénomène admissible car nous supposons sans prendre le risque de choquer
trop de monde, que Marie Madeleine aura été l'alter ego féminin de
Jésus ... Hé bien, nous y
sommes ! Suffisait de le montrer
encore une fois ou qu'aujourd'hui nous le disions ensemble !… que M. Madeleine est représentée ici
comme étant l'alter ego féminin et spirituel de Jésus
……………………….. ! Hé bien alors ? Y aurait il un
problème ? … Ou seulement parfois
un simple malentendu provenant de certains dogmes manifestement anti féminin
(ou carrément misogynes!) de ces mêmes Églises, ou de textes saints
prétendument indiscutables. Ne furent-ils pas
échafaudés et retravaillés sans honte
ni remords par les Églises ne voulant rien lâcher au sexe féminin, hormis la
soumission obligatoire et indiscutable au mâle et qui ont fait (sans rire),
de Jésus, des apôtres et des disciples, le plus important groupe
d’ ''asexués'' de toute l'histoire des mythologies ! Ce n'est
qu'une absurdité risible, bien sûr, car cela n'aurait jamais pu se
passer ainsi ! |
L’intransigeante loi
Juive ne permettait ni ne tolérait à l'époque cet état de fait chez des
hommes bien portants, actifs et en âge de se marier et d'avoir des enfants. Il paraîtrait que le
célibat comme l'abstinence
stérile eussent été honnis et voire sévèrement désapprouvés par
les pouvoirs religieux, donc par les ''pouvoirs publics'' de l'époque !!! « Il n'y en
n'eut point, de problèmes, pour les concepteurs de cette station de chemin de
croix nous mettant discrètement en scène la certitude de l'union
spirituelle autant que charnelle de Jésus avec M.M. !! » ... conclura Flo pensif et absorbé
« … ce qui à l'époque eut dû avoir été considéré en l’antique société
Juive comme une banale normalité,
acheva-t-il en un soupir » !
Voyez plutôt, il n'y
a pas de triche non plus. Et n'y aurait-il pas
là aussi une allusion à notre grande «cruci-fiction tant recherchée et espérée, mais sans doute
temporairement absente de la nef de l'église de Gardie ??? … »,
en laquelle circulait encore comme un relent de souffle peu
commun et que je ressentais plus fort qu'une vague préfiguration ? ... (Persuadé
que j'en j'étais en tous les cas ! ) Je me demandais ceci,
serais-je en passe de le perdre, l'esprit ? (Je vous passe sous
silence la réflexion assassine de Flo m'écoutant et se gargarisant de cette
dernière et maladroite interrogation de son vieil oncle … !) … je lui
répondais qu'au contraire, et en qu'en toute sérénité j'étais probablement en
passe de le retrouver … ? Le quatrième christ
ne saurait être bien loin ! ... témoin ce trop plein
d'énergie débordant ''hors cadre du transept mais non hors
sujet ''! ... et que je recevais comme un soufflet bien trop
vif pour que nous n'ayons à faire qu'à une illusion vide et inconsistante,
pensais-je !... En effet, il était
probablement très proche de nous, ce christ ! … et pour commencer
c'était bien là haut sa vraie place, la seule disponible pour l'exposition
d'un grand tableau qui y fut certainement appendu, je veux dire au dessus
de la grand-porte de l'église ! … en
ce coin haut perché et relativement peu éclairé … Aucun doute ! Et voila que
maintenant on nous le cachait, ce tableau tant espéré … ? C'est en effet une
place vacante, là au dessus de la grande porte de l'église, aux mesure de
celles des tableaux frères ... et de surcroît me semblait-elle être
l'aboutissement depuis la station XIII de la direction indiquée par les
cheveux de M.M., du sens en lequel l’œil devrait automatiquement virer
pour découvrir de manière flatteuse le tableau, mais lequel
aujourd'hui, était absent ! Frustrant ! Trop de virtuel en
cette histoire ! Mais j'avais au moins
pris connaissance de ces deux indices positifs laissant planer l'espoir (fou
?) de la présence dissimulée du tableau ... (pourquoi dissimulé ?) et que je
pistais tel un bon chien ou un vieux boy scout chevronné ! Mais que
dis-je ? J'avais plutôt mémorisées en mon ''escarcelle olfactive''
d'épagneul breton, non pas deux, mais maintenant trois ''odeurs
d'indices'' ! Car j'avais remarqué
avant de me laisser entraîner par le frère X en cette église,
que le point marqué de l'église de Gardie sur la carte IGN au 100 000ème
constituait comme la terminaison possible d'un dessin que je reconnaissais ma
foi, fort bien pour l'avoir à une époque analysé lors de mes insomnies en les
cieux d'été, mais à un détail près qui me posait cependant ''problème''
! … Passons … (rassurez vous, ''le problème'' est présentement résolu !) Je m'enhardis soudain
à questionner directement et au plus près du sujet la bonne dame qui me
semblait s'impatienter, car il était midi passé, et laquelle enfin
comiquement me confia sur un ton confidentiel : « Mon dieu, je
vous prie de m'excuser quelques secondes, faut que j'aille éteindre sous mon
rata, mes haricots verts vont cramer sur le gaz ! » … Cela dit en
consultant l'écran de son portable ... Comment résister à un
tel argument vous recadrant radicalement sur le plancher des vaches (ou
presque), minuteur de portable en main !? Je saisis un peu
plus tard, qu'il eu fallu hormis l'utile surveillance des haricots verts
(la dame habitait juste en face, à trois ou quatre mètres de l'entrée de l'église),
qu'elle en profitât pour répondre en toute discrétion à un message du
jeune frère X qui m'avait propulsé avec force insistance jusque là, sans
même m'avoir fait allusion au tableau que je présentais pourtant si fort ! … Bref, n'anticipons
pas, mais vous devinez la suite et disons qu'elle partit sauver ses haricots
en passe d'être trop cuits (auxquels je n'ai jamais vraiment cru !)
(excusez moi, l'effet était trop facile!)… et dés son retour je la gratifiais de mon grand numéro avec la description
du Jésus crucifié analogue à ses glorieux frères, mais certainement
disparu de l'église, tout en mimant de manière réaliste le crucifié en
situation sur la croix … de la position de la tête, aux pieds, etc. . ... et enfin
je lui montrais « sa » place supposée (vacante) au dessus de
la porte ! La dame parut
décontenancée par mon audace puis me confia d'un ton laconique et de moins en
moins convainquant un : « Je ne sais pas, monsieur ...» ... plus
las et soupirant, qu'hésitant. Elle ne m'avait pas
dit « non ! » ! Et n'était-elle pas
celle qui s'était vantée au début de la visite de connaître depuis la petite
enfance cette église ? … Hé oui, je me
raccrochais à ce que je pouvais ...
je faisais feu de tous signes, de toutes probabilités et me complus à
croire que cette dame savait quelque chose d'utile et de précieux, mais préférerait-elle
se taire ? Comment diable la
convaincre de parler ? Pourquoi tant de retenue à propos d'un simple (?)
Jésus crucifié, un parmi de millions d'autres et et de bien plus prestigieux
? Et voila
comment un faux départ dû à mon impatience déclenchera, et pour notre plus
grand bonheur, un heureux rebondissement ! Après la visite, c'est un peu tristounet et
traînant les savates que je prenais congé de la bonne dame à juste titre
amoureuse de son église (avec pour moi et bien chevillé au cœur le projet d'y
revenir très bientôt !) … Mais me croyant pour le moment présent bien obligé
de partir, car elle ne pouvait me garder beaucoup plus longtemps … du
moins naïvement le pensais je encore ? |
Trois minutes plus
tard j'étais remonté en voiture, moteur ronronnant, le pied à même la pédale
d'embrayage, l'autre sur l'accélérateur, la main droite pesant sur le levier
de vitesse vers la première, quand à peine embrayé, je pilais grassement
sur le gravillon en écrasant le frein. Encadrée par le
miroir du rétro central comme en un effet cinématographique, j'apercevais la
dame se hâtant vers la voiture, semblant essoufflée, et dés la vitre rabaissée,
de me psalmodier d'un air contrit en me brandissant une énorme clef noire
comme celle dépassant avec les clous des paniers de crucifixion qu'on voit
parfois (ou que j'ai plutôt cru voir ?) porté par une jeune fille de sombre
vêtue sur les chemins de croix Occitans : « Oh, monsieur … peut-être que cela ne vous intéressera pas,
et je vous prie de m'en excuser si vraiment c'est le cas, voila, figurez vous
que je ne vous ai pas ouvert la sacristie ! » La dame reprenait
difficilement son souffle … « La sacristie
que d'ailleurs je n'ouvre habituellement à aucun visiteur (sic), reprit-elle
... mais ... je … Je ne l'entendais
plus s'essouffler ni n'écoutais la litanie de ses (fausses) excuses …
! Ce mot, sacristie, me fit l'effet
d'une louchée de cous-cous-piment brûlant et saupoudré de la plus sincère des
herbes prohibées. Je flambais puis planais soudain confortablement sous
l'effet d'une sévère décharge d'adrénaline ! Mais c'est bien
sûr ! Notre tableau avait été mis en quarantaine à la sacristie !
Qu'en importe la raison ?! Que n'y ai-je pensé plus tôt ?! Il était probablement
à se morfondre derrière la porte bouclée à double tour et que j'avais cru
remarquer au passage en ma visite … en appuyant indiscrètement sur la
béquille bloquée de la serrure ! Hou là, là ! On
était déjà bien loin des haricots verts ! « Sacristie ?
Fis-je ! Sapristi ! … oui, je vous suis… » … répliquai-je,
claquant la portière sur ce superbe alexandrin spontané aux 7 rimes riches
intérieures en i et nombreuses césures, (Septième degré ?). Bon, était-ce là le
signe que cela ne pouvait que marcher ? Je n'en doutais pas. Et voila, je croyais
à nouveau à mon rêve de vieil homme infantilisé … Quelques grincements
de serrure antique plus tard (Chut … S.V.P. plus un bruit
parasite, car voici que l'ambiance cinématographique tourne au genre
radiophonique ) : (clic !) … La dame actionne le
commutateur électrique, mais à quoi bon, manifestement les ampoule étaient
cramées plus encore que les haricots verts et la fenêtre carreautée en verres
cathédrale armé de fils inox, n'éclairait qu'insuffisamment la pièce
… Admirons les détails … Bof, ils ne sont là que pour agacer Flo et exaspérer les
lecteurs sans doute accablés par les infinies longueurs de mon récit, et ...
pourquoi ne pas épater de surcroît d'anciens taulards me lisant, on
ne sait jamais ! … car on aurait put imaginer mon Jésus bouclé en une
vaste cellule pénitentiaire sombre, dont on aurait fortifié la fenêtre par de
gros barreaux d'acier et un verre opaque armé, sans doute pour éviter
qu'il ne remontât au ciel avec le premier ''monte en l'air'' venu. (Image
franchement admirée par Flo ! C'est rare et elle valait le coup
d'être notée … hum … celle là !)
… Mais en le faux jour inhérent, n'entrevoyons nous pour
l'instant que quelques formes illusoires ! C'est alors qu'un ange conséquent passa en
sa marmoréenne et terrible pesanteur comme aurait pu écrire le poète … sans doute obèse et impotant …
lequel ? Nous ne le saurons jamais. Mais en quel coin
sombre s'était-il donc encore une fois égaré, ce présumé christ !!!? Le soleil du dehors
nous avait à l’extrême réduit les pupilles et nous ne discernions qu'à peine
une haute et vague chose indéterminée placée de chant, la base posée à même
le sol et le sommet appuyé au mur, donc un long objet plat totalement
illisible. Quel suspens … mais soudain … ouf … la dame,
soudainement radieuse face au tableau avec moi à ses côtés, nous deux ayant
enfin recouvré l’acuité visuelle, plantés devant un magnifique tableau … et que j'identifiais
immédiatement !!! Bingo ! |
14 Photo originale de J.M.V. Le crucifié de Gardie |
15 La même photo originale de J.M.V. mais remastérisée par Patrick Merle ! |
« Hé bien ?
Monsieur ? Quand dites vous ? N’est-il pas beau !?
… » … radieuse devant
l’Évidence, plantée ... là …, l'unique mobilier rayonnant en cette
bien trop vaste et sombre cellule, sapristi de chez Sa-Christie ! Hé,
ben dis donc ! … Pas d'erreur, rien n'y manque ! « Ouais, Mardi 12
Août 2014 à 14 heures 11' et 04'', chrono presque Olympique, témoin la fiche
analytique de la photo , voila que tu photographiais le Christ dont tu
avais cru bon de rêver ! Bien, on aurait dû
commencer par là, c’eut été vachement plus cool, me balance Flo. » Il ne doute de rien, ce méchant
gosse ! Alors voila : C'était un grand
tableau encadré, reposant au sol et tenu en pied, appuyé contre un mur
blanchâtre, nu, propre, en une pièce vide et résonnante et baignée d'un
clair-obscur ; enfin, à sa gauche, comme montant la garde se dressait un
perroquet verni, celui à pendre les pardessus, soutanes et chasubles, un
objet parfaitement luisant et épousseté, détail qui me fit volontiers sourire
car je ne pensais qu'à la tunique rouge maculée de sueur de terre et de sang
(pourquoi pas?) que portait Jésus selon la sainte tradition, celle des rois,
paraît-il, et dont on ne le dépouillera que préalablement à son supplice par
deux soudards se la jouant aux dés en 3, 4, et 5 (le triangle rectangle dit
de Pythagore!) tel en l'église de R.L.C. comme sur la plupart des chemins de
croix d'église sortant des ateliers Giscard. … Et toujours devant
nous cette épatante peinture bien léchée avec ses classiques traces de
fientes de chauves souris ou d’hirondelles, celles des vieux clochers
silencieux ... mais seulement qu'avec une seule déchirure ! ... bien
bénigne ... un accroc quasi invisible sur la photo ... un corps de supplicié
plus pâle encore que ceux de ses frères de Rennes les Bains, Pieusse et
Magrie réunis ! … un effet dû à la volonté du peintre, accentué par la
dégradation naturelle de rares pigments rosâtres, mais … dont elle semblait
vouloir s’excuser, cette exquise bonne dame … comme si elle eut été
responsable de l’hémorragie de Jésus autant que du vieillissement du
tableau !!! … une authentique chrétienne culpabilisante au-delà du
raisonnable … ? … me fait remarquer, Flo ! Hé oui, mais c'était là
« son » ''Saint Sauveur Jésus'', son trésor à elle … alors pas
touche ! … Elle en était fière
de ce tableau, mais dont l'égratignure de la toile semblait la bouleverser
autant qu'un bleu à l'âme exalté par une authentique amoureuse … moi aussi,
je devais lui paraître palot presque autant que le
crucifié, confortablement ahuri itou, comme si elle m'eut montré le vrai Graal certifié d'un coup
de tampon de commissaire priseur lors une vente de charité d'une ancienne
sous préfecture du Massif Central ! Imaginez la scène ! Je ne
savais si en rire ou en chialer … Et bien je fis les
deux , dans l'ordre, le rire et puis les larmes … mais sans la moindre
gêne ni honte ! Vrai ! J'aurais
dû lui sauter au cou pour l’embrasser, la dame ! Pourquoi ne l’ai-je
pas fait ? (Pour ne pas avoir
l’air trop heureux, me souffle Flo en soupirant une fois de plus) … un autre point pour lui ! (A suivre, donc ! … avec la
consistante fin du chapitre 7 et à ne rater sous aucun prétexte, le chapitre
8) Avant de se quitter provisoirement,
voici seize photos illustrant le parti pris de perspective de trois quart
chez différents peintres avec cette partie droite de la croix paraissant
''vouloir'' saillir hors plan de la toile : |
16
Antony Van Dick. Crucifixion la plus curieuse dans
le domaine de la perspective extrême avec un Jésus se déportant sur sa droite
de façon exagérée et improbable. |
17 Beau duo de
croix, une croix en rondin et une croix en chevrons anguleux vus en
perspective extrême. |
18 Chemin de croix Gardie station XIII.
Droite croix attaque nettement le cadre ! |
19 partie droite
de la croix saillante sur une copie d'un christ original du ''type Razès'',
artiste indéterminé, ancienne carte photo, découverte de monsieur Michel
Vallet. |
|
21 Idem Delacroix (sans jeu de mot).
Crucifixión. |
22 Idem Angelo Costa. |
23 Peintre non
précisé. |
24 Idem à Gardie.
25 Idem à Rennes les Bains.
Auteur photo non précisé.
26 Idem à Pieusse ! Photo Arpaix P. |
27 Idem une miniature sculptée à Valfleury. Photo Patrick
Merle.
28 Idem copie de la cathédrale de
Metz. 29 Idem, un des christs dits du Québec. |
30 Idem à St Paul de Fenouillet (Aude)
Marie Madeleine baise le pied gauche de Jésus. Photo Christian Attard. (Belle
croix nue et non tâchée de sang en la
même perspective caractéristique). 31 Idem un Van Dick à Lille. Quatre photos
illustrant l'inverse, perspective de 3/4 avec le côté gauche de la croix
semblant saillir hors plan de la toile (plus rares!) 32 Coté gauche de la croix semble sortit du
plan toile. Rare perspective. Peintre non cité. |
33 Idem. Crucifssione-con-madona-e-san-francesco. Peintre non cité. 34 Idem, côté
gauche croix ''sort'' du plan. |
35 Idem. Eridan Astor doc, église
Sainte Aygulf, sacristie. |
36 Maintenant, avant de se quitter provisoirement, voici l'intégrité de
''la photo'' révélée par monsieur Michel Vallet, |
37 Maître autel de Valfleury (Courtade Lazariste), le crucifié à
l'éclair, ''frère'' de la carte gravure de Michel Vallet ! Idem une copie de
l'original ... hypothèse. ! |
De ces deux copies ou
variantes, laquelle est la plus ancienne ? En guise de réponse,
voici une hypothèse : supposons que cette image proposées par monsieur
Vallet ne soit comme il est plus que probable, une simple gravure, le cliché
moderne d'une copie de graveur et dont l'original pour nous demeure
encore inconnu ?… Et si c'est le cas,
ce qui nous semble être l'évidence même, le tableau original pourrait dater
de bien plus antérieurement que prévu et pourquoi pas d'une époque ou la
photographie n'existait pas même encore ?! C'est une idée que j'ai eu en
apercevant la matière du travail sur les dégradés des nuages et de la croix,
copieusement hachés et pointés qui trahissent une certaine technique
(datable ?) de gravure. En conclusion, ce
pourrait être là le document champion de l'antériorité ? Qu'en pensez
vous ? Mais cela
n'enlèverait rien à le beauté de la découverte de monsieur Vallet ... au
contraire, mais épaissirait encore d'une strate, le mystère de
l'original ? Ensuite, autre
problème, laquelle version serait la plus légitime sur le plan purement
dogmatique ? Celle ci ou la sculpture de Valfleury ? En résumé, laquelle
serait la plus présentable aux catholiques les plus exigeants (voire
intégristes d'aujourd'hui ?) … ou seulement aux grands initiés des
mystères de ces christs du Razès ? J'ai intuition (et
avec dans la poche quelques arguments pour cela ...) que toutes deux seraient
les plus proches variantes à ce jour connues de ce que put être l'original
vrai, et peut-être aujourd'hui ''disparu'' et que je ne serais pas le
seul à y songer ? N'est-il pas ? Mais il se pourrait
aussi que la vraie version originale soit encore benoîtement
conservée, ou fidèlement reproduite, bien présente … et pourquoi pas,
planquée ce jour même sous notre nez, comme l'était pour votre serviteur le
Jésus crucifié de Gardie … les cachettes les plus teigneuses sont souvent
mussées en les poches des yeux du chercheur, hé, hé ! Je suis d'accord avec
monsieur Michel Vallet pour penser que la tristounette variante du crucifié
de Rennes les Bains collée à la non plus valeureuse Pietà de la chapelle de
la Vierge, maladroitement inspirée de Van Dyck, n'est pas un original
crédible pour nos dignes variantes de crucifiés et ne prouvera (pas même par
l'absurde !) la vertu du fameux montage photographique sur une idée de
monsieur * et qui est en vérité dû à monsieur Jean Brunelin sous le contrôle
(non innocent) du même monsieur* (Rendons
à César ce qui lui et dû, car comme tout le monde bien informé, nous en avons
itou toutes les preuves !). Mais cependant, ce
fichu tableau du crucifié de de Rennes les Bains, tellement maltraité par un
peintre des dimanches soir après vêpres, comme me chante ce misérable
impertinent de Flo, ne prouvera jamais ce qu'on eu voulu nous faire gober en
dépit de tout bon sens ... mais par ailleurs jamais n'abolira les nouveaux et
lumineux hasards de la Raison. Qui avec moi oserait
en tenir le pari ? Jean Marie Villette, Novembre 2018 |
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